Il y a des groupes comme ça, qu’on a beaucoup aimé un temps et qui, à chaque nouvel album, provoquent un sentiment ambivalent, mêlant anticipation et crainte d’être déçu. L’illustration du jour, c’est Pendragon et son Men Who Climb Mountains.
Aujourd’hui, quand on s’intéresse au rock progressif, il est difficile d’ignorer Neal Morse: ancien de Spock’s Beard, colonne vertébrale de Transatlantic, compositeur chrétien engagé et virtuose des claviers. Avec son nouvel album, The Grand Experiment, sorti sous le nom The Neal Morse Band, il s’essaye à un exercice nouveau.
Découvert via contact direct dans ma boîte mail – c’est beau, la gloire! – Sarin est un groupe canadien qui, avec Burial Dream, s’affiche dans le post-métal à la Isis/Cult of Luna. L’exercice est un peu casse-gueule, en ce que le genre a déjà été balisé dans les grandes largeurs par les deux pointures précités et quelques myriades d’autres, mais ces petits jeunes de Toronto se débrouillent plutôt pas mal.
Des Français qui font du post-rock, je n’en connais pas beaucoup; c’est une des raisons qui m’a poussée à m’intéresser au groupe breton Corbeaux et à leur album Hit the Head, recommandé par Fred Bezies.
Beardfish est un groupe qui provoque chez moi des réactions bizarres: je me dis « mouaibof, un album qui s’appelle +4626-Comfortzone, pourquoi j’achète ce truc déjà? » et, quand je l’écoute, je me rappelle pourquoi. En clair, si je ne suis pas un grand fan de ce supergroupe suédois de rock progressif tendance rétro, leurs compositions sont suffisamment bien balancées pour susciter chez moi un enthousiasme certain.
Un titre comme We Meet the Last Time, Then Departure, du groupe Summer Fades Away, apprendra à l’initié deux choses: d’abord qu’il s’agit de post-rock et, ensuite, que l’anglais n’est probablement pas leur langue maternelle.
Autre découverte à mettre au crédit de Fred Bezies, le quatuor new-yorkais Oneironaught avait, sur le papier, beaucoup pour me plaire avec leur album Enlist Today!: du rock psychédélique mâtiné de prog (à moins que ce ne soit le contraire).
Audrey Horne – dont le nouvel album, le bien nommé Pure Heavy, vient de sortir – est un groupe norvégien qui a décidé de ressusciter l’esprit des groupes de hard-rock des années 1970 avec un son contemporain. C’est plutôt une bonne idée, mais ce qui m’ennuie, c’est que c’est déjà ce que j’ai écrit pour le précédent, à peu de choses près. Et celui d’avant, aussi.
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