RPWL: Wanted

Dans la série “que vais-je bien pouvoir dire de cet album?”, aujourd’hui c’est au tour de Wanted, le dernier album du groupe allemand de néo-prog RPWL. Comme souvent, le problème est que l’album n’est pas assez mauvais pour que je le descende en flammes, pas assez moyen pour que je l’ignore et pas assez bon pour que je l’encense.

RPWL: Beyond Man and Time

J’aime bien RPWL. C’était déjà le cas avant, avec leurs albums World Through My Eyes et The RPWL Experience, ça l’était encore plus depuis leur prestation satirique au Night of the Prog et c’est un fait définitivement acquis avec Beyond Man and Time, leur nouvel album studio.

RPWL, c’est du rock progressif à tendance néo-prog sans prise de tête: une part Genesis (pour les claviers), une part Marillion époque Fish (pour certaines ambiances et les guitares), une part Pink Floyd des derniers albums (pour la voix de Yogi Lang et les ambiances mélancoliques). Transposé sur Beyond Man and Time, ça donne un album d’un fort beau gabarit: onze morceaux pour septante-quatre minutes.

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Haken / Vanden Plas / RPWL / iQ / Dream Theater / Anathema au festival Night of the Prog VI

Cet article est le numéro 3 d'une série de 3 intitulée Lorelei 2011

Deuxième journée du Night of the Prog Festival, le 9 juillet 2011: des remplaçants de luxe, des p’tits jeunes qui boîtent, des vieux de la vieille et des Belges en folie.

Night of the Prog Festival

Décidément, il est dit que je vais passer mes mois de juillet en Allemagne! Cette fois-ci, pas pour le travail, même si je risque tout aussi peu de dormir: le sixième Night of the Prog Festival, qui se tient dans la Lorelei, affiche un tel programme que j’ai acheté les billets avant de discuter.

Deventter: Lead… On

Un nouveau jour, un nouveau groupe de métal progressif venu du bout du monde: le Brésil a beau ne pas être un pays réputé pour ce genre de musique (et le premier qui me parle d’Angra, je le traite de vieux con), c’est la patrie de Deventter, dont je suis en train d’écouter le deuxième album, Lead… On.

En fait de métal progressif, Deventter est à mi-chemin entre le rock prog énervé et le métal prog pur et dur, avec des sonorités bien rugueuses au service de compositions complexes. En attaque, “O.M.T.”, “6000” et “Bunkers & Bankers”, trois brûlots entre six et huit minutes chacun, posent d’emblée le ton: on n’est pas là pour plaisanter et l’aspect progressif n’est en aucun cas une excuse pour donner dans la concession mielleuse. Par certains côtés, ça rappelle un peu Pain of Salvation.

Après un tel déploiement de puissance, il est assez étonnant de voir arriver des bluettes marillionesques telles que “Reflected” ou “All Rights Removed”. On a presque l’impression d’écouter un split-album avec RPWL, ça surprend. Pas que le groupe se montre particulièrement manchot dans l’exercice, au contraire, mais le contraste est plutôt brutal.

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Blind Ego: Numb

Blind Ego: Numb

Blind Ego est le projet “solo” de Kalle Wallner, guitariste de RPWL, et son album Numb est un surprenant mélange d’influences prog et néo-prog. Le plus surprenant est que ce mélange, loin d’être un assemblage douteux de pompages musicaux plus ou moins inspirés, possède une personnalité propre qui est intéressante.

Ceci expliquant sans doute cela, on retrouve sur l’album des noms de musiciens comme John Mitchell (It Bites, Arena et Kino), Paul Wrightson (Arena) et John Jowitt (IQ, Jadis et Arena aussi; tiens tiens…).

Ce n’est du coup pas très étonnant que plusieurs morceaux sonnent comme de l’IQ , avec une touche métal prononcée. On est cependant loin des mélodies rentre-dedans d’Arena; Blind Ego fait plus dans l’introspectif – il y a aussi une influence Porcupine Tree notable, mais je suppose que c’est l’époque qui veut ça.

Numb propose une palanquée de morceaux (onze au total) aux titres monosyllabiques, qui sont à prendre sur la durée: aucun ne sort réellement du lot, mais tous ont au moins un petit quelque choses, une touche de génie plus ou moins claire qui apparait après plusieurs écoutes. Ce n’est pas le grand essorage de neurones, mais plus une balade dans un paysage connu, mais qui révèle quelques surprises bien senties à qui sait faire attention.

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Genesis: Calling All Stations

Pas tout jeune, cet engin: Calling All Stations est le dernier album studio de Genesis, sorti en 1997. Probablement échaudé par la bordée de critiques négatives lues à l’époque, je ne l’avais pas acheté à sa sortie et c’est en le trouvant dans un bac à solde à un prix dérisoire que j’ai décidé de sauter le pas.