Alcest: Kodama

Alcest: Kodama

Pour rester dans la catégorie des albums qui flirtent avec le post-rock et autre chose, le duo français Alcest est un coutumier du genre et son nouvel opus, Kodama, perpétue sa recette post-rock + black-metal + ambiante. Neige et Winterhalter sont toujours aux commandes et si cet album est objectivement un poil plus brutal par …

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Alcest: Shelter

Il était une fois, un jeune homme appelé Neige, qui, avec son compère Winterhalter, faisait du black-métal. Un beau jour, il décida de créer un groupe qui s’appelait Alcest et qui essayait de faire la musique la plus diamétralement opposée que possible. Au cours des années, il créa des albums où les accents de métal disputaient aux élans aériens et, finalement, il créa Shelter.

Breaking Orbit “The Time Traveller”, mon album de l’année 2012

Voilà, c’est dit, c’est fait: The Time Traveller, le premier opus des Australiens de Breaking Orbit, est à mon avis le meilleur album de 2012. Ce n’est pas vraiment faute de concurrence, mais je dois me rendre à l’évidence: c’est un album qui a tourné – et qui tourne encore – sur mes playlists.

Je vais finir par user le fichier MP3. Un indice qui ne trompe pas: il est deuxième de la liste de mes groupes les plus écoutés sur last.fm, depuis que j’ai rejoint le service en août 2009 – et je n’ai l’album que depuis mi-juillet de cette année! En gros, je l’ai plus écouté en moins de six mois que Sonata Arctica en deux ans et demie.

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Alcest: Les voyages de l’âme

Il va falloir encore se creuser les méninges pour trouver comment qualifier la musique du groupe français Alcest pour son nouvel album, Les voyages de l’âme: anti-black métal, post-black métal, shoegaze onirique? En ce qui me concerne, “brillant” vient à l’esprit – et pas seulement pour le jeu de mot avec le morceau “Beings of Light”.

Sérieusement, autant le précédent, Écailles de lune, m’avait un chouïa déçu, autant celui-ci est à placer pas loin du fabuleux Souvenirs d’un autre monde. On y retrouve bien plus clairement cette ambiance faite de riffs et de quelques hurlements pur black-metal, de folk onirique et de post-rock, une musique à la fois lourde et légère, en suspension comme une brume lourde où on devine des formes tantôt merveilleuses, tantôt terrifiantes.

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An Autumn for Crippled Children: Everything

Voici un bien bel album de saison, fait de choses mortes ou mourantes, de paysages gris et de dépression chronique: Everything, de An Autumn for Crippled Children. Ce n’est plus un nom de groupe, c’est une profession de foi!

Ce groupe néerlandais joue clairement dans la cour des grands du post-métal, tendance black, avec une musique en grande partie instrumentale, qui rappelle celle d’Alcest ou de Les Discrets: ambiances mélancoliques alternant avec des passagages rageurs, voix éthérées ou hurlantes, le tout dans une atmosphère brumeuse et hivernale.

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Heretoir

Dans notre série “le black métal mène à tout à condition d’en sortir”, le groupe allemand Heretoir vient de sortir un album éponyme qui navigue dans les mêmes eaux ambiantes et mélodiques que des groupes tels qu’Alcest ou Les Discrets. Ce qui signifie que, techniquement, ils n’en sont pas vraiment sortis – du black métal, donc – même s’il s’agit d’une musique qui cherche plus les atmosphères tourmentées que les avalanches de guitares.

Rassurez-vous, il y en a encore et il ne faut pas attendre très longtemps pour les entendre: dès “Fatigue”, le deuxième morceau de l’album, on sent l’héritage qui remonte, entre le mur de guitares (qui rappelle un peu les productions post-métal) et les hurlements torturés qui se superposent aux vocaux en clair. C’est brutal, mais c’est beau; si Heretoir veut nous raconter une histoire, je doute qu’elle contienne beaucoup de licornes et d’arcs-en-ciel. Ou alors des licornes mortes. Ou mort-vivantes. Enfin bon.

Au reste, il y a énormément de variété dans cette album – variété dans le sens “différents styles musicaux”, bien sûr. Au très métal “Fatigue” succède un “Retreat to Hibernate” qui commence acoustique avant d’être rejoint par les guitares électriques, tout en restant très mélodique, puis par le très court “0” qui contient une collision d’ambiances sonores faites de sons divers et d’extraits de dialogues, avant de retourner dans le métal avec “Weltschmerz”.

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Fen & De Arma: Towards the Shores of the End

Je me suis fait avoir. Au départ, c’est le dernier album de Fen que je voulais acheter; trompé par la pochette, à peu près identique, j’ai pris ce split de Fen et De Arma, intitulé Towards the Shores of the End. Bon, j’aimerais bien que toutes mes erreurs se révèlent aussi positives que celle-là, car dans le genre black métal atmosphérique aux tendances post-rock, l’album est des plus agréables et contient quelques gemmes – forcément noires.

