Atrocity: After the Storm

À la base, l’album After the Storm du groupe allemand Atrocity part d’une bonne idée: faire une sorte de version métal de Dead Can Dance, quelque chose qui surferait sur la vague des groupes de death metal récents qui incluent des éléments de folk celto-amérindien et des ambiances ethniques.

Le problème des bonnes idées, c’est que si la réalisation ne suit pas, ça ne reste que des bonnes idées et, de ce point de vue, After the Storm déçoit quelque peu. Ce n’est pas que l’album soit mauvais, que les musiciens sont des manchots ou que les chanteurs Yasmin et Alexander Krull font tomber les oiseaux à la moindre vibration de leurs cordes vocales, c’est juste que l’ensemble est très inégal et parfois carrément maladroit.

Venant d’un groupe de p’tits jeunes qui débutent, j’aurais compris et peut-être même pardonné, car je suis comme ça: sévère, parfois brutal, mais miséricordieux; c’est mon côté Ancien Testament. Mais, si j’en crois la page MySpace du groupe (qui est raisonnablement bien faite, surtout si on la compare à d’autres du genre), Atrocity existe depuis vingt-cinq ans et a quand même quelques albums sous le harnais. Du coup, j’ai un peu un doute.

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Kwoon: When the Flowers Were Singing

Encore un groupe dont le nom et le titre d’album va faire ricaner le cyberpalmipède qui hante ces lieux: Kwoon, dont le dernier album en date s’intitule When the Flowers Were Singing. On peut faire plus obscur, mais ce n’est pas évident. Curieusement, ce n’est pas du rock progressif, même si l’album m’a été recommandé par le dernier numéro de Prog-Résiste.

Kwoon est un groupe français qui fait du post-rock éthéré et minimaliste, nettement inspiré par Sigur Rós. Leur musique est en grande partie instrumentale, mais comporte également quelques partie chantées (mais qu’on entend peu). Si le nom du groupe est inspiré du mot chinois qui est l’équivalent du dojo japonais, en fait d’art martial, on est plus dans le domaine du Taiji pour ancêtres que du Kung-fu. Amis du rythme et de la puissance, passez votre chemin! On est ici dans le domaine de l’onirique évanescent et des ambiances mélancoliques.

Le gros avantage de cet album est que, si on aime le genre, il est parfait. Malgré son “Overture” quelque peu tonitruant, il part très rapidement dans les contrées plus calmes, avec des ambiances à base de nappes de guitare et de violon. Les morceaux ont un petit côté faussement naïf: simples en apparence, mais plus complexes qu’elles n’en ont l’air, avec des mélodies pop couvertes par des atmosphères musicales sur plusieurs niveaux. Mention spéciale à “Ayron Norya”, le plus long morceau de l’album qui est, à mon avis, également le plus réussi.

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Le Marathon des Gnomes

Hier soir, je suis allé faire un saut au Marathon des Gnomes, une mini-convention organisé par le club genevois des Gnomes ludiques (“gnolus” pour les intimes). Le Marathon des Gnomes, c’est quarante heures de jeu non-stop dans les locaux du club, non loin du Musée d’histoire naturelle, ouvert à tous: jeu de plateau, wargame, jeu de rôle. Un évènement qui mériterait plus de visibilité et peut-être aussi un espace plus convivial.

C’est pour moi l’occasion de retrouver des gens avec lesquels j’ai joué il y a longtemps (du genre à se souvenir de Tigres Volants avant la première édition) et que je ne vois plus que rarement. À l’occasion, ça me permet de faire quelques parties de jeux de plateau sympas.

Cette année, j’ai enfin pu y faire une partie de Tigres Volants; je m’améliore: l’année passée, je n’avais pas trouvé de joueurs et, celle d’avant, j’avais carrément raté l’horaire et m’étais pointé, la bouche enfarinée, après la fermeture. J’ai donc joué le désormais habituel scénario de “L’héritage”, celui qui est en quelque sorte l’intro de la campagne lupanar.

