Moon Safari: Himlabacken vol. 1

En ces jours où la brume et le froid reviennent et où les nuits s’allongent, il est bon de pouvoir compter sur le rock progressif solaire d’un groupe comme Moon Safari, qui nous revient avec Himlabacken vol. 1, leur nouvel album. Encore qu’on pourrait dire qu’à l’instar de la météo de ce début d’automne, cet album réserve d’excellents moments, mais également quelques douches froides.

Ceux qui me lisent depuis un moment savent que j’éprouve une tendresse toute particulière pour ce groupe suédois, qui nous livre régulièrement un rétro-progressif de très haute qualité, marqué non par un groupe en particulier, mais par une ambiance: celle de la fin des années 1960 et du flower power – enfin, c’est comme cela que je l’interprète.

Lire plus

Moon Safari : Lover’s End part III

C’est un tout petit disque que ce Lover’s End part III de Moon Safari, épilogue à l’album Lover’s End. Oui, mais c’est un grand moment de bonheur progressif !

Moon Safari, c’est ce groupe suédois qui donne dans le rétro-progressif à grand spectacle, une version moderne de Yes aux claviers et harmonies vocales spectaculaires. Un peu comme si on avait ajouté aux compositions les plus lumineuses des légendes du prof une production californienne pleine de chaleur.

Lire plus

Night of the Prog Festival

Décidément, il est dit que je vais passer mes mois de juillet en Allemagne! Cette fois-ci, pas pour le travail, même si je risque tout aussi peu de dormir: le sixième Night of the Prog Festival, qui se tient dans la Lorelei, affiche un tel programme que j’ai acheté les billets avant de discuter.

Pendulum “Immersion”, mon album de l’année 2010

Il y a des années où le choix de ce que je considère comme l’album de l’année va de soi: 2009, par exemple, avec Idmen d’Indukti. Oui, je sais, j’en parle de nouveau et c’est purement gratuit, mais pour moi c’est carrément l’album de la décennie. Certes, mais quid de 2010? Là, c’est beaucoup plus rude: aucun album ne se détache particulièrement du lot.

Si je consulte les chroniques de cette années – plus de cent, quand même – je vois bien Moon Safari avec [blomljud]; pas de bol: il date de 2008 et son successeur, Lover’s End, n’est pas à la hauteur. À part ça, il y a bien quelques belles surprises: dans le power-métal symphonique, Blind Guardian a fait très fort avec son At the Edge of Time – sans doute un des albums que j’ai le plus écouté cette année. J’ai été également soufflé par Dimmu Borgir, groupe que je considérais comme un chancre du black métal inécoutable jusqu’à ce que je jette une oreille sur Abrahadabra.

Lire plus

Moon Safari : Lover’s End

Dire que j’attendais ce nouvel album de Moon Safari, Lover’s End, est une litote. Hormis le fait que ça me permet de placer le mot « litote » dans une de mes chroniques, la raison de cette attente est à mettre au crédit du somptueux [blomljud], précédent opus du groupe suédois, que j’avais découvert plus tôt dans l’année, mais avec deux ans de retard.

Le gros défaut de ce genre d’attente, c’est qu’elles sont du bois dont on fait les déceptions. Ce qui est une métaphore douteuse, mais passons. Car, si Lover’s End est assurément un très bon album de rock progressif, je lui reprocherais volontiers un manque de folie. Les Suédois ont troqué le foisonnement foutraque et souvent jouissif de leurs précédents albums pour une musique plus posée, plus léchée, mais moins enthousiasmante.

Au reste, est-on vraiment sûr que ces Suédois sont de vrais Suédois de souche et non d’infâmes Californiens immigrés, transfuges d’un avatar méconnu des Beach Boys, convertis au rock progressif par on ne sait quelle épiphanie et qui viennent manger les meubles en kit des vrais Suédois de souche ?

Lire plus

Moon Safari: [blomljud]

Cette fois, je ne vais pas vous faire le coup de “Moon Safari est un groupe génial et [blomljud] un excellent album et on ne m’avait rien dit”. Pas parce que ce n’est pas vrai, mais parce que je le savais depuis un petit moment (l’album est sorti en 2008 et un peu tous les critiques de rock prog étaient très enthousiastes; les extraits que j’en avais entendu semblaient le confirmer), mais parce qu’il m’a fallu un petit moment pour mettre la main sur l’album. Également parce qu’il serait bon que je me renouvelle un peu, d’ailleurs.

Je ne vais pas prolonger le suspense très longtemps – d’autant plus que je l’ai déjà dit dans le paragraphe précédent – et affirmer que [blomljud] (“le chant des fleurs” en suédois) est effectivement un excellent album de rock progressif. Moon Safari, avec ses faux airs de clone de Yes, propose en fait une musique qui s’inspire tout autant de la bande à Steve Howe, Jon Anderson et consorts et de ses confrères en progeries dinosauriennes des temps anciens que de groupes plus récents, comme le néo-prog des débuts de Pendragon, IQ ou Marillion. Le mot-clé étant “s’inspire de” et non “repompe éhontément”.

Ne nous leurrons pas non plus: Moon Safari n’est pas le groupe le plus original qu’ait pondu le rock progressif ces dix dernières années et, par moment, les influences que je mentionnais précédemment peuvent se faire fort présentes. Mais, sur l’ensemble de l’album – et [blomljud] ne fait pas moins de cent minutes –  ce ne sont que quelques instants: telle harmonie vocale, tel solo de clavier.

Lire plus