Warnot: His Blood Is Yours

Si, ces derniers temps, je n’ai pas eu beaucoup de chance avec les recommandations de Progarchives, mes deux dernières acquisitions sur la foi de chroniques des “collègues” (ils reprennent parfois mes billets) de Progressive Area sont plus enthousiasmantes. Témoin His Blood Is Yours, de Warnot.

Premier album du projet du guitariste suédois Björn Eliasson, il propose un mélange assez spectaculaire de métal progressif et symphonique fort énergique, soutenu par une armada de chanteurs et chanteuses (pas moins de sept). Ça ressemble pas mal à une version beaucoup plus progressive de Symphony X, avec des accents rappelant des groupes comme Epica ou Within Temptation.

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Ocean Architecture: Animus

Je n’aime pas me faire moubourrer (ici, principalement par les critiques de Progarchives) pour l’achat d’un truc qui, au final, ne me plaît pas; un peu comme tout le monde, je suppose. L’exemple du jour, c’est Animus, du groupe américain de métal progressif Ocean Architecture.

Ce n’est pas que l’album soit mauvais ou quoi que ce soit, mais le métal progressif de Ocean Architecture contient un peu trop d’éléments death (notamment la voix) et, de façon général, d’inspirations différentes balancées sans ordre immédiatement apparent.

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Wintersun: Time I

Or donc, sur les recommandations de ma crèmerie habituelle, j’ai acheté le dernier album du groupe finlandais Wintersun, intitulé Time I (“I” comme dans “première partie”, donc). Alors accrochez-vous, parce que c’est du death métal progressif symphonique. Et accrochez-vous mieux, parce que c’est du très bon death métal progressif symphonique.

Ceux qui connaissaient déjà le groupe peuvent dire qu’ils ont failli attendre, puisque Time I, paru cette année, n’est que le deuxième album du groupe, le premier (éponyme) étant paru en… 2004. On  vu pire, mais, dans le domaine du métal, huit ans de hiatus équivaut souvent à un certificat de décès. La bonne nouvelle: il faudra attendre moins longtemps pour la seconde partie, prévue l’année prochaine.

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In The Silence: A Fair Dream Gone Mad

Ce qu’il y a de bien, avec des groupes comme In The Silence, c’est qu’entre leur nom et celui de leur premier album, A Fair Dream Gone Mad, on a déjà une bonne idée de là où on va aller: du rock progressif atmosphérique teinté de métal. Ou peut-être que c’est juste moi qui y lit ce genre de choses.

Ce groupe, que l’on pourrait croire sorti des brumes glacées de Suède, de Pologne ou de Grande-Bretagne, est en fait originaire de Sacramento, en Californie. Il propose une musique qui rappelle un peu Riverside, Fates Warning ou Porcupine Tree, avec le juste mélange de prog déprimant et de métal.

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Coheed and Cambria: The Afterman: Ascension

Coheed and Cambria continue son petit bonhomme de chemin musical et narratif, avec ce Afterman: The Ascension, premier album d’un dyptique qui fait également suite aux concepts albums précédents. Le tout formant un ensemble narratif connu sous le nom de “The Amory Wars“. C’est très concept.

Le métal progressif de Coheed and Cambria comporte toujours autant d’influences, qui finissent par se confondre dans le creuset à haute énergie du groupe pour former un alliage qui n’a plus grand-chose de commun avec les éléments originels.

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Naïve: Illuminatis

Il est donc là: Illuminatis, le nouvel album du trio de trip-hop métal français Naïve. Il m’attendait bien sagement dans ma boîte à lettres, reçu en pré-commande à mon retour de vacances. À ce stade, je vous dirais bien que, vous qui rentrez ici, abandonnez tout espoir d’objectivité, mais ici, c’est mon blog: vous devriez avoir l’habitude.

Pour ceux qui ne suivent pas – oui, vous deux, dans le fond, ne croyez pas que je ne vous ai pas vus! – l’année passée, Naïve m’avait foutu une énorme baffe musicale avec deux ans de retard et The End, leur premier album. Lorsque Illuminatis a été annoncé, la nouvelle a donné lieu à un gros FUCK YEAH!, ainsi qu’à une interrogation un poil mesquine: serait-il à la hauteur de son glorieux prédécesseur?

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Katatonia: Dead End Kings

Vous savez que vous aurez un problème pour chroniquer un album si, au bout de quelques minutes, vous vous dites “il est pas mal, le nouvel Anathema”, avant de vous rappeler que vous l’aviez déjà chroniqué il y a plusieurs mois et que, ce que vous écoutez à l’instant, c’est Dead End Kings, le dernier Katatonia.

Après, soyons clair, ce n’est un problème que dans deux cas de figure: si vous n’aimez pas Anathema (auquel cas il y a peu de chance que vous le trouviez “pas mal”) ou si vous devez chroniquer l’album; pas de bol pour ma pomme!

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Prisma: You Name It

Visiblement, Tool est à la mode. Prisma, un groupe suisse de métal progressif (que je n’ai découvert que via un site français, c’est dire si je suis à la ramasse question actualités musicales), vient de sortir You Name It, son deuxième album, avec des gros morceaux d’influences tooliennes dedans.

Mais attention: Prisma ne privilégie pas vraiment le côté sombre, torturé et quelque peu intimiste de son modèle, mais plutôt le côté sombre, torturé, brutal et extraverti. Dans You Name It, ça ne fait pas semblant: ça balance du watt par camions!

