Naïve: Remixes

Quand j’ai appris que Naïve avait sorti un nouvel album, j’ai fait des petits bonds partout. Heureusement, ce n’était pas au bureau; j’aurais eu l’air fin. Plus que d’habitude, s’entend. Quand je me suis aperçu que c’était un album de remix – d’ailleurs appelé Remixes – mon enthousiasme a été quelque peu douché.

 

Éclipse 2014

La convention Éclipse, à Rennes, est un de ces événements auquel je suis invité depuis de longues années et auquel je n’ai jamais pu aller, souvent pour cause d’agendas conflictuels (c’est souvent le même week-end qu’Orc’idée). Jusqu’à cette année – et encore, j’ai failli devoir y renoncer à cause d’un concert de Naïve, annulé depuis.

Breaking Orbit “The Time Traveller”, mon album de l’année 2012

Voilà, c’est dit, c’est fait: The Time Traveller, le premier opus des Australiens de Breaking Orbit, est à mon avis le meilleur album de 2012. Ce n’est pas vraiment faute de concurrence, mais je dois me rendre à l’évidence: c’est un album qui a tourné – et qui tourne encore – sur mes playlists.

Je vais finir par user le fichier MP3. Un indice qui ne trompe pas: il est deuxième de la liste de mes groupes les plus écoutés sur last.fm, depuis que j’ai rejoint le service en août 2009 – et je n’ai l’album que depuis mi-juillet de cette année! En gros, je l’ai plus écouté en moins de six mois que Sonata Arctica en deux ans et demie.

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Naïve: Illuminatis

Il est donc là: Illuminatis, le nouvel album du trio de trip-hop métal français Naïve. Il m’attendait bien sagement dans ma boîte à lettres, reçu en pré-commande à mon retour de vacances. À ce stade, je vous dirais bien que, vous qui rentrez ici, abandonnez tout espoir d’objectivité, mais ici, c’est mon blog: vous devriez avoir l’habitude.

Pour ceux qui ne suivent pas – oui, vous deux, dans le fond, ne croyez pas que je ne vous ai pas vus! – l’année passée, Naïve m’avait foutu une énorme baffe musicale avec deux ans de retard et The End, leur premier album. Lorsque Illuminatis a été annoncé, la nouvelle a donné lieu à un gros FUCK YEAH!, ainsi qu’à une interrogation un poil mesquine: serait-il à la hauteur de son glorieux prédécesseur?

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Planquez-vous, Naïve revient!

Il y a quelques mois de cela, je râlais (tel le Genevois moyen) sur le fait que mes deux albums préférés de 2009 n’avaient pas eu de successeurs. Il semblerait qu’au moins un des deux ait entendu ma complainte du pauvre fanboy, puisque Naïve annonce Illuminatis, son nouvel album, pour l’automne de cette année. Je suppose que ma prose est un peu plus facile à appréhender pour des Toulousains que pour des Polonais…

Et, au vu du teaser qu’ils ont mis en ligne ce mardi, ça va envoyer du lourd, du massif et du hors-calibre! Sûr qu’une minute et demie, c’est court, mais il semble évident que le métal progressif mâtiné de trip-hop et d’électro est de retour, avec des renforts.

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Lunatic Soul “Impressions” et Naïve “The End”, mes albums de l’année 2011

Encore une année difficile pour la sélection de mon album de l’année à moi que j’ai, mais j’ai fini par choisir Impressions, de Lunatic Soul, comme album de l’année 2011. C’est un peu un prix “pour l’ensemble de son œuvre” attribué à Mariusz Duda et son orchestre, puisqu’on peut l’y adjoindre Memories in my Head de Riverside, également sorti cette année, ainsi que la prestation de ces derniers au Night of the Prog Festival.

La difficulté du choix a cette fois-ci été double: d’une part, 2011 a quand même été une année riche en nouveautés et découvertes très valables, tels le Communication Lost de Wolverine, Visions de Haken, One de TesseracT ou 3603 battements de Lazuli, pour n’en citer que quelques-uns. Sans parler de Nightwish et son Imaginaerum, déboulant en fin d’année avec la délicatesse habituelle d’un éléphant bourré à l’aquavit.

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Verbal Delirium: So Close and Yet So Far Away

C’est sur la recommandation de Prog-résiste que j’ai acheté l’album So Close and Yet So Far Away du groupe grec Verbal Delirium. Il y a des jours, comme ça, où il me prend de faire une razzia sur les boutiques en ligne sur la seule foi des chroniques de ce vénérable (et vénéré) magazine, avec des résultats parfois contrasté. “Contrasté” est un terme qui s’applique du reste pas mal à cet album, qui alterne morceaux remarquables et œuvres plus banales (voire bancales).

La musique de Verbal Delirium mélange des inspirations rock progressif, métal, rock alternatif, voire pop. Ce qui en soit ne serait pas un mal, si le mélange avait une certaine homogénéité. Ce n’est hélas pas toujours le cas et le moins que l’on puisse dire est qu’il y a parfois des grumeaux qui ont du mal à passer. De façon générale, l’album me rappelle un peu trop certains groupes de prog éphémères des années 1980-1990; disons que, s’ils étaient éphémères, il y avait souvent une bonne raison à cela.

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Naïve: The End

Appeler son premier album The End, il faut le faire et les Toulousains de Naïve l’ont fait. Ils ont fait bien plus que ça et cet album est un des plus enthousiasmants et originaux que j’ai pu écouter depuis un bon moment – grâce aux bons offices de Progressive Area, qui a visiblement le chic pour dénicher des bidules improbables comme je les aime.

Imaginez un mélange entre du métal progressif à la Tool, du post-métal à la Isis, avec des influences trip-hop, électro et orientales. Oui, il faut avoir une bonne dose d’imagination et le trio qui compose Naïve n’en manque pas, ni d’ailleurs de talent. On passez assez facilement des ambiances contemplatives et atmosphériques à des parties beaucoup plus sombres et plus brutales. Témoin “Underwater”, qui aligne les extrêmes en un seul morceau – certes, de huit minutes, mais c’est un peu la moyenne pour cet album.

De l’intro très métal de “To Lose And To Die For” à l’atmosphérique et planant “The End”, en passant par “The Crying Community”, métal prog hanté par des claviers aériens, les ambiances orientales et la voix féminine de “The Shroud”, ou le décapsulant “Your Own Princess”, il n’y a rien à jeter sur The End et très peu qui mérite un demi-fronçage de sourcil. Les musiciens sont à peu près irréprochables et la production solide.

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