Altar of Plagues: White Tomb

Le post-rock a toujours été un genre qui, musicalement, m’inspire des visions de paysages urbains abandonnés et de mondes post-apocalyptiques. Visiblement, je ne suis pas le seul: sur l’album White Tomb d’Altar of Plagues, une grosse étiquette se fend d’un blabla en pur markétroïde sur fond d’immeubles qui s’effondrent et de fin de civilisation.

 

Tigres Volants: Thème de campagne

Ces derniers jours, comme mentionné dans un billet précédent, je me suis mis à plancher sur le thème de la “campagne lupanar”, que je suis en train d’écrire pour Tigres Volants. C’est moins évident que ça n’en a l’air, mais je m’en doutais un peu. Le problème majeur sur lequel j’ai longtemps buté, c’est que …

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Long Distance Calling: Avoid The Light

Il faut être honnête: vous ne trouverez pas dans Avoid The Light, le dernier album du groupe munichois de post-rock Long Distance Calling, une approche résolument révolutionnaire du genre, des acrobaties instrumentales qui vont vous mettre à deux doigts de la syncope épilpetique, ni des décrochages de furieux. Ce n’est non seulement pas le genre …

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Un (petit) tour des Alpes

Saint-Gervais-Chamonix

Profitant d’une semaine de vacances, j’ai enfin mis à exécution un Plan Génial que j’avais échafaudé il y a déjà pas mal de temps et repoussé, principalement par flemme intense.Comme conquérir le monde, pour un vétéran de Hearts of Iron II comme moi, est réellement trop facile, je suis parti lundi rallier Martigny en passant par Chamonix. Parfois, mon audace me terrifie.

Eureka: Shackleton’s Voyage

Tiens, c’est rigolo: j’ai récupéré ce Shackleton’s Voyage du groupe allemand Eureka il y a près d’un mois et j’ai totalement oublié de le glisser dans une playlist, ce qui fait que j’ai également oublié de l’écouter jusqu’à ce jour. Rigolo et pas très malin, mais passons. C’est surtout un peu dommage, parce que je …

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L’avenir du jeu de rôle est-il l’usine à gaz?

L’annonce, sur le récent site d’information rôliste Ikosa, d’une troisième édition du jeu de rôle Warhammer me remplit de perplexité. Pas qu’il y ait une troisième édition, mais le contenu de celle-ci.

Le jeu sera vendu au format boite. Cette dernière contiendra, pour 99.95$ :
–    4 livres de règles / univers
–    30 dés spéciaux
–    Des feuilles d’aventures
–    40 carrières et 4 races différentes
–    Plus de 300 cartes (résumant les compétences et caractéristiques, afin de gagner du temps et de ne plus chercher dans le livre de base pendant les parties)
–    3 « character keeper » (destiné à regrouper tout ce que vos héros auront besoin pour chaque session de jeu).

Whoa.

Ce qui me perplexifie considérablement c’est que, de mon analyse, un des problèmes du jeu de rôle est que c’est précisément quelque chose qui peut être abominablement complexe. Sans même parler des univers de jeu abscons et du jargonisme rampant, pas mal de jeux sont affublés de systèmes de règles qui demandent un doctorat en mathématiques non euclidiennes. Or, j’ai l’impression que tous les jeux orientés “pour débutants” rentrent dans cette catégorie, ce qui me paraît totalement contre-intuitif: je n’imagine pas un débutant se taper quatre livres de règles et jongler avec l’équivalent d’une brocante de taille moyenne en accessoires de jeu.

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J'aime Word

Si ce titre en forme de déclaration d’amour envers un produit Microsoft surprend ceux qui voient en moi un FBDM indécrottable d’Apple et, par conséquent, un antimicrosoftien primaire, c’est qu’ils me connaissent mal. Non que je ne sois pas un FBDM d’Apple, mais qu’en tant qu’utilisateur au quotidien de produits Microsoft, je ne suis au mieux qu’un antimicrosoftien secondaire (voire tertiaire, vu que je bosse dans un bureau).

