“The Nazi Occult”, de Kenneth Hite

The Nazi Occult est un court ouvrage (80 pages) signé Kenneth Hite qui, comme son nom l’indique, s’intéresse à l’attrait qu’avaient les dirigeants nazis pour l’occultisme, la chasse aux reliques et autres phénomènes paranormaux.

Si vous suivez ce blog depuis un moment, vous savez que je voue un quasi-culte à Ken Hite, auteur – entre autres – de Suppressed Transmissions et spécialiste des occulteries à haut potentiel rôliste. Cependant, je dois avouer que ce bouquin ne tient à mon avis pas toutes ses promesses.

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“Les Lames du Cardinal”, de Pierre Pevel

Il m’a fallu un peu de temps avant d’appréhender la trilogie de romans de Pierre Pevel connue sous le nom de Les Lames du Cardinal. Ce n’est pas vraiment ma faute (OK, si : un peu), mais je me méfie des pastiches et des pavés.

Or, si on peut discuter du fait que ce soit un pastiche, c’est assez clairement un pavé et je n’ai craqué que lorsque l’éditeur a fait une promo en proposant une édition électronique de ces livres pour un vil prix.

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“Gaia, planète du prince perdu”, de Éric Nieudan

Avertissement copinage: non seulement Éric Nieudan a été mon superviseur à l’époque où j’ai réalisé quelques traductions de suppléments pour Feng Shui, mais c’est devenu un ami. Autant dire que, plus que jamais, toute prétention d’objectivité dans cette chronique de son court roman Gaia, planète du prince perdu, est vouée d’avance à l’échec.

Ava’s Demon, webcomic et souscription

Ça fait un petit moment que je n’ai pas soumis à votre appréciation un webcomic; ça fait aussi un moment que je n’en ai pas découvert de nouveaux réellement intéressants. Jusqu’à récemment: je suis tombé, via io9, sur Ava’s Demon, l’histoire d’une adolescente est possédée par un démon dans un monde futuriste multiplanétaire.

La trame narrative est intéressante et, malgré le côté “jeune ado” et des dessins parfois un peu naïfs, loin d’être gnangnan. Déjà, le mélange fantastique/SF est détonnant, mais l’univers semble dominé par des forces manichéennes qui dépassent complètement les personnages, ballottés entre une civilisation exterminatrice et un demi-dieu bienveillant, mais totalitaire. Techniquement, l’histoire vient de commencer, mais ça promet du bon.

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Harry Dickson contre le Carnoplaste!

Alias échaudé craignant la bière tiède, c’est avec une réticence qui s’est avérée mal placée que j’ai fini par attaquer les fascicules Harry Dickson édités par le Carnoplaste et signés de la plume de Robert Darvel (qui n’avait d’ailleurs pas hésité à spammer ce même blog pour fourguer sa came; qu’il en soit, une fois n’est pas coutume, remercié).

Ce n’est peut-être pas très élégant de faire des comparaisons, mais, l’échaudage était dû en grande partie aux pastiches signés Gérard Dôle, qui m’avaient laissé une impression plus que mitigée. Dans le cas présent, je suis nettement plus convaincu par ces histoires, souvent abracadabrantes et facétieuses.

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Rise of the Guardians

Un court billet pour parler d’une séance de rattrapage vidéo avec le dessin animé Rise of the Guardians, que je pourrais décrire comme la League of Extraordinary Gentlemen pour enfants, puisqu’il réunit le Père Noël, le Lapin de Pâques, le Marchand de Sable, la Fée des Dents (l’équivalent de notre Petite Souris, que l’on voir d’ailleurs brièvement) et Jack Frost.

C’est ce dernier d’ailleurs qui est au centre de l’histoire: adolescent amnésique doté de pouvoirs sur le froid, il se voit élevé au rang de Gardien par l’Homme de la Lune et doit rejoindre les quatre autres précités pour protéger les enfants de Pitch Black, le Croquemitaine.

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“The Apocalypse Codex”, de Charles Stross

Dans The Apocalypse Codex, quatrième volet des aventures geeko-lovecraftiennes de Bob Howard, informaticien démonologiste au service de Sa Majesté, signé Charles Stross, notre héros doit affronter des créatures toujours plus malfaisantes: un prédicateur américain adepte de textes très apocryphes, des zombies parasités par des symbiotes extra-terrestres, des cours de management pour fonctionnaire de la Couronne et, comme toujours, sa propre hiérarchie, qui ne lui dit pas tout.

On retrouve dans cet ouvrage les ingrédients qui ont fait le succès de la série: un héros cynique face aux horreurs non-euclidiennes (la version à tentacules ou celle à base de formulaires en triple exemplaires et de mémos inter-offices), de l’occultisme méchant sur fond de fin du monde qui approche, voire qui accélère, et de la référence geek en pagaille.