Quand on est déhemme en convention, c’est toujours un peu la loterie: on ne sait jamais sur quel genre de joueurs on va tomber. Je devrais presque dire “sur quel genre de cas social on va tomber”, mais comme on parle de rôlistes, c’est un peu redondant. Du coup, j’ai eu droit à une belle brochette d’excités, le genre de jeunes joueurs qui considèrent que l’intégralité du scénario n’est qu’un immense punching-ball défoulatoire pour trop-plein d’hormones juvéniles.

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Gazpacho: A Night at Loreley

Les Norvégiens de Gazpacho viennent de sortir un double album live intitulé A Night at Loreley; comme ils m’avaient favorablement impressionné avec leur dernier album studio Tick Tock, j’ai décidé de passer outre ma réticence et je l’ai acheté.  (En fait de réticence, c’est surtout une tentative pathétique pour contrer ma tendance de jeunesse de me jeter sur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un album live de mes groupes préférés.)

Les albums en public tiennent beaucoup de l’exercice de style, voire du passage obligé (un peu comme les écrans de jeu pour les jeux de rôle). L’idée est d’avoir une vitrine qui montre le groupe à son meilleur, tant musicalement que scéniquement, et de retransmettre l’énergie d’un concert sous forme uniquement sonore. Autant dire qu’à moins d’avoir de gros moyens, c’est un peu du quitte ou double: que le groupe soit en petite forme ou le public absent ou léthargique et c’est le bouillon!

Dans l’ensemble, A Night at Loreley est un album très honorable. Le fait d’avoir enregistré pendant le festival “Night of the Prog”, qui est un des plus grands raouts européens du genre, est assurément une bonne idée: le public est présent en masse et cela fait sans doute son petit effet sur le groupe, qui livre une prestation presque sans faille, se permettant même quelques arrangements différents sur les morceaux de Tick Tock. Le final et très celtisant “Bravo” est aussi une très bonne surprise.

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“Les jours heureux”

L’ouvrage, chroniqué par mes hebdomadaires subversifs habituels, m’avait déjà titillé la fibre gauchiste, mais c’est le billet d’un lecteur qui m’a convaincu de commander et de lire Les jours heureux, ouvrage collectif signé par le collectif « Citoyens résistants d’hier et d’aujourd’hui ». Que cache donc ce titre au parfum vieillot? Le sous-titre est plus explicite: “Le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944: comment il a été écrit et mis en œuvre, et comme Sarkozy en accélère la démolition.”

Les plus attentifs d’entre vous auront noté la date. Les jours heureux est un texte qui a été écrit alors que la France métropolitaine était encore entièrement occupée, de longs mois avant le Débarquement en Normandie. Ce n’est pas le côté le plus étonnant de cet texte, qui figure dans son intégralité dans l’ouvrage; au reste, ce n’est pas un long texte: une douzaine de pages. Le premier point, c’est qu’il a bel et bien été appliqué après guerre, sinon dans son intégralité, du moins dans les grandes lignes. Et que la France lui doit la plupart des avancées sociales du XXe siècle: retraites, services publics, Sécurité sociale, etc.

La premier tiers de l’ouvrage est consacrée à ce texte, à sa genèse et à sa mise en application. Rien que ça, c’est un film d’aventure. Quelqu’un qui écrirait un tel scénario – un groupe de partisans qui rédige, en pleine occupation ennemie, un texte qui devient une quasi-constitution après-guerre – se ferait renvoyer à ses chères études.

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Fjieri: Endless

D’ordinaire, la notion de rock italien a tendance à évoquer en moi les souvenirs douloureux de minets en boguet Piaggio qui écoutaient du Eros Ramazzotti ou une quelconque abomination du genre. Depuis, un groupe comme VIII Strada a beaucoup fait pour changer mon point de vue et Endless, nouvel album du groupe Fjieri, apporte également sa boule de démolition à cette construction de jeunesse et vaguement xénophobe.