Oui, j’aime Word et je n’ai pas peur de le dire, en ce jour où un juge texan a interdit la vente de ce logiciel sur le territoire américain pour de sombres histoires de brevets. Certains y verront un exemple de justice poétique, mais passons. Word est un produit qui fait ce qu’on lui demande: du traitement de texte avec des styles. C’est un format suffisamment ancien et bien documenté pour être reconnu par la plupart des programmes que j’utilise. Malgré un embonpoint certain et une tendance à faire des choses ignobles avec le HTML, c’est un de mes programmes favoris.

Cela dit, au vu des autres produits de cette même compagnie que j’utilise, Word apparaît comme une exception. J’utilise Windows au bureau; c’est un OS qui a l’élégance d’une yaourtière soviétique et qui, dans un environnement solidement contrôlé, ne plante qu’une fois par mois en moyenne (à comparer avec Mac OS X, qui plante une fois par an quand je tape dessus avec l’équivalent logiciel d’une planche à clou rouillé). C’est supportable.

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Empowered

Je crois que j’ai déjà dû mentionner sur l’ancien blog Empowered, bande dessinée écrite et dessinée par Adam Warren. Comme le cinquième volume de la série est sorti récemment, je vais revenir dessus (blague eyldarin, toussa).

Empowered est une super-héroïne. Pas exactement le modèle qui sauve le monde, mais plutôt celui qui se fait régulièrement kidnapper et ficeler dans des positions humiliantes. Pas spécialement douée (mais pas complètement incompétente), affublée d’une tenue intelligente abominablement moulante et très fragile, elle est la risée de la communauté super-héroïque.

Dans l’absolu, l’histoire semble être une excuse douteuse pour dessiner des filles maxi-pulmonées affublées de combinaisons moulantes dans des positions bondage, tout en lançant quelques piques bien senties sur le genre “bédé de super-héros”. Seulement, on parle ici d’Adam Warren, auteur et dessinateur particulièrement doué.

Ce cinquième volume confirme ce que je soupçonnais depuis un moment: passés les deux premiers chapitres de la série, destinés à poser les personnages et qui semblait être une excuse à fan-service érotique, Empowered révèle une trame narrative subtile et particulièrement forte. Avec les événements de ce chapitre, ça ne rigole plus!

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Up

Comme je parle souvent de rock prog, je tiens à préciser que cette rubrique sur Up concerne le nouveau film des studios Pixar et non un album de Peter Gabriel. Comme il est dans la rubrique cinéma, je suppose que la plupart d’entre vous l’ont compris, mais il y a parfois des étourdis. En plus, ça me permet de faire quelque chose de rare: un lien sur un site Disney.

Vous aurez remarqué que j’ai parlé de film et non de film d’animation. D’une part, parce que lorsque l’on parle de Pixar, c’est un pléonasme et, d’autre part, parce que Pixar ne fait pas des “films d’animation”, mais des films qui, accessoirement, se trouvent utiliser l’animation plutôt que des acteurs (autrement que pour les voix, s’entend). C’est leur grande force, mais parfois, ça cause quelques malentendus.

Un de ces malentendus est que c’est forcément un film pour enfants et drôle. Ce n’est pas inexact, mais c’est incomplet: Up, puisqu’on en parle, est un film qui n’est pas que pour les enfants et qui n’est pas toujours drôle. Le premier quart d’heure du film, qui raconte la vie du protagoniste, Carl et de sa femme se conclut par la mort de cette dernière; “drôle” n’est pas exactement le terme qui me vient à l’esprit. Elle est cependant nécessaire, car elle permet d’ancrer Carl dans l’histoire et de faciliter une certaine empathie entre le public et ce vieil homme bougon; le scénario aurait pu aussi la traiter par flashbacks et ellipses, mais je doute que c’eut été aussi efficace.

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Spleen Arcana: The Field Where She Died

Je dois avouer avoir longuement hésité avant de chroniquer The Field Where She Died, de Spleen Arcana. La raison en est que j’avais été contacté semi-directement via Twitter par Julien Gaullier, le multi-instrumentiste et compositeur derrière le projet et que, pour tout dire, je n’ai pas été très enthousiasmé par cet album. La raison de …

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