Le post-rock sait parfois être explosif. Parfois pas et Sigur Rós est assez typique de l’approche « parfois pas », comme l’atteste leur nouvel album, ÁTTA.
Ça faisait longtemps que je n’avais plus entendu parler de Sigur Rós. Mais dire qu’ils reviennent avec ce Odin’s Raven Magic est exagéré.
Ça fait un petit moment que je me méfie des peuples nordiques: ils sont capables de faire les trucs les plus barrés en matière de musique, du genre croiser jazz et black-metal, produire du rock progressif plus classique que classique ou, au contraire, innover sur ce point, comme le fait le groupe islandais Agent Fresco avec son album Destrier.
Si vous cherchez le contraste maximum avec les derniers albums chroniqués ici-même, ne cherchez pas plus loin que Valtari, le petit dernier de Sigur Rós. Le quatuor islandais, catalogué “post-rock” faute de mieux, nous livre ici une galette dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle donne dans l’ambiante.
C’est sur RPG.net que j’avais vu pour la première fois quelques extraits de ce sympathique petit webcomic, Scandinavia and the World. L’idée de base n’est guère plus compliquée que la représentation des relations entre les pays scandinaves (Danemark, Norvège, Suède, Finlande et Islande) et avec le reste du monde sous la forme 1) de personnages censés représenter chaque pays ou région, 2) de stéréotypes tournés en dérision et 3) d’allusions salaces.
Cet album est un défi. D’une part, pour le support unicode de Wordpress, parce qu’écrire Sigur Rós: Með Suð Í Eyrum Við Spilum Endalaust, ça n’est pas évident (si peu évident que j’ai fait du copier-coller). Pour ceux qui se posent la question: c’est de l’Islandais et ça veut dire “avec un bourdonnement dans les oreilles, nous jouons sans fin”. Concept, hein?
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