“The Labyrinth Index”, de Charles Stross

"The Labyrinth Index", de Charles Stross

Neuvième volume de la série The Laundry – et troisième lu à la suite cette année – The Labyrinth Index, de Charles Stross, enchaîne sur les événements de The Delirium Brief et envoie Mhari et une brochette d’agents de la Laverie aux USA, affronter les Nazgûls.

“The Nightmare Stacks”, de Charles Stross

"The Nightmare Stacks", de Charles Stross

Oui, je suis très en retard sur la série The Laundry, de Charles Stross. Fort heureusement, comme j’ai des amis géniaux (et une wishlist à jour), j’en ai reçu deux pour mon récent anniversaire, dont The Nightmare Stacks, septième de la série et faisant suite à The Annihilation Score.

“The Annihilation Score”, de Charles Stross

"The Annihilation Score", de Charles Stross

De retour d’urgence d’une mission diplomatique, le professeur Dominique “Mo” O’Brien découvre chez elle une vampire, qui se trouve également être une ex de son mari. La situation devient encore plus complexe quand son violon maudit s’en mêle, au point que le mari en question – qui n’a honnêtement pas grand-chose à se reprocher – doit lancer des imprécations en énochien ancien pour que tout le monde se calme.

« The Rhesus Chart », de Charles Stross

"The Rhesus Chart" de Charles Stross

OK, j’ai un peu de retard sur les Laundry Files, puisque je n’ai lu que maintenant The Rhesus Chart, cinquième roman de la série de Charles Stross mettant en scène une administration britannique en charge de la lutte contre les abominations tentaculaires et autres créatures surnaturelles.

« Necessary Evil », de Ian Tregillis

« Necessary Evil », de Ian Tregillis

Dernier tome du « tryptique Milkweed », Necessary Evil, de Ian Tregillis est donc la conclusion de la série de romans uchroniques (après Bitter Seeds et The Coldest War) qui pourrait se résumer par « X-Men nazis contre magie noire britannique ».

“Equoid”, de Charles Stross

Vous vous rappelez de Bob Howard, le sympathique (quoique légèrement psychotique) agent gouvernemental britannique créé par Charles Stross pour sa série The Laundry et qui traque les Créatures Avec Beaucoup Trop De Tentacules? Il nous revient dans une histoire courte, mais percutante: Equoid.

Ce cher Bob est mandé par sa supérieure pour aller enquêter sur une possible infestation dans la campagne anglaise profonde. Évidemment, pour que ce soit un agent de la Laverie qui s’y colle, on ne parle pas de ratons-laveurs ou de crapauds-buffles, mais de licornes. Ce n’est pas une bonne nouvelle.

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“The Apocalypse Codex”, de Charles Stross

Dans The Apocalypse Codex, quatrième volet des aventures geeko-lovecraftiennes de Bob Howard, informaticien démonologiste au service de Sa Majesté, signé Charles Stross, notre héros doit affronter des créatures toujours plus malfaisantes: un prédicateur américain adepte de textes très apocryphes, des zombies parasités par des symbiotes extra-terrestres, des cours de management pour fonctionnaire de la Couronne et, comme toujours, sa propre hiérarchie, qui ne lui dit pas tout.

On retrouve dans cet ouvrage les ingrédients qui ont fait le succès de la série: un héros cynique face aux horreurs non-euclidiennes (la version à tentacules ou celle à base de formulaires en triple exemplaires et de mémos inter-offices), de l’occultisme méchant sur fond de fin du monde qui approche, voire qui accélère, et de la référence geek en pagaille.

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“Bitter Seeds”, de Ian Tregillis

Bon, si vous lisez ce blog depuis un moment, vous avez dû noter que je suis passionné par les uchronies en général et celles sur la Seconde Guerre mondiale en particulier. Bitter Seeds, ouvrage signé Ian Tregillis et formant la première partie du “triptyque Milkweed”, a attiré mon attention en présentant non seulement une utopie, mais une utopie fantastique et néanmoins glaçante.

Disons les choses ainsi: dans cet univers, un savant proche du parti nazi a lancé, dans les années 1920, un programme pour transformer des enfants en surhommes, au moyen de dispositifs électro-mécaniques et d’un entraînement brutal. Il y a eu du déchet, beaucoup même, mais le résultat est là: entre autres, Reinhardt peut créer des flammes, Klaus sait se dématérialiser et sa sœur, Gretel, voit l’avenir.

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« Dimension super-héros »

Je vous avouerai bien volontiers que ma lecture de Dimension super-héros, une anthologie en français parue chez Rivière blanche, tient beaucoup du copinage éhonté. Parce que bon, les super-héros, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Ou de café. Pas que je déteste fondamentalement cela – contrairement à d’autres figures mythiques, comme les anges ou les vampires – mais ça ne m’intéresse que modérément.

Il n’y a pas que ça : le fait que cette anthologie parle d’une continuité superhéroïque franco-italienne, l’univers Hexagon, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, a également aidé, mais c’est surtout le « casting » qui m’a attiré : Romain d’Huissier, Julien Heylbroeck, Willy Favre, Anthony Combrexelle, Krystoff Valla, Ghislain Morel et Eric Nieudan, pour ne citer que ceux connus dans la rôlistosphère francophone, ça fait du beau monde !

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“The Atrocity Archives” et “The Jennifer Morgue”, par Charles Stross

Bob Howard est ce que l’on pourrait appeler un espion standard. Entendez par là que ce n’est pas un surhomme en smoking qui dessoude des agents ennemis par palettes tout en buvant des vodka-martini et en draguant tout ce qui passe, mais un geek, fonctionnaire de la Couronne britannique. Bon, à part que son employeur, connu sous le nom de The Laundry, est plus secret que secret, car s’occupant d’incursions dans notre réalité par des entités extra-dimensionnelles dont la seule mention suffirait à rendre la moitié de la planète folle à lier.

J’avais beaucoup entendu parler de The Atrocity Archives et de sa suite, The Jennifer Morgue, série signée Charles Stross (je n’ai pas encore lu The Fuller Memorandum, ni les autres nouvelles) et j’avais jusque là un peu hésité, principalement par anti-lovecraftisme primaire. Car non, je n’aime pas non plus les histoires d’Horreur Indicible; je sais, je suis chiant, vous devriez avoir l’habitude, depuis le temps. Dans le cas présent, c’est un tort, car la série est tout bonnement excellente.

D’abord, c’est une série écrite par un geek, pour des geeks. Les références informatiques obscures, tout droit sorties du Jargon Book, sont nombreuses et souvent hilarantes; bon, ça implique qu’il faut avoir une certaine connaissance du folklore en question, sinon des références comme le “Scary Devil Monastery” – sans même parler du fait que les deuxième et troisième prénoms du protagonistes sont Oliver et Francis – risquent de vous passer loin au-dessus de la tête.

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