Fen est un groupe britannique, De Arma est suédois et, sur cet album, les deux groupes se succèdent dans une continuité de style qui rend difficile de savoir qui est qui. Pour la cohérence de l’album, c’est une bonne chose, pour l’originalité, je suis moins sûr. La musique n’est pas sans rappeler d’autres groupes du genre, comme Alcest ou Les Discrets, un métal plus porté sur les ambiances que sur les envolées nerveuses, même si ces dernières ne sont pas oubliées, comme le prouve “Soilbound” en intro.

À une exception près (l’instrumental acoustique “Bereft”), les sept morceaux tissent leurs ambiances sur six à neuf minutes; à ce rythme, les deux groupes ont le temps de poser des compositions complexes, souvent remarquables, où chants en clair et hurlements semi-hystériques alternent. Voir le morceau-titre, “Towards the Shores of the End”, un des meilleurs de l’album avec “Crimson Waters Ebbing the Shore” et “Noemata”.

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Kauan: Aava Tuulen Maa

Allez hop! Une nouvelle fournée d’obscure ambiante atmosphérique bizarre borderline métal venue d’ailleurs avec le groupe russe Kauan et son album Aava Tuulen Maa. Originaire de Chelyabinsk, voici un groupe qui ne dépareillera pas entre Agnost Dei et Fromuz, sinon que sa musique est quand même radicalement différente des deux précédents.

La musique de Kauan est à rapprocher des premiers efforts d’Alcest ou même des parties les plus calmes de groupes comme Agalloch en ce sens que c’est un style à mi-chemin entre le folk et le post-rock. Cela donne concrètement une musique atmosphérique, mélancolique, avec des morceaux plutôt long (un peu moins de dix minutes de moyenne) à la construction complexe, accompagnés de chants éthérés en russe.

De façon générale, l’orchestration des morceaux de Aava Tuulen Maa est en grande partie acoustique, mais avec quelques passages plus électriques, comme dans “Fohn” ou certains passages de “Sokea Sisar”. Avant de se lancer dans cette aventure plutôt folk, Kauan avait un passé métal qui ressort assez nettement par moments, mais ce sont quand même les passages atmosphériques qui dominent, hantés notamment par le violon de Lubov Mushnikova (une des deux membres permanents du groupe, avec Anton Belov aux chants, guitares et claviers).

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Les Discrets: Septembre et ses dernières pensées

Si j’étais taquin, en lieu et place de cette chronique sur Septembre et ses dernières pensées, premier album du groupe de post-rock français Les Discrets, je vous dirais bien de prendre mon billet d’hier sur le dernier album d’Alcest et de remplacer noms du groupe et de l’album, tant ils sont similaires. Mais je ne suis …

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Alcest: Écailles de lune

Alors là, normalement, pour commencer ce billet sur Écailles de lune, deuxième album du groupe français Alcest, j’aurais dû vous diriger vers ma chronique du premier (Souvenirs d’un autre monde), sauf que je viens de m’apercevoir qu’il était sur l’ancien blog. Putain, deux ans! Je vais donc vous la faire courte: Souvenirs d’un autre monde était un excellent album et Écailles de lune est son digne successeur.

Il faut dire qu’Alcest est un de ces groupes qui puise ses racines dans le black métal et assimilés et qui, contre toute attente, distille un post-rock mélancolique de toute beauté. Beaucoup de parties instrumentales à la limite de l’acoustique, des chants éthérés et une atmosphère à mi-chemin entre le plombé et l’atmosphérique.

Ce qui change dans cet album, c’est que les racines métal ressortent bien plus que précédemment, notamment avec l’intro de “Écailles de lune pt. 2”, où le chant prend une tournure plus éthérée du tout, ou avec “Percées de lumière”, qui évoque nettement les compositions récentes d’Isis.

Franchement, cet album m’impressionne. Neige, le multi-instrumentiste à l’origine du projet, est une sorte de génie; je ne vois pas comment quelqu’un de normalement constitué peut arriver à se promener avec une telle aisance sur la frontière entre deux genres cousins et pourtant si dissemblables.

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Amaseffer “Slaves for Life”: Mon album de l’année 2008

Cet article est le numéro 3 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

J’ai coutume de penser que les traditions, c’est pour les cons (une coutume étant un peu une tradition, ça vous donne une certaine idée de la hauteur d’une telle déclaration), mais ça ne va pas m’empêcher de sacrifier à celle qui consiste à désigner dans ce blog l’album de l’année 2008. Le choix a été …

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Alcest: Souvenirs d’un autre monde

J’avais cette théorie que, quand un groupe de heavy metal veut évoluer, il devient un groupe de métal progressif et, quand un groupe de death ou de trash veut évoluer, il se met à faire du post-rock. Alcest, projet du multi-instrumentiste français Neige, plutôt connu pour ses compositions brutaloïdes, est une preuve supplémentaire. Souvenirs d’un …

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