Frames: Mosaik

Dans l’absolu, Mosaik, premier album du groupe de post-rock allemand Frames a tout pour me plaire, à commencer par un style qui tend vers le God Is An Astronaut / Tangerine Dream ou encore Mono. C’est surtout de l’instrumental planant, avec des claviers en doses massives, mais aussi des touches plus particulières, comme le violon sur “The Beginning”. Si les guitares sont également présentes, ce n’est pas l’école “ponceuse sonore” à la Isis ou Pelican.

Et c’est vrai que Mosaik contient des morceaux plutôt agréables, comme “Insomnia” et son violon — depuis que j’ai été exposé à Kansas dans ma prime adolescence, j’ai développé un fétichisme musical pour le rock-avec-violon (bonus si c’est du métal) — ou l’inquiétant “Driving Head”. Du point de vue de l’ambiance post-rock, Frames connait son registre et sait passer outre quand cela est nécessaire.

Le seul souci, c’est qu’au fil de l’album, je ne peux pas m’empêcher de ressentir comme un aspect bon marché à l’ensemble de la production. C’est le genre de sentiment que j’ai déjà rencontré à l’écoute d’albums réalisés par une seule personne; autant, dans ce genre de configuration, je peux comprendre et pardonner, autant dans ce cas précis, c’est beaucoup plus gênant. Je soupçonne que c’est dû au fait que ce que je prends pour des violons est en fait du clavier, ce qui leur donne un son très artificiel.

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Au moins mille

Félicitations à Ivorh, qui a posté ce soir le millième commentaire enregistré de ce blog! Je ne compte bien sûr pas les 2546 commentaires flingués par Akismet et les quelques 175 bloqués par le plug-in WP-Spam Free. Tout ceci en un peu moins d’un an et demie et 418 pages et billets, ça fait une moyenne …

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Campagne Lupanar: L’héritage

La première règle du jeu de rôle, c’est qu’aucun scénario ne survit au premier contact avec les joueurs. Enfin, dans le cas présent, c’est surtout avec mes joueurs. Hier, j’ai donc fait jouer la première partie de la campagne lupanar à mon équipe de joueurs (dite aussi “Tigres Volants canal historique”). C’est un scénario que j’avais déjà fait jouer en convention, à Monthey et à Orcidée et, à chaque fois, les joueurs avaient plus ou moins suivi la trame prévue.

Cette fois-ci, ça s’est passé un peu différemment. Comme l’a dit un de mes joueurs: en convention je teste, avec eux je crash-teste.

Déjà, alors qu’une partie du thème de la campagne (et de Tigres Volants) est le choc culturel, la plupart de leurs personnages sont de culture atlano-eyldarin, ou peu s’en faut, et certains sont très orientés sur les choses du sexe et assimilés. Qu’on en juge: une courtisane atalen inspirée par le personnage d’Inara, dans Firefly et Serenity; un Highlander qui veut devenir ceinture noire de kama-sûtra; une atalen médecin-arcaniste; un Ataneylda originaire de la Fédération des hautes-terres; et enfin un Talvarid ex-flic à Copacabana et très peace and love.

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Ephemeral Sun: Broken Door

Broken Door, premier album du groupe américain Ephemeral Sun (sorti en 2004), m’agace. La raison en est simple: le groupe accumule à peu près tous les stigmates du groupe de métal à chanteuse, tendance guimauve prononcée, à la Evanescence (dans les mauvais jours) ou Stream of Passion, le tout avec une pincée de Clannad.

Du coup, Broken Door apparaît comme une enfilade de morceaux longs, moyennement inspirés et qui dégagent autant d’énergie qu’un flan à la vanille oublié une journée en plein cagnard. “Discovery”, premier morceau de l’album, est mou du slip; “Hands of Fire”, malgré ses accents moyen-orientaux, fait plus loukoum que harissa; “Fall Betrays the Earth…” est limite soporifique; “Broken Door”, pourtant morceau titre, est complètement anecdotique. Je vous fais grâce d’autres qualificatifs du même genre. Sauf que.

