Coshish: Firdous

Vous allez encore dire que je cherche, mais Coshish est un groupe de rock progressif indien (comme dans “d’Inde”; pas amérindien) et leur dernier album Firdous est une excellente surprise. Découvert via une chronique parue sur Progarchives, le groupe propose un rock progressif aux influences métal marquées, somme toute assez classique et dans la ligne du rock progressif contemporain, mais avec un chant en hindi.

Tesseract “Altered State” mon album de l’année 2013

Cet article est le numéro 8 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

Je ne sais pas pour vous, mais, musicalement, mon année 2013 a été très prog et cela s’en ressent dans mon classement des albums sortis cette année, au sommet duquel je place Altered State, de TesseracT. Suivent de très près The Mountain, de Haken et Coal, de Leprous.

Nightwish: Showtime, Storytime

C’est bientôt Noël et, pour les fans du célèbre groupe de métal symphonique finlandais, Nightwish a de nouveau pensé à vos petits souliers: Showtime, Storytime est un album live enregistré au festival Wacken Open Air cette année et il contient une surprise de taille: l’arrivée de Floor Jansen comme chanteuse attitrée.

OK, ce n’est pas tout-à-fait vrai: Floor Jansen a remplacé au débotté Anette Olzon, victime d’un gros problème de santé l’année passée, elle a été confirmée comme chanteuse attitrée il y a deux mois, en même temps que Troy Donockley (uilean pipes et flûtes diverses) était lui aussi confirmé comme membre du groupe à part entière.

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David Maxim Micic: Bilo 3.0

Ah que qui ça? David Maxim Micic, vous dites? Et son album qui s’appelle Bilo 3.0, genre pour de vrai? Bon, je vais vous la faire courte: ce type, originaire de Belgrade, est le fils caché de Devin Townsend et Joe Satriani. Oui, rien que.

Car David Maxim Micic est une de ces surprises qui vous tombent dessus de nulle part – généralement à la fin de l’année, quand vous vous demandez ce que pourra bien être l’album de l’année – pour vous donner un sérieux vieux coup derrière les cages à miel.

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Cynthesis: ReEvolution

ReEvolution est un album de métal progressif du groupe américain Cynthesis. Ceux qui suivent attentivement ce blog, et plus particulièrement les pages consacrées au métal progressif (encore que je ne sois pas sûr que le pluriel soit de circonstance pour les désigner), se rappelleront sans doute que j’avais déjà chroniqué un album au nom similaire, puisque celui-ci fait suite à DeEvolution.

Cynthesis donne dans un registre de métal progressif pas si courant – ce qui est une façon de dire que ce n’est pas un clone de Dream Theater. On est plus dans un domaine qui s’apparente à Riverside ou certains aspects des plus atmosphériques de Pain of Salvation; autant dire qu’on est loin des acrobaties brutalistes du précédent album – ou de Zero Hour, le précédent projet des frères Tipton et du chanteur Erik Rosvold.

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Sylvium: The Gift of Anxiety

Découvert via un article du site Clair & Obscur (encore eux!), The Gift of Anxiety du groupe néerlandais Sylvium est un de ces joyaux méconnus qui vous donne envie de faire votre hipster, tant il est évident qu’ils ont tout pour devenir célèbres et que, du coup, vous les connaissez d’avant.

Ayreon: The Theory of Everything

Ce qui est ennuyeux avec Ayreon, c’est que c’est un groupe qui colle à son style “rock progressif symphonique à grand spectacle” et qui n’en décolle que très rarement; par contre, ce qui est cool avec Ayreon, c’est que quand il le fait bien, comme dans le dernier album en date, The Theory of Everything, c’est vraiment bien.

Pour ceux qui viennent d’émigrer de Corée du Nord, Ayreon, c’est le nom d’un des mille douze projets d’Anthony Arjen Lucassen, multi-instrumentiste et compositeur néerlandais et grand amateur de concept-albums, de rock et de métal progressif et de science-fiction, choses qui vont très bien ensemble j’en sais quelque chose.

