Haelo: Ageusia

J’ai connu – et même récemment chroniqué – des premiers albums bien moins convaincants que ce Ageusia de Haelo: dans le genre métal progressif de haut vol, ça me rappelle Breaking Orbit, c’est dire! Merci (une fois encore) à Prog-résiste pour la découverte!

Quintet hongrois actif, dans sa configuration actuelle, depuis 2007, ils nous propose avec cet album un métal progressif moderne, empruntant au djent, au nu-métal à la Linkin Park (et une voix très semblable) et au power-métal façon Threshold, avec des lancées électro. En d’autres termes, ça poutre!

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Tristania: Darkest White

Dans le petit monde merveilleux du métal symphonique, Tristania semble véritablement être un cas à part et son nouvel album, Darkest White, le prouve une fois de plus. En gros, si vous vous attendez à un énième clone de “Within Epic Wish”, vous allez être déçu: certes, il y en a aussi, mais pas que.

Ce qui caractérise Tristania, à mes oreilles, c’est une certaine forme d’éclectisme: si la musique du groupe est centrée sur son créneau originel du métal symphonique, elle se permet des écarts vers le doom gothique ou le métal progressif que peu de ses congénères osent même considérer.

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Amaze Knight: The Key

J’imagine que ce doit être de plus en plus difficile de se faire un nom dans la musique en général et dans le métal progressif en particulier. Pourtant, le groupe italien Amaze Knight propose, avec The Key, un album qui pourrait bien y contribuer.

Découvert grâce à la dernière livraison de Prog-résiste, le métal progressif que propose Amaze Knight n’est pas à proprement parler très original, empruntant assez largement aux canons du genre (= Dream Theater), mais également lorgne du côté du Fates Warning des débuts et propose également des passages en acoustique d’une grande délicatesse.

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Bader Nana: Wormwood

Ah ben tiens: du rock progressif libanais, ça manquait à ma collection! L’artiste en question s’appelle Bader Nana et l’album dont je compte vous causer aujourd’hui est Wormwood, même si ce n’est pas son plus récent.

Enfin, quand je dis “rock progressif libanais”, il faut surtout lire “rock progressif”; le côté libanais (ou koweïti, puisqu’il habite au Koweït) de la chose est assez peu sensible à l’écoute. Sur Wormwood, la musique de Bader Nana est un rock progressif moderne, entre néo-prog et métal progressif.

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Shining+Enslaved: Armageddon Concerto

Je crois qu’il n’y a qu’en Norvège qu’un festival de jazz invite deux groupes de métal extrême, Shining et Enslaved, pour créer une composition originale d’une heure et demie qui s’appelle Armageddon Concerto. Certes, je sais bien qu’en là par chez nous, on a un festival dit “de jazz” qui invite Yes ou Alice Cooper, mais ce n’est pas le même calibre.

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Shining: One One One

Je plaide l’erreur de casting. J’entends par là que je ne sais pas très bien ce qui m’a poussé à acheter One One One, album du groupe norvégien Shining (oui, c’est bien ce que dit le logotype sur la pochette; moi aussi ça m’a surpris: j’hésitais entre shogun et shinobi).

En fait, je soupçonne que c’est sur l’achat s’est fait sur la base d’une chronique parue sur Progarchives, le genre à me promettre une expérience musicale à nulle autre pareille. Pour le coup, je ne peux qu’être d’accord, parce que mélanger jazz, rock progressif et métal extrême, c’est en effet assez unique.

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Until Rain: Pandemic

Profitant d’une annonce des collègues de Progressive Area (“collègues”, car il leur arrive de reprendre certaines de mes chroniques), j’ai découvert le groupe de métal progressif grec Until Rain au travers de leur récent EP, Pandemic (ainsi que de leur premier album studio, The Reign of Dreams).

Until Rain propose un métal progressif qui rappelle pas mal celui du Fates Warning des débuts, notamment au niveaux des vocaux et des ambiances épiques, voire bibliques. C’est surtout marquant sur The Reign of Dreams.

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The Ocean: Pelagial

J’ai quelque peu hésité avant d’acheter le nouvel album de The Ocean, intitulé Pelagial. Non pas que mes expériences précédentes avec ce groupe de post-métal allemand (avec des vrais morceaux de Suisse dedans) aient été mauvaises, mais ça me paraissait un peu bizarre.

The Mars Chronicles

Hommage à Ray Bradbury? J’ai des doutes sur le fait que l’intéressé (qui est récemment mort d’autre chose) ait été très porté sur le métal progressif – certes très intéressant à l’aune de ce premier EP éponyme – de The Mars Chronicles.