Sauf que, de temps à autres, Ephemeral Sun se rappelle qu’il est un groupe de rock progressif et se lance dans des morceaux de pur génie. “A Blanket of Darkness” est le premier signe — trop bref — qu’il y a quelque chose de plus dans ce groupe; “…Winter Has No Mercy” est un instrumental un peu inégal, mais de facture très honorable; “Walking With Frightened Angels” est très sympa.

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Sévèrement feedburné

Petite note de service: je viens de passer les RSS du blog sous Feedburner. L’adresse est désormais http://feeds.feedburner.com/blog-a-part, mais, en théorie, ça ne devrait rien changer pour vous, lecteurs. Si jamais ça ne devait pas être le cas, merci de me le mentionner.

Clans stellaires et sociétés post-monétaires

C’est une idée qui m’est venue au cours des parties jouées ce week-end: j’ai commencé par improviser un truc sur les réputations et l’influence des clans stellaires eyldarin, embrayant sur l’idée que certains endroits (comme l’équivalent d’un hôtel de luxe) n’était accessible qu’à des personnes pouvant se prévaloir de l’accréditation de certains clans. Pour aboutir enfin à la question suivante: pourquoi les échanges des sociétés stellaires seraient-ils uniquement basés sur la monnaie?

Ce n’est certes pas très original: la littérature de science-fiction post-cyberpunk y a déjà pensé extensivement, par exemple avec la Société Bitchun décrite dans Down and Out in the Magic Kingdom. Pour un monde de science-fiction “à l’ancienne” comme l’est Tigres Volants, c’est moins courant; dans ce cas, je vois ce genre d’économie comme une “couche” supplémentaire, qui est surtout utilisée entre clans. L’économie monétaire est toujours importante dans les relations avec le reste de la Sphère.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que les Eyldar de Tigres Volants sont sans doute beaucoup plus proches des Elfes des mondes med-fan que moi-même je n’oserai jamais l’avouer. À vrai dire, je vois leur culture comme ayant gardé un grand nombre de comportements issus d’un système féodal, notamment avec de forts liens entre les personnes et les clans. D’où l’idée d’avoir un système plus ou moins formel gérant les services rendus, l’influence et, de façon plus générale, les relations entre clans.

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Deventter: Lead… On

Un nouveau jour, un nouveau groupe de métal progressif venu du bout du monde: le Brésil a beau ne pas être un pays réputé pour ce genre de musique (et le premier qui me parle d’Angra, je le traite de vieux con), c’est la patrie de Deventter, dont je suis en train d’écouter le deuxième album, Lead… On.

En fait de métal progressif, Deventter est à mi-chemin entre le rock prog énervé et le métal prog pur et dur, avec des sonorités bien rugueuses au service de compositions complexes. En attaque, “O.M.T.”, “6000” et “Bunkers & Bankers”, trois brûlots entre six et huit minutes chacun, posent d’emblée le ton: on n’est pas là pour plaisanter et l’aspect progressif n’est en aucun cas une excuse pour donner dans la concession mielleuse. Par certains côtés, ça rappelle un peu Pain of Salvation.

Après un tel déploiement de puissance, il est assez étonnant de voir arriver des bluettes marillionesques telles que “Reflected” ou “All Rights Removed”. On a presque l’impression d’écouter un split-album avec RPWL, ça surprend. Pas que le groupe se montre particulièrement manchot dans l’exercice, au contraire, mais le contraste est plutôt brutal.

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Orc’idée 2010

Hier soir, vers six heures, j’étais en train de prendre un dernier café à Satellite, le bar de l’EPFL qui a également servi de cafétéria pour joueurs pendant les deux jours de la convention Orcidée de ce week-end. J’affichais une patate qui faisait quelque peu l’envie de mes camarades ludomanes, organisateurs et autres, qui eux étaient un chouïa éteints. Certes, j’ai fini par payer ce trop-plein d’énergie par un solide coup de barre, plus tard dans la soirée, mais c’est une condition qui trahissait mon enthousiasme personnel.

Il faut dire que, de mon point de vue, cette édition de la plus grande convention de jeu de rôle (et autres) de Suisse romande a été particulièrement réussie. Je pense que je ne suis pas le seul à le penser, au vu de la quantité de visiteurs venus de France qui avaient fait le déplacement. Il y avait d’ailleurs, à part les autochtones habituels (2 dés sans faces, le Xénomorphe, le Space Fridge, l’association SIDH et autres), pas mal de stands d’associations ou d’éditeurs français: La Voix de Rokugan, le SDEN, les Écuries d’Augias et ForgeSonges avaient fait le déplacement (OK, pour certains de ces derniers, comme l’inénarrable Nathalouchka ou Fred H., ce n’était objectivement pas très loin).

