Japan Impact 2018

Japan Impact 2018

Vendredi matin, je me baisse pour ramasser la fourre de mon laptop – un bidule qui doit tout de suite peser ses huitante grammes tout mouillé – et je me pète le dos. Samedi matin: je suis à l’EPFL pour Japan Impact, édition 2018, avec six kilos de matos photo sur le dos, un badge presse autour du cou et toujours les lombaires en vrac. Oui, je suis un peu con.

Serenity in Murder: The Eclipse

Serenity in Murder: The Eclipse

En fait, le metal, c’est un truc fractal: même les sous-genres les plus obscurs comportent des sous-sous-genres. Toujours. Ou alors on peut voir ça comme des ensembles stylistiques disparates qui se rentrent dedans de façon à la fois lubrique et non-euclidienne, c’est selon.

Bref, j’ai écouté The Eclipse, de Serenity in Murder.

Destination Tokyo 2017

Destination Tokyo 2017

Donc, vendredi passé, c’était concert (et c’était cool). Le lendemain, un tunnel du Lötschberg plus tard (plus ou moins) et je retrouve ma cosplayeuse d’épouse (avec Psychée dans ses bagages) à Sion pour Destination Tokyo, édition 2017 de la convention japonaise bisannuelle du Valais.

Geekopolis 2015

Geekopolis 2015

Imaginez un salon dans lequel se retrouvent les otakus, les fondus du med-fan, les fans de superhéros, les distingués amateurs de steampunk, les auteurs, les joueurs, les cosplayeurs, les amateurs d’informatique et les créateurs de tous poils: c’est Geekopolis. Et c’est bien, mais c’est quand même un peu fatiguant.

K Project

Dans un futur proche, où des groupes de personnes dotées de pouvoirs surnaturels et emmenés par des rois dominent en sous-main la vie du Japon, le jeune et insouciant Yoshiro Isana est soudainement le centre de l’attention de deux de ces groupes, qui pensent qu’il est un des rois – et qui plus est, un meurtrier. C’est sur ces prémisses plutôt classiques que commence l’animé K, ou K Project.

“Edge of Tomorrow”, de Hiroshi Sakurazaka

Lors d’un assaut majeur contre les Mimics, les extra-terrestres qui ont envahi la Terre, la jeune recrue japonaise Keiji Kiriya, meurt. C’est ainsi que commence Edge of Tomorrow, roman – light novel, pour être précis – de l’auteur japonais Hiroshi Sakurazaka, dont est tiré le film avec Tom Cruise, dont je vous ai parlé hier (ou avant-hier, je me suis un peu pris les pieds dans les boutons).

“Avant le voyage”, les notes du créateur de Ryuutama

Je relaye ici une initiative très intéressante de Jérôme “Brand” Larré autour de son projet de traduction en français du jeu de rôle japonais Ryuutama (dont la souscription a explosé pas mal de records): il publie sur son blog les notes de conception de l’auteur de Ryuutama.

Le texte est intéressant à plus d’un titre: d’abord, parce qu’effectivement, il permet de comprendre quels sont les choix de son auteur, Atsuhiro Okada, notamment sur l’interaction entre le contexte du jeu, son système (à savoir qui joue quoi et comment; ici, c’est important) et ses règles (system matters, on ne le dira jamais assez) – ainsi d’ailleurs que son graphisme.

Lire plus

Japan Expo / ComicCon 2012

Désolé pour ce hiatus de quelques  jours, mais j’étais dans mon élément naturel : la convention de geeks. En effet, cette année, grande première : je me retrouve dans un salon comme la Japan Expo / ComicCon de Paris sans la confuse impression de ne pas être exactement à ma place – outre que d’être aux côtés de mon épouse, s’entend.

La raison en est que, dans la Japan Expo / ComicCon, il y a la ComicCon, consacrée plus aux bandes dessinées américaines et européennes, et, au sein de cette même ComicCon, un fort contingent rôliste, au sein duquel j’ai pu taper l’incruste pour présenter quelques petites parties de Tigres Volants.

Lire plus

Blood Stain Child: Epsilon

J’aime bien le Japon, mais je dois avouer que, quand on parle de musique, ce n’est pas exactement mon pays préféré. Du coup, Epsilon, nouvel album de Blood Stain Child, fait un peu figure d’exception avec son métal à chanteuse, tendance death et trance. Oui, ça fait un peu bizarre, dit comme ça, mais ça fait encore plus bizarre quand on l’écoute.

L’album avait titillé ma curiosité quand je l’avais vu dans les bacs de la Citadelle, mais c’est via un article dans io9 sur les musiques futuristes que je me suis décidé à l’acheter. Et c’est vrai que la musique de Blood Stain Child fait un peu penser à du cyberpunk old-skool. En fait, je trouve que ça ressemble à de la musique d’animé qui me plaît; ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas une mince affaire.

Lire plus

Arrietty, le petit monde des chapardeurs

On est fanboy ou on ne l’est pas et la sortie d’un nouveau film des Studios Ghibli comme Arrietty, le petit monde des chapardeurs a pour conséquence un passage immédiat au cinéma le plus proche. Inspiré d’un livre pour enfants signé Mary Norton, le film narre la rencontre entre Shô, jeune garçon japonais atteint d’une maladie du cœur, et Arrietty, jeune fille du peuple des Chapardeurs, minuscules humains vivant cachés et qui se procurent ce dont ils ont besoin en les “empruntant” dans les demeures humaines.

Si je ne vais pas plus loin dans la narration de la trame, ce n’est pas pour éviter d’en dire trop, mais bien parce qu’il n’ a pas grand-chose de plus à raconter. C’est très contemplatif, genre “tranche de vie” autrement banale s’il n’y avait pas cette présence des Chapardeurs, un peu comme des fées sans tout le côté mystico-magique qui va avec. Du surnaturel qui, au final, est très naturel; je me demande si ce n’est pas un peu la “touche japonaise” dans ce genre d’histoire: même le surnaturel le plus absurde paraît complètement banal.

Visuellement, rien à redire. Déjà, ce n’est pas de la 3D, ouf! Ensuite, c’est de l’animation de qualité dans le style Ghibli, avec des couleurs somptueuses, toujours le petit détail qui tue et, par-dessus le marché, une technique et une fluidité sans pareille. Les décors de la campagne japonaise sont magnifiques et les détails du monde des chapardeurs, entres les murs et sous les planchers des maisons humaines, sont très bien pensés. Ajoutez à cela une très belle musique signée Cécile Corbel, dont les tons celtisants s’accommodent curieusement bien avec cette histoire.

Lire plus