La légende de “Little Boost”

Je vous préviens tout de suite: La légende de “Little Boost” est une bande dessinée anecdotique qui a tout du plaisir coupable. Déjà parce qu’elle est écrite et dessinée par ‘Fane, qui avait repris le Joe Bar’s Team et qui, avec ce nouvel album, reste un peu dans le même créneau (avec Juan à l’encrage et Leprince aux couleurs). Ensuite, parce que l’accroche de départ — Absynthe et Lagribouille, un scénariste et son dessinateur, se retrouvent dans leur propre bande dessinée, qui se déroule au Far-West — est une excuse pour un grand numéro de nawak décalé.

Les Anglo-saxons ont une expression, breaking the fourth wall, qui désigne lorsque les personnages d’une histoire s’adressent directement au public et/ou jouent avec les codes de leur média. Dans le cas de La légende de “Little Boost”, le “quatrième mur” en question passe à la moulinette atomique et est rendu à ses composants primaires. Les deux protagonistes (et leurs adversaires) savent qu’ils sont dans une bande dessinée et doivent user et abuser des codes pour s’en sortir, risquant à toutes les pages une balle perdue, une chute de cheval, le scalpage ou une gamelle à moto.

Entre sa situation de départ absurde, les péripéties rocambolesque, le constant décalage entre les deux protagonistes et leur environnement, ainsi que les situations kaamelottesques (les interactions entre le Marshall et son sergent — qui rappelle étonnamment un certain caporal Blutch), on rit beaucoup à la lecture de cet album. Et puis bon, pour ma part, l’idée de sillonner l’Ouest Sauvage à bord d’une Triumph Spitfire, c’est une peu comme se balader dans un univers med-fan avec un char russe, ça a un petit côté jouissif.

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Sauvons les rôlistes!

Allez, une deuxième petite connerie aujourd’hui, pour ceux qui n’ont pas compris la blague précédente. Bon, OK, elle date d’un peu moins d’un mois, ce qui signifie qu’à l’échelle d’Internet, elle aurait aussi bien pu être peinte sur les murs de Lascaux, mais, n’étant pas un grand fan de Naheulbeuk, ce n’est qu’assez récemment que …

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Lag!

Fucking Lag!

Si ça ne vous fait pas rire, c’est que vous n’avez jamais joué à un jeu de tir à la première personne en réseau. Ou que vous ne comprenez pas l’anglais. Ou que vous n’avez aucun humour. (Message original via Very Demotivational.)

Un lupanar en état de siège

Or donc, hier, on a joué le quatrième épisode de la campagne lupanar, qui est censé être la charnière de la campagne. Sans trop spolier, c’est le moment où les personnages comprennent que, non seulement il y a quelque chose de beaucoup plus gros derrière toute cette histoire de lupanar, mais qu’ils sont en première ligne. Évidemment, tout commence par l’arrivée d’invités au Domaine, avec des desiderata quelque peu contradictoires.

D’un certain côté, le déroulement de la partie a été sans surprise, avec les deux Highlanders (le vrai et le faux; reste à savoir lequel est lequel) à la manœuvre et beaucoup de bons mots et de franche rigolade, mais malgré tout un final tragique et, pour le groupe, un nouveau départ. Tout s’est déroulé à peu près comme je l’avais prévu, à quelques virgules près, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que ça manquait de quelque chose. Quoi exactement, je ne saurais le dire. Ce qui est embêtant.

En fait, je commence à soupçonner que le point faible, c’est le nombre de PNJ à gérer qui, par moment, est proprement astronomique. Je ne sais pas si c’est un défaut de la campagne elle-même ou de moi en tant que déhemme, mais entre les pensionnaires, les visiteurs et les éléments de décor (dirigeants locaux et autres), c’est parfois très difficile à suivre. Surtout quand, comme on me l’a déjà fait remarquer, certains des PNJ ont des noms très similaires.

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Ping

Mercredi a eu lieu un de ces évènements médiatiques dont Apple a le secret, savant mélange de conférence de presse, de présentation pour geeks, de grand-messe et de coup publicitaire. La compagnie y a annoncé de nouveaux iPod (qui m’ont personnellement déçu, mais je dois être une des six personnes au monde à attendre un iPod Classic 240 GB ou plus), une nouvelle version de son Apple TV (qui ne m’intéresse pas) et une nouvelle édition d’iTunes.