On voit qu’Orcidée est une convention qui tourne depuis un moment: l’organisation est rodée et je n’ai pas constaté de couacs majeurs — mis à part que les numéros des tables n’étaient pas très lisibles sur les feuilles de parties, ce qui m’a valu de me tromper de table et de me retrouver non loin d’un groupe assez bruyant, le dimanche. Cuchulain, venu tout exprès de sa Haute-Savoie profonde malgré une grève SNCF, n’a pas eu cette chance, ce qui est bien dommage.

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Fragments séquentiels d’éternité

Quelque part, j’hésite un peu à poster cette nouvelle, parce que chaque fois que j’annonce que quelque chose se passe autour d’un projet de bande dessinée dans l’univers Tigres Volants, ça part en vrille (ou c’est mort-né). Ça doit être une variante de la malédiction de Tigres Volants… Mais, dans le cas présent, Psychée a …

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Barren Earth: Curse of the Red River

Je n’aurais sans doute jamais jeté ne serait-ce qu’une oreille sur Curse of the Red River, premier album des Finlandais de Barren Earth, si le groupe ne m’avait pas été recommandé par un des chroniqueurs du site Progressive Area. N’ayons pas peur des mots (ni des sons): Barren Earth fait certes dans le death-métal, mais du death-métal progressif, mesdames et messieurs!

Eh oui, on n’arrête pas le progrès et encore moins le progressif, qui va désormais se nicher dans les genres musicaux les plus abscons et les plus antinomiques. Ainsi Barren Earth oppose-t-il aux vocaux growlés et aux grosses guitares qui poncent des éléments acoustiques, des synthés aériens et des compositions complexes. C’est ainsi qu’on arrive à des morceaux comme “Our Twilight”, qui s’ouvre sur des hurlements de sauvages, avant de partir vers des nappes de claviers et des voix éthérées, avant de revenir au métal, et ainsi de suite.

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Paul Cusick: Focal Point

Si le nom de Paul Cusick, multi-instrumentiste, compositeur et producteur britannique, vous est inconnu, c’est un peu normal. Même s’il a déjà collaboré, en tant que musicien, à plusieurs groupes (à côté de son emploi d’ingénieur civil indépendant), ce ne sont pas exactement des grands noms du genre. Néanmoins, la qualité de son premier album Focal Point devrait, je l’espère, bientôt remédier à cet état de fait.

Paul Cusick propose un rock progressif directement inspiré de Porcupine Tree: atmosphérique, mélancolique et avec des poussées de fièvre électrique. On y trouve aussi des accents rappelant Chroma Key ou OSI (comme dans “Touch”). La plupart des morceaux sont plutôt courts et calibrés pour une diffusion grand public, témoins un “Soul Words” ou un “Big Cars” imparables, mais Focal Point a également son lot de morceaux un poil plus longs, comme “Everblue”, qui développent plus avant les ambiances porcupiniennes.

Encensé par la rédaction de Prog-Résiste, Focal Point est au final un album de rock progressif de très bonne qualité et, qui plus est, très accessible. Si je ne partage pas entièrement l’enthousiasme de mes collègues chroniqueurs belges — l’album n’est pas follement original non plus — j’admets volontiers qu’il est conçu avec un savant mélange d’application et de spontanéité. C’est un album aussi bien intéressant par lui-même que par les promesses du talent de son auteur qu’il faut apparaître.

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En direct de la Convention des Fous, à Monthey

Convention des Fous salle figurines

En ce dimanche de Pâques – j’allais écrire “joli”, mais il fait un temps de chiottes – je suis à Monthey, à la Convention des Fous. Avec un peu de chance, vous pouvez même voir ma sale tête, de temps à autres, sur la web-TV de la conv’.

