The Vicar: Songbook #1

Donc, Songbook #1, de The Vicar… Comment dire? J’avoue, cet album a fait partie de la grande rafle gibertienne de début juillet et je l’ai ramassé dans un réflexe quasi-pavlovien. “Réflexe”, dans ce cas, rime avec “perplexe”.

Le fait est, déjà, que les informations sur l’artiste/groupe/projet sont rares et non, le site officiel n’aide pas vraiment. Il semble qu’il s’agisse d’un sorte de gageure: produire un album sans basse ni batterie; sans section rythmique, en d’autres termes. Je soupçonne que quelqu’un a perdu un pari…

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Progstravaganza I-IX

N’insistez pas: celui-là, je ne vais pas vous le chroniquer en entier! Car Progstravaganza I-IX est un monstre: une compilation de compilations de rock progressif totalisant septante-neuf morceaux et près de dix heures de musique au total!

Mise en ligne par l’agence Prog Sphere Promotions, ce monument (3 GB au format ALAC; je sais, j’ai testé) comprend un mélange de groupes semi-connus et moins connus. J’y ai personnellement retrouvé des noms comme Astra, Birds and Buildings, Deluge Grander ou Fromuz, mais je dois vous avouer qu’il y en a bien la moitié dont je n’avais jamais entendu parler.

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Sirenia: Perils of the Deep Blue

Dans la série des groupes “comme son nom (et sa pochette) l’indique”, aujourd’hui les Norvégiens de Sirenia, dont le nouvel album, Perils of the Deep Blue, est une illustration quasi-parfaite du métal symphonique à voix féminine.

On a droit à tous les arguments du genre: un groupe au taquet derrière une chanteuse à la voix claire et un chanteur alternant voix claire et growls, des thèmes inspirés par les légendes nordiques et la fantasy, et une production à grand spectacle. Le tout donne un album de treize pistes et septante-huit minutes, rien que.

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Leafblade: The Kiss of Spirit and Flesh

En règle générale, je ne suis pas un grand fan du folk progressif, mais The Kiss of Spirit and Flesh de Leafblade m’apparaît comme étant une des meilleures productions du moment et du genre.

Bon, il faut dire aussi que, derrière ce groupe, on retrouve Daniel Cavanagh et Daniel Cardosa, d’Anathema, ce qui se sent sur un certain nombre de morceaux qui, au-delà des ambiances folks, posent des accords doom/métal un peu incongrus, mais finalement pas tant que cela.

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Symphony MétalFest

Ah, Lausanne, terre de festivals… Oui, bon, on rigole, on rigole, mais entre le (défunt, je pense) Stormfest et l’Inferno – pour ne parler que de métal – la ville qui a les dalles en pente se défend plutôt pas mal et le Symphony MétalFest pourrait bien être un nouveau rendez-vous pour les amateurs de métal symphonique, l’année prochaine.

L’idée ne peut que m’enthousiasmer, surtout quand ils annoncent déjà Elferya, groupe vu en première partie d’Eluveitie et dont j’avais trouvé le premier album plutôt pas mal. Si je ne me trompe, il existe déjà un festival similaire sur Lyon, H’elles on Stage, en octobre; avoir un événement similaire en juin, en ouverture de la saison des festivals, me semble une bonne idée.

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The Ocean: Pelagial

J’ai quelque peu hésité avant d’acheter le nouvel album de The Ocean, intitulé Pelagial. Non pas que mes expériences précédentes avec ce groupe de post-métal allemand (avec des vrais morceaux de Suisse dedans) aient été mauvaises, mais ça me paraissait un peu bizarre.

King Crimson: The Power to Believe

J’admets: même si The Power to Believe est le dernier album en date de King Crimson, on ne peut pas vraiment dire que c’est une nouveauté, puisqu’il est sorti il y a dix ans. Mais, comme j’ai profité d’un raid sur Gibert Musique pour le ramasser (les albums du groupe n’étant pour la plupart pas disponibles en numérique) et, rebondissant sur une chronique récente de Ben Felten, j’en profite pour parler également du groupe dans son ensemble.

King Crimson est un des groupes pionniers du rock progressif, dont le premier album, In the Court of the Crimson King, est paru en 1969. Quand je dis “pionnier”, je ne plaisante pas. Évidemment, en près de trente-cinq ans de carrière, la formation a muté un nombre de fois incalculables, mais compte parmi ses membres Robert Fripp (indéboulonnable fondateur), Tony Levin, Trey Gunn, Adrian Belew, Bill Bruford, Greg Lake et bien d’autres. Du beau monde, donc.

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Moon Safari : Lover’s End part III

C’est un tout petit disque que ce Lover’s End part III de Moon Safari, épilogue à l’album Lover’s End. Oui, mais c’est un grand moment de bonheur progressif !

Moon Safari, c’est ce groupe suédois qui donne dans le rétro-progressif à grand spectacle, une version moderne de Yes aux claviers et harmonies vocales spectaculaires. Un peu comme si on avait ajouté aux compositions les plus lumineuses des légendes du prof une production californienne pleine de chaleur.

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This Misery Garden: Cornerstone

J’attendais Cornerstone, premier album du groupe suisse (et même genevois) This Misery Garden, depuis que mon crémier habituel me l’ait chaudement recommandé et que le groupe fasse la première partie de Moonspell à Lausanne (avec Insomnium). Mais j’avoue être un peu déçu; je me suis auto-moubourré…

This Misery Garden  distille un métal atmosphérique sombre, du genre que l’on qualifie souvent de doom pour d’assez bonnes raisons: rythmique lente et lourde, chant guttural invoquant des choses peu réjouissantes. Paye tes antidépresseurs!