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“The Coldest War”, de Ian Tregillis

Deuxième volume du “Triptyque Milkweed”, The Coldest War, de Ian Tregillis, fait donc suite à Bitter Seeds, roman uchronique fantastique où, pour contrer des surhommes créés par les Nazis, la Grande-Bretagne doit faire recours, dans le plus grand secret, à un groupe de démonologistes – et, pour cela, payer le prix du sang en sacrifiant une partie de sa population.

Plus de vingt ans après la fin de la guerre, alors que l’URSS occupe presque toute l’Eurasie continentale et que les USA viennent d’entrer dans leur cinquième décennie de récession, les protagonistes (survivants) du premier chapitre accusent un méchant coup de vieux, alors que resurgissent les anciens surhommes nazis et, surtout, l’inquiétante Gretel et ses pouvoirs d’oracle. Le problème, c’est qu’ils ne sont plus seuls: les Soviétiques aussi ont leurs super-agents.

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“La Porte”, de Karim Berrouka

Dans la même volée que Les poubelles pleurent aussi, j’ai également acheté – sur le conseil insistant des personnes du stand Griffe d’encre – La Porte, une autre novella signée Karim Berrouka.

L’idée générale – et, j’en ai peur, la conclusion – est similaire, sauf qu’il s’agit là une sorte de conte fantastique absurde, mettant en scène deux loups-garous (aux noms fort évocateurs de Premier Loup-Garou et Deuxième Loup-Garou) dans leur chaumière, ayant affaire à toute une série de visiteurs du soir.

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“Lasser, tome 2: Mariage à l’égyptienne”, de Sylvie Miller et Philippe Ward

Ça n’a pas traîné: à peine reposé le premier tome que, après une rencontre à Trolls & Légendes, j’ai fait l’acquisition du deuxième tome de Lasser, le détective des dieux, intitulé Mariage à l’égyptienne.

La trame était déjà posée à la fin du premier tome: Isis engage Jean-Philippe Lasser, le détective gaulois exilé et théophobe, pour retrouver sa future belle fille, la déesse grecque Aglaé, disparue à dix jours du mariage. Et le voilà donc à patauger dans un marigot géopolitique qui, malgré les ors de la théocratie, n’est guère reluisant: Grecs et Égyptiens ne s’apprécient guère et ce mariage est vécu par un peu tout le monde comme une mésalliance majeure.

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“Lasser, tome 1: Un privé sur le Nil”, de Sylvie Miller et Philippe Ward

Or donc, nous avons le dénommé Jean-Philippe Lasser, détective privé dans la bonne ville de Marselha, dans les années 1930. Engagé par une riche épouse pour prouver son cocufiage, ce brave homme s’aperçoit un peu tard que le mari volage est un ponte du crime organisé, du genre peu rigolard. Lasser n’a que le temps d’attraper l’ex-maîtresse du parrain, une danseuse égyptienne, pour s’enfuir vers le Caire. Voici les prémisses de ce premier tome des aventures de Lasser.

“Cleer”, de L.L. Kloetzer

Cleer, c’est une marque, une entreprise, une philosophie, “Be yourself”; une secte, peut-être. Cleer, c’est un roman de Laurent “L.L.” Kloetzer qui plonge dans cet étrange univers, aux confins du cyberpunk et du fantastique, avec un fond d’enquête-aventure et un soupçon de Dilbert.

Vinh Tran et Charlotte Audiberti sont employés dans la division Cohésion Interne du groupe, enquêtant sur les problèmes que les méthodes du groupe ne peuvent gérer normalement. Des problèmes nés le plus souvent des pôles de recherche avancés du groupe: biotechnologie, sciences cognitives, génétique et consorts.

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“Bitter Seeds”, de Ian Tregillis

Bon, si vous lisez ce blog depuis un moment, vous avez dû noter que je suis passionné par les uchronies en général et celles sur la Seconde Guerre mondiale en particulier. Bitter Seeds, ouvrage signé Ian Tregillis et formant la première partie du “triptyque Milkweed”, a attiré mon attention en présentant non seulement une utopie, mais une utopie fantastique et néanmoins glaçante.

Disons les choses ainsi: dans cet univers, un savant proche du parti nazi a lancé, dans les années 1920, un programme pour transformer des enfants en surhommes, au moyen de dispositifs électro-mécaniques et d’un entraînement brutal. Il y a eu du déchet, beaucoup même, mais le résultat est là: entre autres, Reinhardt peut créer des flammes, Klaus sait se dématérialiser et sa sœur, Gretel, voit l’avenir.

