Katatonia: Night is the New Day

C’est à La Citadelle que j’ai découvert ce que je pensais être le nouvel album d’Anathema et qui s’avère être Night is the New Day, le petit dernier des Suédois de Katatonia. À ma décharge, le métal atmosphérique distillé par cette joyeuse bande de dépressif (oui, c’est très con, mais c’est une image que j’aime bien) a de quoi tromper l’auditeur peu attentif.

Katatonia fait partie de ces groupes qui a commencé sa carrière dans un style un rien brutaliste, genre death/doom/black tendance growl, avant d’évoluer vers quelque chose de beaucoup plus mélodique et atmosphérique. Que les métaleux se rassurent, il y a de beaux restes et l’album compte quand même son quota de grosses guitares bien lourdes.

J’aimais bien Anathema, je crois que j’aime encore plus Katatonia – même si je soupçonne que c’est en grande partie dû à la déception causée par le dernier album des Anglais. J’oserais même une filiation avec le rock progressif par le biais des incontournables Porcupine Tree. Le fait est que Katatonia joue plus sur les atmosphères, les ambiances, que sur l’énergie pure.

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Riverside: Anno Domini High Definition

Les trois derniers albums studio de Riverside (ainsi que le Lunatic Soul de leur chanteur, Mariusz Duda), m’ont suffisamment impressionné pour que la perspective du nouvel album, Anno Domini High Definition, éveille un sentiment d’anticipation rare chez un vieux blasé dans mon genre.

Steven Wilson, No-Man et Nosound sont dans un bateau…

Parmi la tonne métrique d’albums de rock prog achetés à Paris, j’avais raflé Insurgentes, de Steven Wilson, Lightdark, de Nosound et Schoolyard Ghosts, de No-Man. Presque deux mois plus tard, je suis encore quelque peu perplexe.

Ces trois albums ont ceci de commun qu’ils représentent une tendance plutôt récente du rock progressif, parfois étiquetée “post-prog” pour sa similitude avec le mouvement post-rock (même si cette étiquette s’applique également à d’autres groupes, comme The Mars Volta ou Pure Reason Revolution; enfin bon, vous savez ce que je pense des étiquettes, depuis le temps).

Le groupe emblématique de cette tendance est sans conteste Porcupine Tree. Enfin, je devrais plutôt dire que le personnage emblématique de cette tendance est Steven Wilson, que l’on retrouve dans Porcupine Tree et… No-Man.

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Office for Strategic Influence: Blood

Croisée de chemins, encore et toujours; décidément, le métal mène à tout, même sans obligatoirement en sortir. Je veux parler ici de l’album Blood, dernier en date de Office for Strategic Influence, OSI pour les intimes, qui se situe au carrefour des influences métal, prog et post-rock, avec un soupçon d’électro et des ambiances musicales des films de John Carpenter.

“Projet” de deux calibres du prog-métal, Kevin Moore (Dream Theater, Chroma Key) et Jim Matheos (Fates Warning), le groupe accueille d’autres pointures du même niveau sur ses albums: Mike Portnoy, Joey Vera, Steve Wilson… du beau linge! Je mets “projet” entre guillemets, parce qu’après six ans et trois albums, ça ressemble de moins en moins à un projet séparé et de plus en plus à un vrai groupe.

Certes, les grands noms ne font pas obligatoirement une grande musique, mais, dans le cas présent, Blood est un album qui n’a pas à rougir de la comparaison avec les deux précédents, le très bon et éponyme Office for Strategic Influence et le plus entendu Free, ni avec l’exceptionnel Dead Air for Radios, premier album de Chroma Key.

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The Pineapple Thief: Tightly Unwound

Progressif, post-rock ou les deux? Post-prog, peut-être? Au grand jeu des étiquettes stylistiques, il y a des groupes qui défient toute catégorisation, pas tant parce qu’il sont dans un genre à eux tous seuls, mais plutôt parce qu’ils sont à cheval entre deux genres raisonnablement bien établis. C’est le cas des Anglais de The Pineapple …

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Wolverine: Still / Frost*: Milliontown

Mes courses de ce samedi m’ont ramenées deux cédés de prog bien de chez bien. Il y a d’abord le “Still” de Wolverine, qui n’implique pas un motard asocial avec un squelette en bourrinium, mais un rock progressif plutôt atmosphérique et sombre, à la Porcupine Tree (mais moins glauque, quand même). Mais il y a …

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Bag of Tricks: Spiderman vs. Shelob

So there was a porcupine tree, frogs and princes, adventurers in Middle-Earth, Nazi Uebersoldaten and some nerd in a red and blue costume. Oh, and Mister Garibaldi, too.

Quite a packed week-end, I tell you!

Last week-end, I bought Stars Die, the latest from Porcupine Tree. “Latest” may not be the best way to describe it, as it’s a compilation of their early efforts. I don’t know how it compares to what they do now, as it’s the first Porcupine disc I get, but I kinda like it. Porcupine Tree can be labeled as progressive rock, the kind of music you never hear all the time on the Radio. The two-disc set packs a weird cross between early Peter Gabriel, Pink Floyd and Ozric Tentacles. Mostly instrumental, with some pieces over ten minutes. Gotta find some more!

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