Je n’aime pas trop écrire ces chroniques des « Restes du samedi », parce que quelque part, c’est souvent un constat d’échec. Pour moi, donc. Ça signifie que je me suis trompé sur un album qui me semblait intéressant, ou sur un groupe que j’avais apprécié autrefois.

Cette édition-ci est un peu tout cela, avec deux albums de groupes de metal français, Avaland et Equals Infinity, auxquels je n’ai pas accroché, ainsi qu’un retour quelque peu raté vers Sólstafir, groupe que j’avais plutôt bien aimé un temps.

Je me suis intéressé à Avaland et son album, Theater of Sorcery, pour plusieurs raisons qui peuvent se résumer à « metal symphonique français » (et aussi des chroniques plutôt positives, notamment chez Angry Metal Guy).

En fait de metal symphonique, c’est du metal opera et c’est peut-être là le problème. Theater of Sorcery insiste beaucoup sur les vocaux et, d’une part, je ne les trouve pas si exceptionnels que ça et, d’autre part, le reste de la musique pêche un peu. Surtout le côté symphonique qui sonne très « synthés ».

L’ensemble est loin d’être mauvais, il y a des passages plutôt intéressants, mais globalement ça ne m’accroche pas.

Bonus: la vidéo du morceau-titre

Ma perception de Living Gods, d’Equals Infinity, souffre un peu du même problème, en moins aigu. J’ai découvert cet album grâce à une chronique de (feu) Néoprog, attiré par la promesse d’un groupe français de metal progressif mâtiné de diverses influences.

Au final, je soupçonne que la multiplicité des influences en question est le plus gros défaut de l’album. Living Gods manque de cohérence, à mon avis.

Musicalement, ça tient la route – je ne suis pas fan de la voix du chanteur, mais c’est mineur. Les compositions sont généralement solides, avec quelques passages franchement brillants. Mais c’est la juxtaposition de morceaux avec des styles parfois très différents qui me fait décrocher.

Living Gods est sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « The Right Code »

Sólstafir, c’est l’archétype du groupe que j’ai plutôt bien aimé il y a quelques temps, mais que je n’aime plus. Ne me demandez pas pourquoi, mais à l’écoute de ce Endless Twilight of Codependent Love, je sens bien que c’est fini. Un peu à l’image du titre de l’album, d’ailleurs.

Sorti à la fin de l’année passée, l’album du groupe islandais suit leur précédent, Berdreyminn, avec le même genre de musique. On est dans un mélange de prog, de doom, de black-metal et de goth, avec des vocaux clairs et hurlés, en anglais et en islandais.

Auparavant, j’aimais bien le côté Fields of the Nephilim de Sólstafir. Mais aujourd’hui, c’est une ambiance qui est de plus en plus lointaine. Et ce n’est clairement plus suffisant pour moi. Endless Twilight of Codependent Love n’est pas un mauvais album, mais ce n’est plus ma came.

Cela dit, si ça vous intrigue, il est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Her Fall from Grace »

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