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Lost in Thought: Opus Arise

Histoire de changer un peu, parlons de métal progressif. Pardon: de métal progressif qui ne vienne pas d’Australie: Lost in Thought est un groupe gallois dont le premier album, Opus Arise, est sorti l’année passée.

Lost in Thought fait partie de ces groupes qui, sans être furieusement original, a pu suffisamment bien intégrer ses influences majeures – Dream Theater et Vanden Plas, au pif – pour les camoufler au sein d’un métal progressif efficace, bien foutu et qui ne répand pas partout des effluves de plagiat.

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Hemina: Synthetic

Métal progressif australien, suite (et, je l’espère, pas fin): Synthetic est le premier album de Hemina, un groupe plutôt prometteur si on doit en juger par ce monstre de près de quatre-vingts minutes.

Dans le genre, le métal progressif de Hemina est original: déjà, il ne ressemble pas à une énième resucée de Dream Theater. En fait, je soupçonne que le groupe a assimilé tellement d’influences qu’il est difficile de distinguer un élément distinctif. C’est une bonne chose. Toutefois, si je devais citer une ressemblance majeure, je dirais Vanden Plas.

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Breaking Orbit: The Time Traveller

À écouter The Time Traveller, le premier album de Breaking Orbit, je me dis qu’il doit y avoir quelque chose en Australie qui génère une éclosion massive de nouveaux talents dans le domaine du métal progressif. Ça doit être les différentes bestioles mortelles (y compris les koalas) ou le fait qu’ils vivent la tête en bas, je ne sais pas…

Quatuor originaire de Sydney, Breaking Orbit est encore un de ces groupes qui navigue aux frontières du rock progressif et du métal progressif, avec un œil (ou plutôt une oreille) fermement fixée sur Tool, et qui n’hésite pas à aller piocher quelques inspirations ethniques et électro. Du syncopé, du surprenant, parfois hargneux, toujours mélodique.

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Cynthesis: DeEvolution

Découvert dans le bac à trucs pas cher de Gibert Musique (magasin pourtant assez spécialisé dans les imports improbables à trente euros le CD), ce premier album de CynthesisDeEvolution, a cependant un petit air de déjà-entendu. Ce pour une bonne raison: le cœur du groupe est composé des jumeaux Jasun et Troy Tipton et d’Erik Rosvold, de Zero Hour.

Du coup, le métal progressif de Cynthesis ressemble fortement aux constructions alambiquées et hyper-techniques de l’autre groupe américain (qui rappelle un des Grands Anciens du métal progressif, j’ai nommé Watchtower), mais avec cependant un effort marqué vers l’écoutabilité de l’ensemble, ce qui n’est pas un mal.

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Circus Maximus: Nine

Le dernier album de Circus MaximusNine, aurait été sans doute meilleur s’il avait porté un autre nom. Pour être précis, ce quintett norvégien de métal sonne beaucoup trop comme un autre quintett de métal progressif, beaucoup plus connu, du nom de Dream Theater. C’est ennuyeux.

Bon, soyons positif: d’une part, il y a pire comme modèle à émuler et, honnêtement, ils le font plutôt bien; d’autre part, c’est une nette amélioration par rapport au précédent album, Isolate, qui donnait dans l’inutilement complexe. On va dire que c’est une sorte de retour aux fondamentaux.

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Ihsahn: Eremita

Ihsahn est un projet que j’ai découvert il y a peu, via leur précédent album, AfterEremita va encore plus loin; cet avis tient lieu de faire-part. Je vous explique: à l’origine de Ihsahn, il y a donc un petit prodige du black métal, le norvégien Vegard Tveitan. Comme beaucoup de ses coreligionnaires, il est sorti du black métal pour s’aventurer dans des contrées encore moins accueillantes, aux confins du black métal, du rock progressif et du jazz expérimental.

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Animals As Leaders: Weightless

Les suites sont souvent moins bonnes que les originaux, c’est entendu. Pourtant, Weightless, deuxième album de Animals As Leaders mérite qu’on s’y intéresse, car le moins qu’on puisse dire du métal progressif instrumental de ce trio de Washington, c’est qu’il est plutôt original.

Je vous avais déjà parlé de ce groupe pour son premier album éponyme, avec son côté ultra-technique. Weightless reprend un peu les mêmes principes, mais en se rapprochant de tendances post-rock et électro. Même si ça a pas mal de points communs avec le djent, c’est cependant bien plus mélodique et accessible que leurs collègues de Periphery, par exemple.

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Periphery

Vous vous êtes sans doute aperçu que, dans ma quête insatiable pour des sonorités nouvelles et originales, tel un Indiana Jones du rock progressif (j’ai parfois d’ailleurs l’impression d’avoir le même âge qu’Harrison Ford dans le dernier; si je me cache un jour dans un frigo, vous saurez pourquoi), je m’aventure près de frontières dangereuses.

Periphery, groupe américain de métal progressif, fait partie des arpenteurs de ces marches mal explorées, aux confins du métal le plus extrême, entre djent, death métal progressif et métal progressif.

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Gojira: L’enfant sauvage

L’enfant sauvage est le deuxième album que j’écoute du groupe français Gojira, spécialisé dans le death métal technique, voire progressif et, de même qu’avec The Way of All Flesh, je n’arrive pas à le détester. Il y a un tel mélange de technique, d’inventivité et de brutalité dans cet album que, même si ce n’est objectivement pas ma came habituelle (et aussi que je suis en train de faire une overdose de death métal technique; on en reparlera), je me surprend à être plus qu’impressionné par certains morceaux.

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