“The God Engines”, de John Scalzi

"The God Engines", de John Scalzi

Dans le monde de The God Engines, de John Scalzi, non seulement les dieux existent, mais ils propulsent les vaisseaux spatiaux. De fait, la foi est une valeur primordiale, surtout pour le capitaine Ean Tephe, chargé d’une mission capitale pour l’humanité face à ses ennemis impies et malgré un dieu récalcitrant.

 

Be’lakor : Stone’s Reach

Stone’s Reach est le dernier album en date (2009) du groupe Be’lakor, qui pour une fois ne vient pas de l’habituelle Scandinavie, mais d’Australie. Vous allez rire : c’est encore un groupe de death-metal. Ça commence à devenir pathologique et j’en blâme une nouvelle fois La Citadelle pour m’exposer à ce genre de musique. Qui plus est, c’est un groupe de rôlistes, puisque son nom est inspiré en droite ligne de l’univers de Warhammer.

Musicalement, je vous rassure tout de suite : on reste dans la lignée des groupes que j’écoute dans ce style. Le métal de Be’lakor est très mélodique – enfin, aussi mélodique que faire se peut sans devoir rendre sa licence de death-metal : on a quand même droit à la grosse voix qui growle, à la rythmique plombée et aux gros riffs qui poncent.

En contrepoint, on a des compositions très longues (un seul des huit morceaux de Stone’s Reach fait moins de cinq minutes) et très travaillées, rehaussées de claviers et de mélodies de haute volée. Le groupe n’hésite pas d’ailleurs à lancer quelques fausses pistes, comme l’intro faussement paisible de « Venator », première piste de l’album, ou l’instrumental « Husks ».

Lire plus

L’avenir du jeu de rôle est-il l’usine à gaz?

L’annonce, sur le récent site d’information rôliste Ikosa, d’une troisième édition du jeu de rôle Warhammer me remplit de perplexité. Pas qu’il y ait une troisième édition, mais le contenu de celle-ci.

Le jeu sera vendu au format boite. Cette dernière contiendra, pour 99.95$ :
–    4 livres de règles / univers
–    30 dés spéciaux
–    Des feuilles d’aventures
–    40 carrières et 4 races différentes
–    Plus de 300 cartes (résumant les compétences et caractéristiques, afin de gagner du temps et de ne plus chercher dans le livre de base pendant les parties)
–    3 « character keeper » (destiné à regrouper tout ce que vos héros auront besoin pour chaque session de jeu).

Whoa.

Ce qui me perplexifie considérablement c’est que, de mon analyse, un des problèmes du jeu de rôle est que c’est précisément quelque chose qui peut être abominablement complexe. Sans même parler des univers de jeu abscons et du jargonisme rampant, pas mal de jeux sont affublés de systèmes de règles qui demandent un doctorat en mathématiques non euclidiennes. Or, j’ai l’impression que tous les jeux orientés “pour débutants” rentrent dans cette catégorie, ce qui me paraît totalement contre-intuitif: je n’imagine pas un débutant se taper quatre livres de règles et jongler avec l’équivalent d’une brocante de taille moyenne en accessoires de jeu.

Lire plus