Là, déjà, ça m’intéresse plus: iTunes est sans doute un des logiciels qui tourne le plus sur mes machines, même si c’est surtout en tâche de fond; c’est mon jukebox à moi, rempli jusqu’à la gueule de mes disques. Je ne reviendrai pas sur les améliorations d’interface, qui semblent discutables mais qui me touchent peu, mais sur ce qu’Apple qualifie d’innovation majeure: Ping, un réseau social pour les utilisateurs d’iTunes. En fait d’innovation majeure, on dirait surtout une démonstration qu’Apple ne comprend rien aux réseaux sociaux.

Le point principal, c’est que le bidule n’est accessible que via iTunes. C’est par iTunes, pour iTunes, pour les utilisateurs d’iTunes. Et pas iTunes au sens large, non: seulement le magasin en ligne. En gros, Apple essaye de refaire le coup du “moi tout seul contre le monde entier”; c’est clair que, d’une certaine façon, ça a fonctionné avec le Mac (OK, avec moins de 5% de part de marché, tout est relatif, mais le fait que ce soit toujours là après plus de 25 ans dans un secteur hyper-compétitif peut être compris par “ça a fonctionné”).

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Le fond des archives

Après avoir continué à fouiller la Wayback Machine, j’ai fini par retrouver d’autres vieux articles de la deuxième incarnation de Blog à part. Tellement vieux, en fait, que certains appartenaient même à la première incarnation de Blog à part. Ce qui m’a permis de découvrir que mon premier billet date de tout juste sept ans: du 6 septembre 2003, pour être précis.

Satoshi Kon, 1963-2010

La semaine passée, le réalisateur japonais Satoshi Kon est décédé à l’âge de 46 ans,  des suites d’un méchant crabe. Sans trop de surprise, les grands médias francophones n’en ont, à ma connaissance, absolument pas parlé, malgré le fait que Satoshi Kon ait réalisé quelques chef-d’œuvres, comme Perfect Blue, Millennium Actress ou Paprika (pour ne parler que de ceux que j’ai vus).

La raison pour laquelle je reviens sur le sujet après autant de temps, à part le fait que je suis un grand fan de ses films et qu’il mérite qu’on lui rende hommage, c’est à la suite d’un message – le dernier message de Satoshi Kon.

Adieu, monsieur Satoshi Kon et excusez-moi, je crois que j’ai une poussière dans l’œil.

(Photo: Satoshi Kon à Washington, le 14 avril 2007. © Aaron Webb – sous licence Creative Commons NC-SA)

Demians: Mute

Donc, hier, c’était convenu. Aujourd’hui, place à l’audace et à Mute, nouvel album de Demians. Derrière ce nom, un Français du nom de Nicolas Chapel qui a décidé de ne pas faire dans le simple. Déjà, son premier album, Building an Empire (que je pensais avoir chroniqué à l’époque, mais qui a dû disparaître dans les limbes de l’intarweb) était du genre bizarre, entre post-rock dépressif, métal progressif énervé et rock progressif mélancolique à la Porcupine Tree.

Mute est tout cela, mais à la puissance dix. Il y a dans cet album des accents d’Anathema, période A Natural Disaster, dans des morceaux comme “Swing of the Airwaves”, “Hesitation Waltz” et “Feel Alive”. On trouve également des inspirations venues en droites ligne de Devin Townsend (riffs lourds et hurlements), comme le déjà cité “Feel Alive”. Il y a également des périodes plus calmes, atmosphériques, comme “Porcelain” et “Black Over Gold”, qui fait suite aux deux précédents. Mélange d’ambiances, certes, mais beaucoup moins hétérogène qu’il n’y paraît.

