Fullmetal Alchemist: The Sacred Star of Milos

Je réalise à l’écriture de cette chronique sur le film Fullmetal Alchemist: The Sacred Star of Milos que je n’ai jamais dû vous parler de la série de dessin animé japonaise qui va avec. C’est un peu très con, parce qu’entre son côté steampunk tardif, son contexte géopolitique complexe et ses composants mystico-magiques, elle a tout ce qu’il faut pour appuyer sur mes boutons préférés. Blague eyldarin. Ou pas.

En résumé, les frères Elric, Alphone et Edward, recherchent un moyen de retrouver leur corps, perdu à la suite d’une expérience alchimique interdite. Un moyen possible semble être la “pierre philosophale”, un joyau extrêmement puissant, mais qui ne s’obtient qu’en sacrifiant de nombreuses vies; on n’a rien sans rien, c’est une des lois fondamentales de l’alchimie (l’échange équivalent). Du coup, les deux frangins se refusent à l’employer.

Dans ce film, les voici partis dans une ville-frontière à la poursuite d’un étrange alchimiste qui vient de s’évader de prison, semble-t-il pour retrouver une jeune fille d’une famille d’alchimistes qui avaient étudié cette fameuse pierre philosophale. Dès leur arrivée (un peu avant, même), les voici plongés dans une tentative de révolution des anciens habitants des lieux contre les deux nations (Amestris et Creta) qui ont pris leurs terres.

Autant dire que c’est du touffu: dès le départ, on se retrouve avec pas moins de trois factions – en plus des frères Elric, qui ont beau être Alchimistes d’État d’Amestris, ils ne sont pas vraiment les gentils toutous de leurs supérieurs. Qui plus est, la plupart des protagonistes des factions en question ont leurs propres agendas, ce qui signifie un sacré paquet de retournements d’alliances et de circonstances qui ne sont pas exactement ce qu’elles semblent être. Ajoutez à cela des éléments mystiques comme la notion d’architecture mystique, avec une ville cachée dans la ville.

Niveau animation et qualité générale, c’est bon sans être transcendant; on est au niveau d’un épisode de bonne qualité, sans plus. Au moins, l’histoire n’a pas été sacrifié au profit d’une image hyper-léchée. Le son en 5.1 est somptueux et le doublage (japonais) semble plutôt bon; à ce sujet, il est dommage que le film n’ait pas eu droit à une version française, Fullmetal Alchemist (la première série, tout au moins) étant un des rares animés qui ait bénéficié d’un doublage décent en français.

Le seul défaut, c’est peut-être des combats qui sont tellement hystériques que l’on pourrait croire qu’ils endommagent la qualité du dessin (à la façon du combat final de Magical Drama Queen Roxy d’Adam Warren). Mais bon, c’est assez dans l’ambiance, donc je passerai là-dessus.

The Sacred Star of Milos n’est pas un film ultra-ébouriffant, mais quelque part, c’est tant mieux: j’ai vu trop de films tirés d’animés où le souci de la perfection graphique était pourri par un scénario indigent. Ici, on a film qui se regarde comme un (très) gros épisode bien foutu, bien rythmé.

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