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Starkill / Amorphis à Genève

J’ai bien failli rater la visite d’Amorphis, le groupe finlandais de métal progressif, à l’Usine de Genève ce dimanche. Note à moi-même: la croûte du Vacherin Mont-d’Or, c’est vraiment pas bon. Bref, c’est avec un estomac quelque peu en vrac que j’ai pris la direction de la salle, accompagné de Fulgan (qui invitait) et d’une de ses amies, qui avait fait le déplacement exprès de France.

Après un moment d’attente, à l’abri du froid, dans un bar voisin (qui diffusait de la musique latino; bonjour le contraste!), nous avons rejoint l’entrée. Même si ce n’était pas la foule des grands soirs, ça fait plaisir de voir une grosse quantité de métaleux faire le déplacement, même un dimanche soir, pour venir voir un groupe dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine du death mélodique/progressif.

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Anathema: Universal

Anathema, c’est bien (pas toujours, mais on ne va pas chipoter); Anathema en concert, c’est énorme (bon, sur un échantillon représentatif d’un concert, mais on ne va pas chipoter là-dessus non plus). Pour le coup, c’est peu dire que Universal, leur album live enregistré dans le théâtre romain de Plovdiv avec un orchestre philharmonique, était attendu avec une certaine impatience.

Alors bon, le problème de l’exercice est: comment retranscrire sur un support figé – sonore ou vidéo – un moment pareil? À mon avis, la réponse est simple: on ne peut pas vraiment. Mais ce n’est pas très grave: d’une part, la musique d’Anathema se suffit à elle-même et, d’autre part le live apporte un sentiment d’espace qui complémente parfaitement le métal atmosphérique du groupe.

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Omb: SwineSong

Après avoir écouté leur premier album SwineSong, je suis à peu près certain que Omb est l’équivalent en hébreu de l’abréviation anglaise OMG. Ou WTF, c’est selon. Il faut dire que, dans le genre métal progressif sérieusement secoué de la tête, ce groupe originaire de Haïfa fait très fort!

Imaginez un croisement entre le métal expérimental de Spiral Architect, le burlesque d’un Unexpect et la grandiloquence d’Iron Maiden et vous aurez une lointaine approximation de la dinguerie déglinguée de SwineSong. Si ça vous fait peur, c’est normal: à moi aussi, et c’est un peu le problème.

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Karnivool: Asymmetry

Parmi les groupes de métal progressif, il y a ceux qui font plus métal et ceux, comme les Australiens de Karnivool, qui font plus dans le progressif, comme le prouve leur album Asymmetry. Décidément, l’Australie est une terre riche en groupes de métal progressif intéressants!

Sound Awake, leur précédent, date déjà de 2009 (même si je ne l’avais découvert que bien plus tard) et ce nouvel opus prolonge le travail de déconstruction de leur modèle: oui, Karnivool s’inspire beaucoup de Tool, mais il utilise cette inspiration pour explorer d’autres contrées musicales: rock alternatif, électro, rock progressif crimsonnien, etc.

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Fates Warning: Darkness in a Different Light

Après Dream Theater et James LaBrie, c’est au tour d’un autre Grand Ancien du métal progressif de faire son retour: Fates Warning sort un nouvel album, Darkness in a Different Light. Il ne manquerait plus que Queensrÿche ne… oh, wait, il y en a même maintenant deux!

Alors bon, Fates Warning, ça a toujours un peu été le serious progressive metal is serious de la bande: ça rigole rarement, ça tombe comme à Gravelotte, c’est la vie et toutes ces sortes de choses. Cet album ne fait pas vraiment exception, on n’est pas là pour rigoler.

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James LaBrie: Impermanent Resonance

On reconnaît souvent les artistes de rock ou de métal progressif au fait qu’ils ont un, parfois deux groupes réguliers et environ mille douze projets parallèles. James LaBrie, chanteur de Dream Theater, n’est pas en reste et sort Impermanent Resonance, son troisième album sous son nom propre (plus deux sous le nom de Mullmuzzler).

