Hier soir, vers six heures, j’étais en train de prendre un dernier café à Satellite, le bar de l’EPFL qui a également servi de cafétéria pour joueurs pendant les deux jours de la convention Orcidée de ce week-end. J’affichais une patate qui faisait quelque peu l’envie de mes camarades ludomanes, organisateurs et autres, qui eux étaient un chouïa éteints. Certes, j’ai fini par payer ce trop-plein d’énergie par un solide coup de barre, plus tard dans la soirée, mais c’est une condition qui trahissait mon enthousiasme personnel.
Il faut dire que, de mon point de vue, cette édition de la plus grande convention de jeu de rôle (et autres) de Suisse romande a été particulièrement réussie. Je pense que je ne suis pas le seul à le penser, au vu de la quantité de visiteurs venus de France qui avaient fait le déplacement. Il y avait d’ailleurs, à part les autochtones habituels (2 dés sans faces, le Xénomorphe, le Space Fridge, l’association SIDH et autres), pas mal de stands d’associations ou d’éditeurs français: La Voix de Rokugan, le SDEN, les Écuries d’Augias et ForgeSonges avaient fait le déplacement (OK, pour certains de ces derniers, comme l’inénarrable Nathalouchka ou Fred H., ce n’était objectivement pas très loin).
On voit qu’Orcidée est une convention qui tourne depuis un moment: l’organisation est rodée et je n’ai pas constaté de couacs majeurs — mis à part que les numéros des tables n’étaient pas très lisibles sur les feuilles de parties, ce qui m’a valu de me tromper de table et de me retrouver non loin d’un groupe assez bruyant, le dimanche. Cuchulain, venu tout exprès de sa Haute-Savoie profonde malgré une grève SNCF, n’a pas eu cette chance, ce qui est bien dommage.
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