Erdorin et ses inspirations

Au cours d’un récent “défi” sur Wattpad, Cloé et Tat’ de Cestdoncvrai m’ont tagué sur un billet parlant des inspirations. Je n’aime pas les défis, mais… Bref, parlons des inspirations derrière Erdorin / Tigres Volants. J’en avais déjà parlé il y a un moment, lors d’une conférence à La Chaux-de-Fonds, mais je vais reposer ça à plat.

“That Darn Squid God”, de Nick Pollotta et James Clay

Londres, en 1881, se remet à peine de dramatiques évènements – pudiquement surnommés The Troubles – lorsqu’une nouvelle menace plane sur la ville et sur le monde: un dieu-pieuvre destructeur se prépare à revenir sur Terre y semer terreur et destruction. Mais c’est sans compter sans la force, le courage, l’ingéniosité et la britannicitude du professeur Felix Einstein, de sa nièce Mary et du bouillonnant aventurier Lord Carstairs qui, affrontant les hordes de cultistes et d’autres périls, comptent bien empêcher ce funeste destin.

Je dois avouer que la première chose qui m’a fait acheter That Darn Squid God, c’est le duo créatif qui en est l’auteur: Nick Pollotta et James Clay – ce dernier étant plus connu de nos services sous le nom de Phil Foglio (et les connaisseurs du bonhomme et de son œuvre ricaneront au choix du nom de plume). Ils avaient précédemment commis l’hilarant Illegal Aliens (d’ailleurs illustré par Foglio) et la perspective de lire le même genre de délire, en plus sur un thème qui m’est cher – le démontage de Cthulhu à l’arme lourde – ne pouvait que m’enthousiasmer.

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Tigres Volants: Portrait des PJ en tenanciers de claque interstellaire

Or donc, voici nos PJ héritant d’une maison de plaisirs dans un coin perdu. Passée l’impulsion initiale de l’idée idiote, la question se pose: pour y faire quoi (“habillé comment” risque de se résoudre assez vite…)? Plus généralement, quel sera le ton et le but de cette campagne?

Il est clair qu’avec le postulat de départ, ça ne va pas être très sérieux: ça va beaucoup jouer sur le côté décalé du PJ de base au milieu d’une belle collection de dévergondés. Feydeau, les portes qui claquent, tout ça. Mais bon, ce genre de chose, ça peut faire un ou deux scénarios, sans plus; il faut rajouter des éléments susceptibles d’intéresser un peu tout le monde, du parasite mondain au guntaku, en passant par le Talvarid de service et l’étudiant en informatique. Bon, pour l’étudiant en informatique, ça va lui faire tout drôle des gens qui ne s’appellent pas “.jpg”…

Dans mon idée, il y a trois éléments: d’une part, la personnalité et l’historique des “pensionnaires”, qui ont tous au moins quelque chose à cacher. On trouvera des espions plus ou moins repentis, d’anciens criminels reconvertis, une ou deux descendances royales, etc. Ça devrait déjà fournir une première couche d’intrigues, sans même parler des relations parfois houleuses entre tout ce petit monde.

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