C’est rien de dire que d’aller de Genève à la riante métropole de Sankt Goarshausen, non loin du site de la Lorelei, est une expédition : trois changements de train, plus de huit heures de trajet. Rien que du bonheur ! Surtout quand il y a deux ICE qui partent de Bâle vers Frankfurt à dix minutes de distance, que leurs numéros ne sont pas indiqués et qu’on prend le mauvais. Qui ne va pas à Frankfurt Hauptbahnhof, mais à Frankfurt Flughafen et que, suite à des portes bloquées, on rate la correspondance. Rien que du bonheur, je vous dis.
Bref, du coup, on est arrivé en retard. Mais une fois sur place, le site de ce sixième Night of the Prog Festival est juste magnifique : une sorte de vaste amphithéâtre bénéficiant d’une bonne acoustique. Les seuls soucis sonores sont des basses un peu trop enthousiastes et des claviers qui peinent à être entendus dès qu’il ne sont plus tous seuls à jouer. À la vérité, je soupçonne que c’est en grande partie dû à notre choix de FBDM : tout devant, contre la rambarde – et donc à douze centimètres des caissons de basse. La fan-attitude, ça s’assume.
Un des gros défauts du site est qu’il n’existe qu’un seul coin toilettes, ce qui n’est pas toujours évident à gérer après un nombre pas forcément raisonnable de bières. Le site n’a également que deux stands de nourriture, proposant un régime à base de viande (steak ou saucisses) et de frites ; les végétariens n’ont plus qu’à brouter la pelouse, merci pour eux.
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