Il y a des années où le choix de ce que je considère comme l’album de l’année va de soi: 2009, par exemple, avec Idmen d’Indukti. Oui, je sais, j’en parle de nouveau et c’est purement gratuit, mais pour moi c’est carrément l’album de la décennie. Certes, mais quid de 2010? Là, c’est beaucoup plus rude: aucun album ne se détache particulièrement du lot.
Si je consulte les chroniques de cette années – plus de cent, quand même – je vois bien Moon Safari avec [blomljud]; pas de bol: il date de 2008 et son successeur, Lover’s End, n’est pas à la hauteur. À part ça, il y a bien quelques belles surprises: dans le power-métal symphonique, Blind Guardian a fait très fort avec son At the Edge of Time – sans doute un des albums que j’ai le plus écouté cette année. J’ai été également soufflé par Dimmu Borgir, groupe que je considérais comme un chancre du black métal inécoutable jusqu’à ce que je jette une oreille sur Abrahadabra.
Sinon, 2010 aura été pour moi l’occasion de découvrir des rivages plus dansants, à commencer par R.E.T.R.O de Mind.In.A.Box ou le crossover post-rock/électro 65daysofstatic et son We Were Exploding Anyway. Et surtout Immersion, de Pendulum, avec son drum’n’bass aux accents rock prononcés – j’avais lancé comme boutade que c’est du drum’n’bass progressif.
En fait, et juste par esprit de contradiction, je vais décréter que c’est ce dernier album qui est mon album de l’année. Merci donc à Pendulum pour cet Immersion; si j’étais d’humeur biblique, je dirais qu’il a presque valeur de baptême.
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