Kyoto : Temples sous la pluie

Cet article est le numéro 9 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

Je crois que j’aime bien Kyoto. En fait, je commence à soupçonner que j’aime bien tous les coins du Japon qui ne sont pas Tokyo…

Dans le cas de Kyoto, j’aime bien le côté historique, les plans shopping éhontés, l’architecture de l’ensemble, avec ses rues au cordeau et ses ruelles sinueuses — même sa gare à l’architecture improbable avec escalators qui me rappellent les téléfériques de la mort.

Je dois quand même avouer être moins enthousiaste par le temps de chiotte auquel on a eu droit aujourd’hui: de la pluie, pas de pluie, de nouveau de la pluie, arrêt de la pluie, recommencement de la pluie, suivi de pluie, de pluie et encore de pluie. En bref, on est rentrés sérieusement mouillés.

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Que faire à Kanazawa quand on est un gros touriste

Cet article est le numéro 8 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

Visiter une vieille pharmacie transformée en musée. Ricaner devant les affiches « Tavannes Montres, La Chaux-de-Fonds, Switzerland » et les ours en peluche avec un rivet dans l’oreille. Rappeler à son épouse quelques principes, rapport à la non-extensibilité… (Article incomplet, en attente de reconstitution)

Japon: attention, un train peut en cacher plein d’autres

Cet article est le numéro 7 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

Alors, le Japon, on se le fait surtout en train. Un peu en voiture, aussi, mais surtout en train. Dans la famille « trains du Japon », on a déjà eu le monorail (vu de loin ; il relie l’aéroport régional de Tokyo au centre), le métro, les trains JR (qui… (Article incomplet, en attente …

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Japon: caméra embarquée

Dans un bus, quelque part sur l’autoroute, dans la montagne encore enneigée entre Takayama et Shirakawa-go: Lui: “Aaah! On est sur l’Autoroute Blanche!…” Elle: bouscule Lui: “Ben quoi? Ça ressemble, non?” Elle: “D’abord, ça ne peut pas être l’Autoroute Blanche: on roule à gauche.” Lui: “Aaah! On est à contresens sur l’Autoroute Blanche!…” Elle: facepalm

Hakone: J’ai testé pour vous…

Cet article est le numéro 6 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

… le thé froid au thé vert japonais. Faut aimer les machins pas sucrés qui ont un goût de terre prononcé. … la balade en téléphérique pour aller voir le Mont Fuji. Il paraît que c’est rare de le voir aussi clairement en cette saison. Certes. Seulement,… (Article incomplet, en attente de reconstitution)

Tokyo: décibel et tais-toi

Cet article est le numéro 3 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

Tokyo, c’est bruyant ! Bon, d’accord : grande ville, machin et bidule, mais la musique d’ambiance, les jingles et annonces des stations de métro et les beuglophones des rabatteurs pour magasins, ça fait beaucoup – surtout en même temps et quand on ne… (Article incomplet, en attente de reconstitution)

Or donc, Japon

Cet article est le numéro 1 d'une série de 18 intitulée Japon 2008

Bon, je viens enfin, après trois jours, de trouver un hotspot ouvert (gratuit, si l’on excepte le prix d’une Guinness en bouteille servie au prix d’une pinte pression dans un bar branché à Paris…). Plus sur ce sujet plus tard, puisque je vais en profiter … (Article incomplet, en attente de reconstitution)

Paprika

Par un de ces manques de flair flagrants dont les réseaux de distribution de cinéma suisses ont le secret, je n’avais pas pu voir Paprika, le dernier film de Satoshi Kon au cinéma (même à Paris, il est resté en salles une semaine). J’ai enfin pu me rattraper hier avec la version DVD. Pas de surprise: ce film est une tuerie!

Tuerie visuelle, d’abord. L’animation est exceptionnelle, fluide et énergique; il fait vraiment avoir l’habitude pour deviner les images de synthèses dans certains plans (ceux qui impliquent des véhicules, notamment). En plus, avec une histoire qui — comme souvent chez Satoshi Kon — prend pour thème le réel et l’imaginaire et joue sur les confusions entre les deux, on a droit à des effets oniriques et des transitions qui touchent au pur génie (à cet égard, le générique du début est une merveille). Le tout est appuyé par un thème musical parfaitement adapté, mélangeant musique électronique et sonorités japonaises.

Le scénario est également solide: un inventeur de génie crée une machine qui permet d’entrer dans les rêves, dans le but de l’utiliser comme outil de psychothérapie. Paprika est l’alter-ego d’une des scientifiques, qui sert de guide onirique aux patients. Les problèmes commencent quand trois de ces appareils sont volés et que les utilisateurs se mettent à rêver éveillés.

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Google Seppuku

Des tréfonds de Tangency (le forum “N’importe quoi” de RPG.net), au beau milieu d’une discussion sur les gadgets sexuels idiots (Tangency, donc), a jailli hier un plan geek particulièrement stupide: “This reminds me of Google Seppuku. Type random Japanese letters (preferably kanji, but kana work too) into image search with ‘safe search’ off, and then …

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Nausicaä de la vallée du vent

Nous sommes donc allé, aujourd’hui, voir au ciné Nausicaä de la Vallée du Vent. Attention, chef d’œuvre! En fait, j’aurais tout aussi bien pu dire “Miyazaki”, ça aurait été équivalent, tant cet individu est une sorte de demi-dieu de l’animation. Même en version française, c’est bien; c’est dire!

