J’aime bien RPWL. C’était déjà le cas avant, avec leurs albums World Through My Eyes et The RPWL Experience, ça l’était encore plus depuis leur prestation satirique au Night of the Prog et c’est un fait définitivement acquis avec Beyond Man and Time, leur nouvel album studio.
RPWL, c’est du rock progressif à tendance néo-prog sans prise de tête: une part Genesis (pour les claviers), une part Marillion époque Fish (pour certaines ambiances et les guitares), une part Pink Floyd des derniers albums (pour la voix de Yogi Lang et les ambiances mélancoliques). Transposé sur Beyond Man and Time, ça donne un album d’un fort beau gabarit: onze morceaux pour septante-quatre minutes.