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The Tangent: Le Sacre du Travail

Sacré The Tangent! Fidèle au poste, toujours là quand il s’agit de faire du rock progressif à la façon des années 1970 (ce groupe faisait du rétro-prog avant que ça ne devienne cool, si tant est que cela ne l’ait jamais été) et des concept-albums abscons, comme Le Sacre du Travail, ode caustique et symphonique à la vie moderne.

Pour faire un album de The Tangent, c’est assez simple. Prenez une bonne mesure de Genesis, autant de Yes, quelques pincées d’autres groupes de rock progressif de la même époque, ajoutez-y un peu de recul et un grain de sel; mélangez bien le tout: quand ça fait des grumeaux, c’est beaucoup moins bon. Servez chaud!

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The Mars Chronicles

Hommage à Ray Bradbury? J’ai des doutes sur le fait que l’intéressé (qui est récemment mort d’autre chose) ait été très porté sur le métal progressif – certes très intéressant à l’aune de ce premier EP éponyme – de The Mars Chronicles.

Dans les cinq titres de l’album, à l’écoute gratuitement sur Soundcloud (et en vente en numérique chez les suspects habituels), le groupe français (qui regroupe tout de même d’anciens membres d’Opram, Myrath et Eths) nous propose un métal progressif péchu et bien travaillé, mais qui manque peut-être d’originalité.

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Borderline Syndrome: Stateless

Il y a des fois où je me dis que je suis trop influençable, comme par exemple quand j’achète l’album d’un groupe grec totalement inconnu – en l’occurrence Stateless, de Borderline Syndrome sur la seule foi d’une chronique lue je ne sais même plus où (sans doute Progarchives).

Je soupçonne que le mot-clé a dû être “King Crimson”, mais rien n’est mois sûr, parce que cet album mélange pas mal de sonorités différentes. On a du rock progressif classique à vocaux féminins, du métal progressif à la The Gathering (période Mandylion) et, effectivement, des pistes à la King Crimson qui tiennent beaucoup du pétage de plomb organisé.

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Orphaned Land: All Is One

La troisième baffe de ce mois de juin, remarquablement riche en sortie de qualité, c’est All Is One, le nouvel album de Orphaned Land. Le groupe de métal le plus susceptible d’obtenir un Prix Nobel de la Paix est de retour avec son habituel mélange improbable de métal symphonique et de musique traditionnelle moyen-orientale.

Bon, je dois quand même avouer que, dans l’ensemble et de mon point de vue, c’est quand même une pointure ou deux en-dessous de Coal ou d’Altered State – ce qui situe tout de même l’album dans le pourcentage qualitatif supérieur.

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TesseracT: Altered State

Les Anglais de TesseracT étaient sur ma liste des groupes à surveiller de près depuis One, leur impressionnant mais foutraque premier album. Altered State, qui vient de sortir, confirme que, dans le petit monde parfois un peu étriqué du rock et du métal progressif, il est possible de sortir des sentiers battus et produire quelque chose de neuf.

Le métal progressif de TesseracT s’apparente beaucoup aux formes les plus mélodiques du djent (le style lancé par Messhugah); en fait, cet album me rappelle beaucoup le très impressionnant Februus de Uneven Structure, mais en plus mélodique.

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Flicker: How Much Are You Willing to Forget?

Si vous n’aimez pas le rock progressif et, plus précisément, le néo-prog, passez votre chemin! Parce que ce How Much Are You Willing to Forget?, premier album du groupe britannique Flicker, est tellement représentatif du genre que c’en est presque douloureux.

Presque. Parce malgré le fait que les compositions sont tellement clichés qu’on s’attendrait presque à les entendre sur une compilation d’inédits de Twelfth Night ou IQ, ça reste très bien fait. Du coup, c’est un album qui demande une certaine indulgence, quand on connaît et qu’on aime le néo-prog.

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Alms: Beyond

Le FBDM de Mike Oldfield a encore frappé, cette fois avec Beyond, un mini-album instrumental du projet ALMS – autrement dit, du multi-instrumentiste espagnol Aitor Lucena – via une chronique plutôt positive parue dans Progarchives.

Je serais moins enthousiaste. Disons les choses ainsi: avec Beyond, ALMS démontre une grande quantité de bonnes idées, mais également beaucoup de mauvaises, ainsi que de quelques faiblesses flagrantes d’exécution. Je n’ai rien contre les groupes d’une seule personne, mais là, ça s’entend quand même un peu trop.

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Jupiter Society: From Endangered to Extinct

Accrochez-vous à vos tachyons: Jupiter Society revient! Et, si la nouvelle a de quoi réjouir, eux ne sont pas contents. From Endangered to Extinct est un concept-album de métal symphonique progressif sur une thématique de science-fiction: l’anéantissement de l’humanité par un ennemi implacable.

Le chairman Carl Westholm a de nouveau réuni autour de sa personne une belle brochette de musiciens de talents venus de groupes aussi divers que Candlemass, Carptree, Therion ou Devin Townsend. Cet équipage a mis ses capacités au service d’une musique qui rappelle les meilleures heures de Ayreon/Star One, en moins grandiloquent.

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