Stylistiquement, si on est toujours dans le domaine du métal progressif, c’est dans des parages plus électro – plus brutaux aussi – qu’évolue cet album. Par certains côtés, il rappelle un peu les groupes comme Blood Stain Child ou Elyose, qui mélangent métal et électro-pop, ainsi que différents types de voix.

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Minutian: Repercussions

Il y a des groupes dont la description tient pas mal de la recette de cuisine, tel Minutian, combo finlandais de métal progressif qui, avec leur premier album Repercussions nous livre un métal que j’estimerais à une moitié de Fates Warning, un tiers de Tool et le reste en influences diverses et éléments réellement originaux.

Découvert via une chronique du plus récent Prog-résiste, le groupe propose sept compositions de taille moyenne à longue (de quatre à huit minutes) pour un total sous la barre des quarante-cinq minutes. On est dans des rythmiques plus contemplatives que furieuses, ce qui se reflète dans la longueur des pistes.

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Dream Theater

Or donc, Dream Theater sort un nouvel album, qui a pour titre… Dream Theater. Il faut déjà vous dire qu’entre le groupe de métal progressif américain et moi, il y a une longue histoire. Genre, pas loin de vingt-cinq ans. Pour donner une idée, je connais mon épouse depuis moins longtemps que cela.

D’un certain côté, mon côté prog-head extrémiste attend de l’originalité, du renouvellement et de l’énergie, surtout d’un groupe comme celui-ci, qui a plus ou moins fondé le genre (ou, à tout le moins, l’a popularisé). De l’autre, notre relation a un côté “vieux couple”, en ce que je peux lui pardonner beaucoup d’écarts, en souvenir des excellents moments passés ensemble.

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Crisálida: Solar

Vous allez finir par croire qu’il y a des albums que j’achète exclusivement pour parfaire une collection géographique, façon Pokémon, mais, dans le cas de Solar, troisième album en date de Crisálida (attention, site en espagnol), vous auriez tort: j’ai déjà des groupes chiliens (enfin, un: Platurno).

Crisálida donne dans un métal progressif plus progressif que métal: certes, les guitares sont appuyées et parfois enflammées et la rythmique sait se faire chthonienne, mais c’est plus l’eau (des claviers qui s’apparentent beaucoup au piano) et l’air (la voix de Cinthia Santibanez) qui dominent dans les compositions. Ça rappelle un peu le The Gathering des vertes années.

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Haken: The Mountain

Chroniquer un album comme The Mountain, de Haken, c’est un petit peu ouvrir le bal des métaphores: insérez ici multiples comparaisons avec pics inaccessibles, légendes divines, escalades héroïques et oxygène raréfié au sommet.

Bon, il fait dire qu’après un album peu original, mais très maîtrisé et prometteur (Aquarius; suivi d’une prestation scénique très convaincante) et un autre impressionnant, mais encore empreint de références plus ou moins évidentes (Vision), The Mountain était très attendu.

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Bader Nana: Anthology

Avec ce billet sur Anthology, son dernier album en date, vous allez peut-être croire que je fais une obsession sur Bader Nana, musicien libanais de rock progressif qui vit au Koweït et dont je vous avais déjà parlé pour Wormwood.

J’ai juste voulu vérifier comment avait évolué son style après un album plutôt convaincant, même s’il était peu (ou trop; ça dépend comment on voit les choses) typé. Et je dois avouer être un peu déçu: j’attendais plus de maturité et plus d’originalité et, à la place, j’ai l’impression d’entendre quelque chose franchement dans le sillage de Dream Theater.

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Athelstone: The Quiet Before the Storm

The Quiet Before the Storm, du trio maltais Athelstone, est un de ces albums que j’achète sur la foi de critiques plus passionnées que raisonnées, généralement à base de name-dropping enthousiaste et de comparaisons pas toujours pertinentes. Parfois, je le regrette, parfois pas; le plus souvent, je suis perplexe.

C’est le cas ici; non que l’album soit mauvais, mais la classification “Eclectic Prog” attribuée à ce groupe par ProgArchives est un assez bon résumé. Athelstone y livre un mélange instrumental de rock progressif à l’ancienne, de métal et de jazz; on a vu moins éclectique, en effet.

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