Il y a des groupes dont la disparition ou l’arrêt provoque un grand vide, vide souvent comblés par des des émules plus ou moins doués. J’ai souvent parlé de Tool, mais dans le cas de Everchild, le nouvel album de Dark Suns, c’est plus du côté de Porcupine Tree qu’il faut regarder.
Il y a des gens chez qui le ouate-de-phoque – WTF pour les intimes – prend des dimensions d’art majeur. Déjà que Porcupine Tree nous avait gratifié de quelques moments bien délirants, mais voici que son batteur, Gavin Harrison, se prend de faire un album intitulé Cheating the Polygraph, où il reprend des titres du groupe à la sauce jazz, façon big band.
Si The Octopus, le précédent album du groupe anglais Amplifier, m’avait perplexifié par son trop grand éclectisme, Echo Street rectifie le tir en proposant une musique bien plus cohérente, empruntant à la fois au rock progressif mélancolique et aux anciens “grands maîtres” du genre, mais au détriment d’une certaine originalité.
J’avoue: j’ai brièvement hésité avant d’acheter Octane Twisted, le nouvel album de Porcupine Tree. Hésité, parce que The Incident, le précédent, ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable; brièvement, parce que Porcupine Tree, quand même!
Bon, c’est pas tout ça d’écrire des sujets qui font exploser mes stats, il est temps de retourner à mon anonymat habituel en reprenant les chroniques de rock progressif avec Grace for Drowning, le dernier album de Steven Wilson.
De deux choses l’une : ou vous êtes fan du style Steven Wilson et ce fort bien nommé Warm Winter de Memories of Machines va vous transporter une fois de plus, ou vous ne l’êtes pas et vous allez passer la journée à lancer hargneusement des fléchettes sur l’effigie du coupable.
Malgré des initiales et un label commun, The Pineapple Thief n’est pas Porcupine Tree et ce nouvel album Someone Here Is Missing est là pour rappeler que s’il y a bien des similitudes entre ce groupe anglais et la bande… Continue Reading →
Visiblement, les Allemands de Crystal Palace aiment prendre leur temps: Reset, leur dernier album en date, est le cinquième en seize ans d’existence et vient sept années après leur précédent (si l’on excepte un bidule acoustique sorti il y a à peine quatre ans – une paille!). Bon, en même temps, ce n’est pas un gros problème, ni même une sorte de record (dans cette catégorie, Starcastle va être dur à détrôner).
Et allez donc, après les plombiers, encore des proggeurs polonais qui viennent manger le pain des, euh… Excusez-moi, je m’égare. Une petite poussée de fièvre brune, il y a un virus qui tourne, ces jours. Bref, Pinkroom est un groupe… Continue Reading →
Ceci n’est pas une chronique musicale comme d’habitude: si je vous parle d’Atlanta, double album en concert du groupe de rock progressif britannique Porcupine Tree, c’est en grande partie pour vous inciter à écouter une bonne œuvre tout en faisant… Continue Reading →
Vous voulez de l’OVNI? Du bizarre, du barré, de l’inclassable? Voici donc Sincère autopsie de la finesse, un album du duo franco-suisse [bleu], qui opère quelque part entre le rock progressif, le rock électronique et le math-rock. Il y a du Porcupine Tree… Continue Reading →
Si le nom de Paul Cusick, multi-instrumentiste, compositeur et producteur britannique, vous est inconnu, c’est un peu normal. Même s’il a déjà collaboré, en tant que musicien, à plusieurs groupes (à côté de son emploi d’ingénieur civil indépendant), ce ne… Continue Reading →
Un des trucs rigolos avec le rock progressif, c’est que c’est très international. À preuve, il y a même des groupes suisses, comme Leech, dont j’ai acheté le dernier album, The Stolen View. Là où ça devient rigolo, c’est qu’il m’a fallu passer par les critiques d’un prozine belge (Prog-résiste, pour ceux qui ne l’avaient pas reconnu) pour en arriver là, alors que c’est un groupe qui tourne depuis près de quinze ans et qui a seulement trois albums à son actif.
À force de vous sortir des groupes aussi improbables, vous allez finir par croire que je vous les invente par pur désœuvrement, mais Mistercake existe non seulement, mais il m’a parlé! Enfin, écrit; du coup, cette critique est un peu une commande, ce qui prouve que, lentement mais sûrement, Blog à part est en train de devenir le site de référence en matière de musiques bizarres, de groupes introuvables venus d’horizons improbables, le Télérama du prog et assimilés, muhahaha!
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