Breaking Orbit “The Time Traveller”, mon album de l’année 2012

Voilà, c’est dit, c’est fait: The Time Traveller, le premier opus des Australiens de Breaking Orbit, est à mon avis le meilleur album de 2012. Ce n’est pas vraiment faute de concurrence, mais je dois me rendre à l’évidence: c’est un album qui a tourné – et qui tourne encore – sur mes playlists.

Je vais finir par user le fichier MP3. Un indice qui ne trompe pas: il est deuxième de la liste de mes groupes les plus écoutés sur last.fm, depuis que j’ai rejoint le service en août 2009 – et je n’ai l’album que depuis mi-juillet de cette année! En gros, je l’ai plus écouté en moins de six mois que Sonata Arctica en deux ans et demie.

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Dead Can Dance: Anastasis

Or donc, avec cet album Anastasis, Dead Can Dance est de retour, et il y eut moult réjouissances! Si vous ne connaissez pas Dead Can Dance et que vous connaissez des personnes qui ont été rôlistes dans les années 1990, évitez de le leur mentionner si vous tenez à vos rotules.

Dead Can Dance est un groupe fondé en Australie qui joue sur beaucoup de contrastes: une musique d’inspiration médiévales, mais aux sonorités ambiantes électroniques (et plutôt minimalistes), des influences celtiques et orientalisantes et un duo de voix lyriques, masculine (Brendan Perry) et féminine (Lisa Gerrard).

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Atrocity: After the Storm

À la base, l’album After the Storm du groupe allemand Atrocity part d’une bonne idée: faire une sorte de version métal de Dead Can Dance, quelque chose qui surferait sur la vague des groupes de death metal récents qui incluent des éléments de folk celto-amérindien et des ambiances ethniques.

Le problème des bonnes idées, c’est que si la réalisation ne suit pas, ça ne reste que des bonnes idées et, de ce point de vue, After the Storm déçoit quelque peu. Ce n’est pas que l’album soit mauvais, que les musiciens sont des manchots ou que les chanteurs Yasmin et Alexander Krull font tomber les oiseaux à la moindre vibration de leurs cordes vocales, c’est juste que l’ensemble est très inégal et parfois carrément maladroit.

Venant d’un groupe de p’tits jeunes qui débutent, j’aurais compris et peut-être même pardonné, car je suis comme ça: sévère, parfois brutal, mais miséricordieux; c’est mon côté Ancien Testament. Mais, si j’en crois la page MySpace du groupe (qui est raisonnablement bien faite, surtout si on la compare à d’autres du genre), Atrocity existe depuis vingt-cinq ans et a quand même quelques albums sous le harnais. Du coup, j’ai un peu un doute.

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Lugburz: Songs from Forgotten Lands

Parfois, les classifications du métal, c’est bizarre. Prenez par exemple Lugburz (attention! site MySpace qui pique les yeux; je ne plaisante pas) et son album Songs from Forgotten Lands: vendu comme un groupe de death-metal, avec l’imagerie nazgûl qui va bien, le groupe espagnol propose plutôt une musique sombre et folk/ambiente. La seule touche réellement death est les vocaux growlés sur certains morceaux (“Morgul’s Night” ou “Towards the Fields of Pelennor”).

Pour le reste, l’album propose une grande majorité de morceaux instrumentaux et plutôt calmes, plus portés sur l’atmosphère que sur l’énergie pure. S’il y a quelques pistes plus rythmées, comme “Riders of Rohan” ou “Towards the Fields of Pelennor”, on est pas vraiment dans le domaine de la grosse guitare et de la double batterie en folie.

Lugburz, c’est un peu Dead Can Dance dans les Terres du Milieu, avec bruits d’épées et grognements en prime. C’est bien fait, ça met tout de suite dans l’ambiance pour n’importe quelle partie de jeu de rôle med-fan, mais ce n’est hélas pas très original. À un point tel que ça parvient même à me rappeler le Middle-Earth de Bob Catley (voix du groupe Magnum), alors qu’à part le thème, il n’y a pas vraiment de points communs (sinon que c’est également un album très bien fait mais pas très original).

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Qntal: Translucida

C’est totalement par hasard que je suis tombé sur Qntal et leur dernier album en date, Translucida. D’une part, parce qu’il passait chez Burn-Out, le magasin qui me fournit ma dope musicale hebdomadaire et, d’autre part, parce que ce n’est pas exactement le genre de musique qu’on peut s’attendre à entendre dans une boutique dont le fond …

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Elend: A World in Their Screams

Je suis très en retard sur mes critiques musicales: j’ai acheté des wagons de CD ces derniers temps, dont un certain nombre mériteraient amplement une chronique. Avant de revenir dessus, je vais quand même m’attarder sur celui qui m’a sans doute fait la plus forte impression: A World in their Screams, d’Elend.

Quand je parle de “forte impression”, il fait comprendre que la musique est déconseillée aux personnes facilement impressionnables. Cet album est le troisième d’une trilogie et, à mon avis, le plus réussi. Les paroles, murmurées tout au long de l’album, parlent de voyage au pays des morts, de serpents, de ténèbres et de choses qu’il vaudrait mieux ne pas nommer, même grec. Surtout en grec, en fait…

Ça fait un moment que j’ai ce groupe dans le collimateur, depuis leur précédente trilogie, les “Leçons de Ténèbres”. Leur style est une sorte de musique symphonique décalée et angoissante, à mi-chemin entre Dead Can Dance et les bandes originales les plus glauques de John Carpenter (je pense ici surtout à Prince of Darkness, qui a terrorisé des générations de rôlistes). En très résumé, c’est de la musique classique pour goths.

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