Pourquoi je ne paierai pas pour les réseaux sociaux
Récemment, plusieurs réseaux sociaux ont annoncé le lancement d’abonnements. En théorie, c’est une bonne idée, mais trop peu, trop cher et trop tard.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Récemment, plusieurs réseaux sociaux ont annoncé le lancement d’abonnements. En théorie, c’est une bonne idée, mais trop peu, trop cher et trop tard.
Infernet est une série d’une douzaine de vidéos sur les réseaux sociaux et les histoires les plus foireuses et/ou inquiétantes qui tournent autour.
Un mème que j’ai récemment republié m’a valu un mini-shitstorm. Je ne conteste pas les erreurs qu’il contient, mais le ton des commentaires.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas lâché un de mes coups de gueule de vieux gauchiste. Heureusement, il y a les gens qui publient de la merde sur Facebook.
Que feriez-vous si, à deux heures du matin, vous découvriez une statue géante au milieu de la rue? April May, elle, appelle son pote vidéaste et ils tournent une vidéo qui, sans qu’ils s’en rendent compte va changer le monde. C’est le début de An Absolutely Remarkable Thing, de Hank Green.
Avant les fêtes, j’ai parlé de mes projets de “selfdogfooding” autour de L’Oasis – en résumé, bosser sur mon blog et, plus généralement, ma présence en ligne, pour tenter de rendre tout ça plus Oasis-compatible. On ne va pas se mentir: la feuille de route que j’avais esquissée alors n’a pas été entièrement respectée.
Aujourd’hui – enfin, hier, mais on ne va pas chipoter – c’est le dixième anniversaire de Blog à part, version Wordpress. Le blog en lui-même, c’est un peu plus compliqué; disons que si c’était une personne, il aurait désormais l’âge légal pour aller boire des bières.
Bon, à force de vous parler de ce projet d’Oasis – communauté pour créateurs décentralisés – il serait peut-être temps que je commence à m’y mettre. Un des principes d’IndieWeb, c’est le “selfdogfooding”, terme dérivé de l’expression américaine “eat your own dog food” et qui consiste à utiliser les produits que l’on développe.
La publication de mon article sur la décentralisation numérique pour créateurs – je simplifie, mais c’est l’idée – a eu un certain écho. Disons qu’avec 150 vues, il est assez loin en tête des articles du mois. Oui, je n’ai somme toute qu’un petit blog.
Peut-on être un créateur et exister sans Facebook – ou n’importe quelle autre grande plateforme centralisée? Il y a un peu moins d’un mois, je parlais de la prise de conscience chez un certain nombre de créateurs que ces grandes plateformes – au premier rang desquelles on trouve Facebook et Google (notamment via YouTube) – avaient une politique qui pouvaient se résumer à “nous ne voulons que vos biens”.
J’ai passé outre mon aversion habituelle pour les médias non-écrits et j’ai visionné la toute récente présentation de Charles Stross au 34e Chaos Communication Congress, intitulée Dude, you broke the future – tout un programme!
Vous avez le droit de dire que je suis un peu trop sur le problème, mais il se trouve que mes dernières réflexions sur les nazis, Internet, les communautés numériques m’a amené à d’autres considérations sur la notion de communautés toxiques.
Aujourd’hui, je pose cette petite chronique sur Surveillance://, livre-guide de Tristan Nitot sur le pistage corporatiste et étatique des utilisateurs sur Internet (entre autre), mais c’est un bouquin que j’ai lu il y a plus d’un mois – lors de mon voyage à Paris pour la Japan Expo, pour être précis.
Il y a quelques semaines, j’avais écrit un article sur le danger à parler de nazis pour tout et n’importe quoi. Depuis, il y a eu Charlottesville. Je pense qu’on peut être d’accord que des zozos qui se baladent avec des brassards à croix gammée, qui hurlent des slogans antisémites et qui font des saluts le bras tendu entrent sans conteste dans la catégorie “nazis”. Et, d’ailleurs, Mike Godwin, l’inventeur du point du même métal, est de cet avis.
Sur ce blog, si je sors un nom comme Mastodon, vous allez immédiatement penser au groupe américain de stoner/prog-metal, surtout qu’ils viennent de sortir un album. Dans le cas présent, Mastodon est un nouveau réseau social – mais rassurez-vous, je parlerai de l’album plus tard.
Le shitstorm à la mode du moment, dans le petit monde du jeu de rôle, est illustré à plus d’un titre par le récent billet de Chuchulain, Le rôliste, pire ennemi du jeu de rôle. Je l’ai connu moins énervé, même quand il jouait un Rowaan; c’est dire.
C’est une tendance que je suis déjà depuis quelques temps: certains de mes contacts ou amis se retirent volontairement, de façon temporaire ou définitive, des réseaux sociaux, le plus souvent face à des attaques violentes ou à une ambiance globalement toxique. Dans le même temps, je lis pas mal d’articles ou de billets d’humeur qui se plaignent que tel ou tel site est de plus en plus un repère de trolls.
La semaine passée, une information m’a fait tiquer: la Chine populaire annonçait vouloir mettre en place un “score citoyen“. Sous ce terme se cache l’idée d’un classement de ses habitants, en utilisant notamment leur activité sur les réseaux sociaux autorisés.
Ceux d’entre vous qui ont de la mémoire (ou un bon moteur de recherche) se souviendront peut-être de mes expériences passées avec Diaspora, le réseau social open-source. Pour être bref, ce n’était pas très positif. Pourtant, depuis quelques mois, j’y suis retourné et je suis actif sur Framasphère, le nœud Diaspora mis en place par Framasoft.
Ça fait un petit moment que je ressasse la phrase (“le slogan” serait plus juste) “si vous ne payez pas pour ce service, vous n’êtes pas le client, vous êtes le produit.” Ça vous agace? Derek Powazek aussi et il le fait savoir via son article I’m Not The Product, But I Play One On The Internet.