Dans les cinq titres de l’album, à l’écoute gratuitement sur Soundcloud (et en vente en numérique chez les suspects habituels), le groupe français (qui regroupe tout de même d’anciens membres d’Opram, Myrath et Eths) nous propose un métal progressif péchu et bien travaillé, mais qui manque peut-être d’originalité.

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Borderline Syndrome: Stateless

Il y a des fois où je me dis que je suis trop influençable, comme par exemple quand j’achète l’album d’un groupe grec totalement inconnu – en l’occurrence Stateless, de Borderline Syndrome sur la seule foi d’une chronique lue je ne sais même plus où (sans doute Progarchives).

Je soupçonne que le mot-clé a dû être “King Crimson”, mais rien n’est mois sûr, parce que cet album mélange pas mal de sonorités différentes. On a du rock progressif classique à vocaux féminins, du métal progressif à la The Gathering (période Mandylion) et, effectivement, des pistes à la King Crimson qui tiennent beaucoup du pétage de plomb organisé.

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TesseracT: Altered State

Les Anglais de TesseracT étaient sur ma liste des groupes à surveiller de près depuis One, leur impressionnant mais foutraque premier album. Altered State, qui vient de sortir, confirme que, dans le petit monde parfois un peu étriqué du rock et du métal progressif, il est possible de sortir des sentiers battus et produire quelque chose de neuf.

Le métal progressif de TesseracT s’apparente beaucoup aux formes les plus mélodiques du djent (le style lancé par Messhugah); en fait, cet album me rappelle beaucoup le très impressionnant Februus de Uneven Structure, mais en plus mélodique.

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Jupiter Society: From Endangered to Extinct

Accrochez-vous à vos tachyons: Jupiter Society revient! Et, si la nouvelle a de quoi réjouir, eux ne sont pas contents. From Endangered to Extinct est un concept-album de métal symphonique progressif sur une thématique de science-fiction: l’anéantissement de l’humanité par un ennemi implacable.

Le chairman Carl Westholm a de nouveau réuni autour de sa personne une belle brochette de musiciens de talents venus de groupes aussi divers que Candlemass, Carptree, Therion ou Devin Townsend. Cet équipage a mis ses capacités au service d’une musique qui rappelle les meilleures heures de Ayreon/Star One, en moins grandiloquent.

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Deep in Thought: Verses

Recommandé par des chroniques de Progarchives, cet album Verses du projet Deep in Thought est une très belle découverte dans le domaine post-rock/post-métal instrumental, tendance atmosphérique, ce à un prix défiant toute concurrence.

Deep in Thought, c’est le projet de Lucas Keller, un multi-instrumentiste allemand qui signe là son deuxième album – tous deux sont disponibles sous licence Creative Commons – dans un style qui, s’il n’est pas follement original, fait montre d’une très belle maîtrise de composition.

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Deventter: Empty Set

Le moins qu’on puisse dire de Empty Set, le nouvel album du groupe brésilien de métal progressif brésilien Deventter, c’est qu’il ne mérite pas son nom. Quantitativement, d’abord, parce qu’il aligne la bagatelle de quatorze morceaux et septante-trois minutes et, qualitativement, parce que c’est du très bon.

Ah, et aussi parce qu’il est téléchargeable intégralement gratuitement sur leur site.

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Amorphis: Circle

Je n’ai pas écouté assez d’albums de Amorphis pour savoir si Circle, le titre du dernier album, est cohérent avec l’impression que j’ai de revenir au plaisir de Skyforger après le moyen The Beginning of Times. Mais je dois avouer que, sans être au niveau de mon souvenir du premier, ce nouvel album est très, très agréable.

Amorphis est donc un groupe finlandais qui a commencé dans le death métal (et qui en garde une certaine tendance au gargarisme à base de tesson de bouteille, plus connu sous le nom de growl) et qui a ensuite évolué dans un genre qui emprunte à la fois au métal progressif, au folk et au doom. Je vous rassure tout de suite, ça reste somme toute très mélodique.

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Jolly: The Audio Guide to Happiness (part two)

Un peu moins de deux ans après le part one, voici Jolly qui nous balance son Audio Guide to Happinness (part two). Et, du coup, j’ai bien envie de vous renvoyer à la chronique du précédent, tant celui-ci est dans la lignée.

Alors bon, je dirais quand même que, par rapport au précédent qui était “néo-prog à grosse patate”, façon Frost*, celui-ci est “néo-prog à encore plus grosse patate”, limite métal progressif, une sorte de croisement sauvage entre Frost* et le Pain of Salvation d’avant Road Salt.

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