Paradoxal, mais envoûtant. Demians ose les mélanges, les influences, les atmosphères – avec un certain brio, d’ailleurs, parce que même si certaines juxtapositions sont surprenantes (l’intro orientalisante d’un très métal “Overhead”), il est rare qu’elles tombent à plat. Je ne serais pas hypocrite (et/ou mesquin) au point de dire que c’est un signe que l’originalité paye toujours, mais dans le cas de Mute, elle paye certainement! Tiens, prenez un morceau comme “Tidal” et son intro quasi-pop, qui semble faire un peu tache au milieu de cet album. Paf! En deux minutes, on ressort les grosses guitares et l’orchestration râpeuse et chaotique. Tout l’album est de cet ordre.

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Yoso: Elements

Comment vendre un disque? Facile: mettez des pointures de groupes mythiques ensemble et faites leur faire un album. Rajoutez une pochette qui repompe l’air de rien certains éléments graphiques de ces mêmes groupes et balancez le tout à grand renforts de pub. C’est la recette Yoso, dont l’album Elements vient de sortir.

On va simplifier: Yoso, c’est des bouts de Yes avec des bouts de Toto et quelques autres musiciens pour remplir les trous. Bon, quand on dit “musiciens de Yes et de Toto”, faut pas se leurrer: les Lukather et autres Howe étant occupés à plus intéressant (ou morts), on a droit à des seconds couteaux: Tony Kaye, Billy Sherwood et Bobby Kimball. Tout ce petit monde a surtout été actif au cours des années 1980, il ne faut donc pas s’étonner si l’ensemble à un fort fumet de style-genre. C’est un supergroupe dans la grande tradition des Asia, GTR ou UK de l’époque.

Faut pas rêver non plus: si l’étiquette “rock progressif” est généreusement appliquée sur l’ensemble, on est bien plus proche du rock mélodique de Toto que des concepts kilométriques façon “Tales of the Topographic Oceans”. Yoso, c’est du rock calibré pour les radios, du hit à la chaîne, une musique profilée dans l’équivalent marketing d’une soufflerie: pénétration optimisée dans les cerveaux disponibles. L’originalité aurait bien voulu être de la partie, on l’a remerciée et on lui a dit qu’on lui écrirait.

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Apocalyptica : 7th Symphony

Donc, ce 7th Symphony est le septième album pour les Finlandais d’Apocalyptica. Que de chemin parcouru depuis les débuts de ce groupe à part, quatuor à cordes (et non, dirait Yvan Delporte, pendaison simultanée) qui faisait des reprises de Metallica au violoncelle ! Sauf que j’ai l’impression qu’après avoir montré la voie, le groupe l’a prise à contresens.

Je soupçonne que s’il y a autant de groupes de métal qui, aujourd’hui, intègrent des instruments classiques dans leur orchestration, c’est un peu grâce à des fondus comme Apocalyptica. Mais, par un curieux phénomène de régression, le groupe est reparti vers un métal plus conventionnel. On a l’impression que, d’un groupe de violoncellistes qui font du métal, Apocalyptica est devenu un groupe de métal avec des invités qui jouent du violoncelle.

Suivant une tendance qui apparaissait déjà dans le précédent album, 7th Symphony fait la part belle aux invités prestigieux, mais ce parterre de stars semble avoir comme effet secondaire de flinguer toute originalité. C’est impressionnant, parce que c’est à peu près systématique : dès qu’on a un « Apocalyptica feat. … », on peut être sûr qu’on va avoir droit à une bonne dose de métal plan-plan.

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Musiques sombres pour jeux sombres

Pikathulhu, du site Terres Étranges consacré aux jeux de rôle d’horreur et à Sombre en particulier, a eu la bonne idée de compiler dans le forum du site (OK, cette partie-là est à mon avis une mauvaise idée, mais passons) une liste de musiques sombres adaptées à des jeux d’ambiance horrifique ou oppressante. Bref, sombre.

Jouer avec sa tête

Écrans jeux de rôle

Lu dans le dernier Charlie Hebdo, cette brève:

Toujours plus fort – Microsoft va lancer en novembre un jeu vidéo sans manette, qui se joue uniquement avec le corps. Et, prochaine étape, le jeu vidéo sans écran, qui se joue uniquement avec le cerveau. On appellera ça un livre.