Le fait que je suis en train d’écrire ce billet au lieu de jouer devrait vous laisser penser que je m’emmerde comme un rat mort. Ce n’est pas tout à fait vrai; pas complètement faux non plus, mais disons plutôt que je suis un peu en mode “vacances”; ça doit être l’air de Monthey, ville où j’ai souvent été en villégiature pour cause de présence familiale d’une part et, plus récemment et d’autre part, d’amis.

Convention des Fous bar

Cela dit et au-delà du pur copinage, j’ai quand même pu faire au moins une partie de Tigres Volants hier après-midi. J’ai testé l’intro de la “campagne lupanar” en petit comité, un scénario à base d’héritage convoité, de violences mafieuses, de sauvetage de princesse et de courses-poursuites (en camion-poubelle) dans les rues de Fantir.

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Kaipa: In the Wake of Evolution

Pour un peu, j’aurais pu complètement passer à côté du nouvel album de Kaipa, intitulé In the Wake of Evolution. La faute à une précédente expérience avec ce groupe de rock progressif suédois: l’album Angling Feelings m’avait laissé des sentiments mitigés – entendez par là que je suis longtemps demandé s’il était juste médiocre ou pas bon du tout. Je ne crois pas l’avoir chroniqué à l’époque, ce qui donne une assez bonne idée de mon impression générale.

La morale de cette chronique est qu’il faut toujours laisser une seconde chance aux gens en général et aux groupes de rock progressif en particulier. Surtout s’ils ont signé chez InsideOut, label qui n’a pas exactement pour habitude de produire des bouses. Dans le cas présent, cette seconde chance m’a permis de découvrir un très bon album de rock progressif, à mi-chemin entre le prog classique et le néo-prog, avec des grosses influences classic rock à la Queen.

Il faut dire que les p’tits gars de Kaipa, ce ne sont pas exactement des perdreaux de l’année. Un indice sérieux est apporté par le titre d’une compilation: The Decca Years 1975-1978. Ça pose quelque peu son groupe, une référence de ce calibre! À vrai dire, ça se sent également: si la musique de Kaipa lorgne sérieusement du côté d’un néo-prog festif à la Pendragon mâtiné de Queen, on sent également la grosse influence Yes qui déboule dès le premier morceau de l’album,”In the Wake of Evolution” — comme par hasard au moment où le refrain affirme “We’re getting closer to the edge”… On a connu des clins d’œil moins appuyés.

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Serj Tankian: Elect the Dead Symphony

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec cet Elect the Dead Symphony, Serj Tankian est là où on ne l’attend pas. L’ancien chanteur de System of a Down avait déjà produit un album solo intéressant et somme toute très métal, Elect the Dead, et cette version live avec orchestre symphonique (celui d’Auckland, en Nouvelle-Zélande) a de quoi surprendre.

Le problème est que plus j’écoute cet album, plus je me dis que c’était une fausse bonne idée. La réinterprétation symphonique des morceaux est certes originale, mais leur apporte plus de pathos que nécessaire en perdant au passage une grande partie de l’énergie qui les rendaient intéressants.

De plus, même si Serj Tankian est un très bon chanteur avec une voix peu courante dans le métal, son interprétation laisse souvent à désirer. Ce sont là les aléas de l’enregistrement en public, mais j’ai aussi l’impression que c’est dû à une volonté d’en faire trop; au reste, j’ai parfois l’impression d’entendre une version contemporaine de Luis Mariano et ça, c’est Mal.

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Hero Corp, saison 2

Allez hop! Je vous fais un petit billet rapide sur la deuxième saison de Hero Corp, la série des superhéros aux pouvoirs moisis créée, jouée et réalisée par Simon Astier, frère de l’autre. Rapide, parce que techniquement, je ne suis pas censé l’avoir vue – mais promis, dès qu’elle sort en coffret DVD, j’achète!

Si l’effet de surprise initial est passé, Astier sait renouveler le suspens en plongeant ses personnages dans des situations imprévues – enfin, aussi imprévue que puisse être l’accumulation de clichés volontairement utilisés pour composer la trame de cette nouvelle saison. Tout y passe: les présumés morts bien vivants, les trahisons, les prophéties à quintuple sens, les généalogies bordéliques, les passés ténébreux, le méchant qui passe de l’autre bord (ou pas), les bases secrètes munies de systèmes d’autodestruction – je vous passe le reste. Hero Corp est une parodie du genre et, pour le coup, elle remplit pleinement son office.

