Crisálida: Solar

Vous allez finir par croire qu’il y a des albums que j’achète exclusivement pour parfaire une collection géographique, façon Pokémon, mais, dans le cas de Solar, troisième album en date de Crisálida (attention, site en espagnol), vous auriez tort: j’ai déjà des groupes chiliens (enfin, un: Platurno).

Crisálida donne dans un métal progressif plus progressif que métal: certes, les guitares sont appuyées et parfois enflammées et la rythmique sait se faire chthonienne, mais c’est plus l’eau (des claviers qui s’apparentent beaucoup au piano) et l’air (la voix de Cinthia Santibanez) qui dominent dans les compositions. Ça rappelle un peu le The Gathering des vertes années.

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Platurno: Insano

Vous aimez King Crimson? Vous allez aimer Insano, le nouvel album du groupe chilien Platurno. Sinon, euh… disons que ça va être brutal. Parce que King Crimson, dans la galaxie rock progressif, ce n’est pas exactement l’étoile la plus facile d’accès: il y a des champs d’astéroïdes taquins (et probablement minés), des singularités quantiques, des formes d’énergie inconnues et des autochtones pas forcément très amicaux.  Pas hostiles, hein? Juste pas super-accessibles.

Mais ce n’est pas un problème pour les petits gars de Platurno, ils connaissent bien le coin. Et puis ils sont à peu près aussi bizarres que ces mêmes autochtones. Parce qu’en plus de ne pas chercher la facilité dans le mode rétro-progressif, Platurno est un trio dont la particularité est de ne pas avoir de bassiste: les lignes de basse sont jouées au clavier. Je vous rassure tout de suite: à mes oreilles modérément éduquées, ça ne s’entend pas.

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