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“Histoires magiques de l’Histoire de France”, de Guy Breton et Louis Pauwels

C’est avec une certaine méfiance que j’ai abordé Histoires magiques de l’Histoire de France, le second titre conseillé par Ghislain dans mon billet sur Le matin des magiciens, après un Les livres maudits quelque peu décevant. J’en ressors beaucoup plus enthousiaste.

L’ouvrage contient une quantité de chroniques, originellement conçues pour la radio, qui narrent des anecdotes historiques à plus ou moins haute teneur en fantastique. Outre l’intérêt du fond, la forme est également originale, puisqu’en sus de la narration proprement dite, chaque chronique est suivie par un dialogue entre le narrateur (Guy Breton ou Louis Pauwels) et le producteur de l’émission, Jacques Pradel.

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Dylan Dog

Ah ben ça faisait un moment qu’on n’avait plus vu un nanard de ce calibre! Je préfère vous prévenir tout de suite: Dylan Dog, film fantastique basé sur les bandes dessinées italiennes éponymes et mettant en scène un détective spécialisé dans le paranormal, lui aussi éponyme, n’est pas bon.

Il n’est pas non plus mauvais; enfin, pas complètement: disons qu’il se situe, au niveau des idées, du rythme et de certaines scènes, au niveau d’une honnête série B, mais ces bonnes intentions sont tirées vers le bas par une intrigue décousue, des acteurs peu crédibles et des astuces de mises en scène éculées (comme la voix-off du narrateur, façon film noir des années 1950).

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“Musiques sombres pour jeux de rôles sombres”, de Thomas Munier

Je vous avais déjà parlé de la série de billets “Musiques sombres pour jeux sombres” et parue sur le forum Terres Étranges: Thomas Munier, son auteur, vient de compiler le tout dans un ouvrage intitulé (sombrement, ou sobrement) Musiques Sombres pour Jeux de Rôles Sombres. La genèse du projet, qu’il raconte sur son billet de blog Le Château des Musiques Sombres, est assez intéressante.

Je ne pouvais pas rater cet ouvrage pour tout un tas de raisons, la moindre n’étant pas que mon nom apparaît dedans. On est mégalo ou on ne l’est pas (et, au passage, merci Thomas).

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“Les livres maudits”, de Jacques Bergier

J’aurais dû me méfier. J’ai cherché un peu partout, puis fini par trouver au détour d’un étal du marché aux puces, Les livres maudits, livre de Jacques Bergier que Ghislain m’avait vanté dans la foulée du Matin des magiciens.

En fait, j’avais un peu tiqué en notant qu’il avait été publié dans la collection “Aventures mystérieuse” de J’ai Lu, fameuse pour ses couvertures bordeaux et son contenu hautement pipologique, à base d’extra-terrestres, d’anciens astronautes et d’occultisme. J’en ai lu pas mal quand j’étais jeune.

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John Carter of Mars

Nouvelle séance de rattrapage cinéma hier soir avec, pour une fois, un film que j’ai regretté de ne pas avoir pu voir au ciné: John Carter of Mars. On va résumer l’intrigue simplement: un Terrien de la fin du XIXe siècle, ancien soldat de la Guerre de Sécession, se retrouve sur une planète Mars habitée (et nommée par les autochtones Barsoom), impliqué dans une guerre civile.

Alors c’est de l’aventure edwardienne (le bouquin originel, A Princess of Mars, a été écrit il y a pile cent ans), signée Edgar Rice Burrough, ce qui signifie que c’est truffé de clichés (princesse à sauver, bons sauvages, héros ancien militaire confédéré, etc.) et de bons sentiments. Mais, si on rentre dans l’histoire, ça a un côté voltigeant et grande aventure plein la gueule qui est très plaisant et même plutôt enthousiasmant.

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Fullmetal Alchemist: The Sacred Star of Milos

Je réalise à l’écriture de cette chronique sur le film Fullmetal Alchemist: The Sacred Star of Milos que je n’ai jamais dû vous parler de la série de dessin animé japonaise qui va avec. C’est un peu très con, parce qu’entre son côté steampunk tardif, son contexte géopolitique complexe et ses composants mystico-magiques, elle a tout ce qu’il faut pour appuyer sur mes boutons préférés. Blague eyldarin. Ou pas.

En résumé, les frères Elric, Alphone et Edward, recherchent un moyen de retrouver leur corps, perdu à la suite d’une expérience alchimique interdite. Un moyen possible semble être la “pierre philosophale”, un joyau extrêmement puissant, mais qui ne s’obtient qu’en sacrifiant de nombreuses vies; on n’a rien sans rien, c’est une des lois fondamentales de l’alchimie (l’échange équivalent). Du coup, les deux frangins se refusent à l’employer.

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