Sans doute plus rythmée que la première, cette nouvelle saison bénéficie également de plus de moyens – avec notamment quelques guest-stars, comme Pierre Palmade, Pascal Legitimus et même Alexandre Astier en personne – et amène son lot de révélation. On y voit par exemple quelques éléments du (lourd) passé de John qui permettent de comprendre deux-trois choses sur son attitude générale. Le tout est saupoudré de moments de pur génie, comme la tentative d’assassinat du père de Jennifer dans le premier épisode, le coup des pailles (les spectateurs sauront de quoi je parle) ou le pouvoir de Jean Micheng, le superhéros joueur de handball.

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Eluveitie: Everything Remains (As It Never Was)

Après plusieurs écoutes de Everything Remains (As It Never Was), dernier album en date des folk-métaleux suisses d’Eluveitie, j’ai l’impression que c’est un titre très approprié. Détenteur d’une alchimie particulière de folk celtique et de métal avec alternance de vocaux masculins, féminins (et franchement pas humains), Eluveitie continue à dérouler sa formule au gré des …

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Lady Blackbird

Si vous ne lisez pas le blog de Brand, c’est le moment de vous y mettre: l’animal poste peu, mais ses billets sont souvent plein de pépites. Notamment un de ses derniers qui, s’il traitait d’un jeu à la Alien(s), m’a mis sur la piste d’un petit jeu expérimental nommé Lady Blackbird.

En fait, il s’agit autant d’un jeu que d’un scénario, en seize pages, dont l’amorce est la suivante: Lady Blackbird fuit un mariage forcé en compagnie de sa garde du corps à bord de La Chouette, le vaisseaux éthérique du tristement célèbre contrebandier Cyrus Vance. À mi-chemin, ils sont intercepté par le croiseur impérial La Main du Chagrin et les personnages ont meilleur de temps de trouver un moyen de s’enfuir avant que le capitaine du croiseur ne reçoive de la capitale la télétransmission qui révèlera leur véritables identités.

L’ambiance est celle d’un univers de science-fiction steampunk et, en le lisant, j’ai eu l’impression de tomber sur le Graal des systèmes léger et adaptés à un style de jeu “pulp”, très narratif et dynamique.

Chaque personnage est défini par des Traits, qui sont des compétences génériques divisées en mots-clés (tags), ainsi que par des Clés, qui sont des buts, et des Secrets, qui sont des capacités spéciales.

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Note de service

Je commence une petite opération de nettoyage sur le blog, notamment pour réparer les commentaires en cascade qui avaient été dé-cascadés suite au changement de serveur. À ce sujet, notez qu’il y a un bouton de réponse général, qui met le commentaire à la suite des autres, et un autre dans le commentaire lui-même et …

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Birds and Buildings: Bantam to Behemoth

J’avoue que, dans la catégorie des noms stupides, on a encore ici affaire à du lourd avec Birds and Buildings, même si c’est un nom qui s’explique dès “Birds Flying Into Buildings”, le premier morceau de cet album, Bantam to Behemoth. Comment ça, ce n’est pas clair?

D’accord, ce n’est pas très clair. Mais, à ma décharge, je dois avouer que la musique que ce quatuor américain est à peu près dans la même veine que celle d’Ihsahn, précédemment chroniquée, mais en rock progressif; on y retrouve d’ailleurs les pointes de saxophone torturé, sauf que, dans ce cas, ça choque moins.

En bref, c’est très complexe, avec des sonorités très années 1970 et des influences clairement marquées par Van der Graaf Generator – qui est une sorte d’asymptote du rock progressif barré. Le groupe cite également King Crimson et Magma dans ses influences et ça devrait être suffisant pour faire lever le sourcil du prog-head le plus blasé.

En grande partie instrumentale, la musique de Birds and Buildings se compose principalement de longues plages nerveuses, comme le “Birds Flying into Buildings” déjà mentionné, “Chakra Khan” ou le très sympathique “Yucatan 65: The Agitation of the Mass”, ainsi que des parties chantées plus traditionnelles et, à mon avis, beaucoup moins bien maîtrisées (et pas très intéressantes non plus).

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