Les restes du samedi: Comedy of Errors, Lion Shepherd

Comedy of Errors, Lion Shepherd

Pour cette édition des restes, deux albums de rock progressif – ou peu s’en faut – qui sont plaisants, mais qui peinent à m’enthousiasmer pour des raisons différentes: Comedy of Errors et Lion Shepherd. C’est le genre d’album sur lequel j’ai du mal à écrire le minimum syndical, mais qui reste plutôt bien fait.

 

North Atlantic Oscillation: Fog Electric

Si Fog Electric, le nouvel album des Écossais de North Atlantic Oscillation, était – par les hasards de l’alphabet – le premier de ma playlist à nouveautés, il m’a fallu un moment pour en faire suffisamment le tour et le chroniquer ici.

La raison en est que le rock progressif atmosphérique du groupe a cette curieuse capacité à rentrer par une oreille et ressortir par l’autre sans me laisser une impression durable. Curieuse et agaçante, car si Fog Electric est dans l’ensemble un album agréable et original par certains côtés, il utilise tout de même beaucoup de recettes très, voire trop courantes.

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Brave

Vous aurez peut-être noté que ce blog accueille pas mal de chroniques sous l’appellation “séance rattrapage DVD”. La raison en est que beaucoup de films – notamment des dessins animés – tendent à rester à l’affiche au ciné pendant trop peu de temps pour que je puisse les voir dans de bonnes conditions (une séance en VF 3D à 11 h du matin ne compte pas). C’est le cas de Brave, la production la plus récente des studios Pixar.

Brave, c’est quand même le plus Disney des Pixar que j’ai vu jusqu’à présent: il implique une princesse adolescente, des animaux (plus ou moins) mignons, un contexte ethniquement typé et des chansons. Merida, fille unique d’un roi écossais qui a unifié les clans locaux, s’enfuit pour éviter un mariage arrangé et cherche l’aide d’une sorcière.

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Citizen Cain: Skies Darken

Il y a le bon rétro-progressif et le mauvais rétro-progressif. Le mauvais rétro-progressif, il fait rien qu’à copier les vieux groupes de années fastes du prog: Yes, Genesis, Pink Floyd, etc. Le bon rétro-progressif, il fait pareil, mais c’est bon. Tout ceci pour vous dire que Skies Darken, dernier album en date du groupe écossais Citizen Cain, entre plutôt dans la seconde catégorie.

Citizen Cain fait partie de ces groupes qui, visiblement, ont derrière eux une carrière kilométrique (genre vingt ans depuis le premier album, trente si on compte leurs débuts effectifs) et dont je n’entends parler que maintenant, au hasard de critiques dithyrambiques, notamment sur Prograchives. Du coup, je suis assez mal placé pour comparer avec leur production passée, mais ce que je puis dire, c’est que si elle est à l’image de cet album, c’est du lourd!

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“Le carnet noir”, de Ian Rankin

Je viens de finir Le carnet noir, de Ian Rankin. Ce n’est pas un recueil de bêtises pour rôlistes, mais un polar qui se passe à Edinburgh, en Écosse.

Le héros est un flic à moitié loser, qui se retrouve à enquêter sur une vieille affaire d’hôtel incendié où on a retrouvé un cadavre. Il y a un côté Chabrol, pour l’ambiance glauque de la ville de province avec ses notables plus ou moins véreux et ses secrets cachés. Il y a un petit côté rock n’roll avec un sosie d’Elvis et des étudiants qui écoutent les Stones. Il y a surtout un gros côté polar.

Mon plus gros problème est que je ne croche pas à l’ambiance polar. La lecture est dans l’ensemble plaisante et l’intrigue tient à peu près debout, mais j’ai du mal à me passionner pour cela. J’ai aussi du mal avec certains côtés de la traduction: si, dans l’ensemble, le style est alerte et agréable, il utilise des transpositions franchouillardes (notamment de noms de magasins) qui jurent dans le paysage écossais.

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