« The Emperor’s Soul », de Brandon Sanderson

« The Emperor’s Soul », de Brian Sanderson

Parue dans un seul volume avec Legion, The Emperor’s Soul est une autre nouvelle – une novella, pour être précis – de Brandon Sanderson, très différente du précédent, puisque se déroulant dans un contexte fantastique orientalisant, à la cour de l’empereur d’une nation genre Chine-avec-de-la-magie.

The Legend of Korra, livre 1

Septante ans après que l’avatar Aang ait rétabli l’harmonie dans les nations élémentaires du monde, un nouvel avatar arrive. Elle s’appelle Korra, c’est une adolescente de la tribu de l’Eau et elle a un très mauvais caractère. The Legend of Korra est donc une suite de la série Avatar, the Last Airbender, mais dans un monde et avec une approche qui ont beaucoup changé – mais qui déménage tout autant que la première série.

Bâtiments de bambou pour la reconstruction de l’Asie

Bâtiments de bambou pour la reconstruction de l’Asie

“The Windup Girl”, de Paolo Bacigalupi

Si vous voulez de la science-fiction exotique, pas besoin de faire des milliers d’années-lumière ou des milliers d’années tout court: il suffit de se plonger dans The Windup Girl, le roman de l’Américain Paolo Bacigalupi, qui se déroule dans une Thaïlande de l’après-pétrole (Wikipedia parle de XXIIIe siècle, mais le livre ne cite aucune date précise).

Le pays est une exception sur une planète ravagée par les pandémies, les expérimentations génétiques ratées et le bio-terrorisme: une terre où les “monopoles caloriques” – les grands groupes agro-alimentaires qui tiennent le monde par la faim – font la loi, si nécessaire en créant des pénuries et des catastrophes. Les monopoles n’aiment pas les exceptions.

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“Oasis interdites”, d’Ella Maillart

En 1935, Ella Maillart, accompagnée du journaliste anglais Peter Fleming, part de Beijing (qu’on appelait encore à l’époque Pékin) en direction du Sinkiang, alors interdit aux étrangers pour cause de guerre civile (et d’autres grenouillages géopolitiques). Oasis interdites est le récit de ce voyage de plus de six mois, fait de ruses et de faux-semblants pour tromper autorités chinoises et despotes locaux et approcher une région déjà rebelle, entre zones d’influences et cultures russes, chinoises, turques, perses et indiennes.

L’ouvrage est en grande partie dans la lignée du précédent, Des Monts célestes aux sables rouges: récit de voyage autobiographique d’une Suissesse dans l’Extrême-Orient, loin des sentiers battus, c’est une plongée assez impressionnante dans le quotidien des caravanes qui sillonnent les contreforts de l’Himalaya et une Chine encore tiraillé entre Kuomintang, Communistes et Seigneurs de guerre – plus quelques puissances étrangères, pour faire bonne mesure.

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“Des Monts célestes aux sables rouges”, d’Ella Maillart

En 1932, Ella Maillart, jeune Suissesse assoiffée de grands espaces, parcourt l’Orient soviétique: Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan; elle écrit plus tard son récit de voyage, Des Monts célestes aux sables rouges. Un voyage dans les “marches” d’un empire d’un nouveau genre, tourné vers le progrès et la raison (officiellement, tout au moins), mais aussi dans les marches du XXe siècle, vers des modes de vie nomades qui remontent à des temps immémoriaux

Autant vous prévenir une fois de plus: comme annoncé dans mon billet sur L’échappée belle, du Ella Maillart, je vais en bouffer – et vous aussi, du coup! Si celui-ci est chronologiquement le deuxième, j’ai commencé par lui parce que le premier, Parmi la jeunesse russe, est épuisé. Mais à mon avis, pour se faire un idée de la vie d’exploratrice de la narratrice, il est probablement plus pertinent que ses activités sportives avec les jeunesses moscovites.

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Avatar, the Last Airbender

Avatar, The Last Airbender

Il est rare qu’une série en dessin animé m’enthousiasme autant qu’Avatar: The Last Airbender (Le Dernier Maître de l’Air en français); je sais bien qu’en lisant ce blog, on pourrait avoir l’impression inverse, mais c’est parce que je ne parle que rarement des séries médiocres ou “juste pas mal” que je vois.

Il est encore plus rare qu’une série que je n’ai pas vue dans son intégralité (les aléas de la programmation de magnétoscope étant ce qu’ils sont), en qualité VHS longue durée et en français m’enthousiasme autant. Avatar, c’est de la bombe à antimatière transdimensionnelle quantique hypermatricide de la triple mort lootsée!

Plus que beaucoup d’autres, Avatar est le signe que les scénaristes et producteurs de séries dites “pour enfants” ont enfin compris que les mômes ont quelque peu évolué depuis l’époque de Nicolas et Pimprenelle et qu’on peut faire une série qui appelle autant aux 8-12 ans qu’aux plus âgés (jusqu’aux adolescents attardés dans mon genre).

Ils ont enfin compris qu’on peut faire une série avec un scénario un peu complexe avec des enjeux épiques, des personnages pas caricaturaux, un parti-pris culturel crypto-bouddhiste et un univers remarquablement développé. Que l’on peut y ajouter des combats chorégraphiés par des vrais spécialistes en arts martiaux et que l’on peut faire en sorte que ça soit tour à tour drôle, prenant, dramatique, épique et colégram.

Suivre les aventures d’Aang, le gamin farceur réincarnation du légendaire avatar, maître des quatre éléments, dans sa quête pour rétablir l’équilibre cosmique est un vrai bonheur. On y suit son évolution jusqu’à sa décision finale, on vit ses relations avec ses camarades d’équipée (les personnages secondaires sont tous très bien développés). C’est du grand art, servi par une production de haut vol.

Vivement la version DVD!