Après 22 ans d’attente, cet anime sort enfin en salles sous nos latitudes, et ce dans une version restaurée. Il faut peut-être préciser qu’il en a précédemment existé une version bricolée par un sagouin (pour vous donner une idée, c’est le même zigoto qui a “créé” Robotech), qui n’a rien trouvé de mieux que de couper trente minutes et remonter une bonne partie du film, avant de renommer le tout “Les Guerriers du Vent” — ce qui, pour une parabole écolo-pacifiste, est quand même le pompon.

Premier film réalisé par Hayao Miyazaki en “indépendant” (le succès du film donnera naissance au studio Ghibli), on y retrouve à peu près tous les éléments qui figureront dans les films suivants — à commencer par l’héroïne: adolescente, rouquine, sage et têtue à la fois. Comme déjà mentionné, les thèmes pacifistes et environnementalistes (le monde a été détruit par une guerre gigantesque et par la pollution industrielle) forment la trame de l’histoire; j’ai même été surpris de voir mentionné au générique la contribution du WWF.

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Fumoffu?!

À force de se gaver de dessins animés japonais, il devient de plus en plus difficile de trouver la perle. C’est clair que, passé l’attrait de la nouveauté (genre, après le cinquantième clone d’Evangelion), on commence à se sentir blasé. Et puis bon: à partir de moment où vos fantasmes n’incluent pas les écolières japonaises en mini-jupes, les filles-chat et/ou les anges (de préférence les trois ensemble), ça fatigue.

Malgré ça, de temps en temps, la Loi de Sturgeon fait relâche et on tomber sur l’oiseau rare: des OVNIs comme Le Portrait de Petite Cosette, un festival d’effets spéciaux à la Macross Zero, une série épique/steampunk comme Last Exile, ou tout simplement sur un bon gros délire vaguement hystérique et qui ne se prend pas au sérieux — comme Full Metal Panic Fumoffu.

C’est une série dérivée du Full Metal Panic originel, une série classique, avec une unité mercenaire luttant contre des méchants terroristes à l’aide de robots de combat à propulsion crypto-mystique, avec au milieu quelques étudiants japonais, pour faire bonne mesure. Cette série avait une originalité: celle d’avoir Sosuke Sagura, un jeune garçon, qui avait passé le plus clair de son temps sur des champs de bataille et dans des guérillas diverses, comme garde du corps d’une étudiante, Chidori Kanome.

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Millennium Actress

Vu hier le DVD de Millennium Actress, de Satoshi Kon. C’est de l’animation japonaise haut de gamme, un film d’une petite heure et demie. Et c’est très, très chouette.

Deux reporters retrouvent une actrice mythique du cinéma japonais, trente ans après son dernier film, et lui font raconter sa vie. Un de deux reporters est un fan de base, qui connaît tout ses films, l’autre est un caméraman jeune et désabusé. Derrière la carrière de l’actrice, un secret, une quête et soixante ans d’histoire du Japon.

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Nanaca Crash: Mon vélo dans ta gueule

La dernière méthode stupide que j’ai découverte pour perdre mon temps au lieu de bosser sur Tigres Volants est un jeu Flash, dans la grande tradition du bidule avec les pingouins et du yéti, sauf que c’est avec des étudiantes japonaises à vélo et un bishonen.

Oui, ça a l’air obscur, comme ça, mais… en fait c’est encore plus obscur. Bon, allez zieuter le blog de Thias, qui en parle mieux que moi.

Tout ceci pour dire que je viens de faire le Score de la Mort:

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Interstella 5555, ou: “Je hais Daft Punk”

Daft Punk, je vous hais!

Vous m’avez volé mon rêve d’enfant.

Case in point: Interstella 5555. Une histoire d’un groupe de rock extra-terrestre qui arrive sur Terre, en dessin animés japonais, illustré et réalisé par un des maîtres du genre: Leiji Matsumoto (Albator). Le tout est un clip video d’une heure, sur la musique de — vous l’aurez deviné — Daft Punk.

Le problème, c’est que ces salauds m’ont piqué l’idée originelle de Tigres Volants!

C’est vrai, quoi: il y a très longtemps, dans une lointaine galaxie qui connaissait encore le plein-emploi, le communisme et les montres pas-à-quartz, je regardais GoldorakLa Bataille des Planètes et Starblazer (en italien). Oui, je sais: à la réflexion, j’ai un peu honte. Mais c’était tout ce qu’il y avait… Notez qu’à l’époque, je trouvais ça bien, mais nul: le dessin me plaisait, les vaisseaux étaient chouettes, mais les personnages des neuneus et les histoires minables.

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Pour quelques animes de plus…

Il faudrait que je mette à jour mes pages “Animés”. Parce que, depuis que je les ai écrites, c’est pas qu’on en a vu des nouveaux, mais on en a vu des chiées de nouveaux… Hellsing: en un mot: grotesque. Hellsing est le nom d’une fondation anglaise qui fait la chasse au surnaturel depuis des …

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Bag of Tricks: Get out of my Head!

I love anime, and I love my girlfriend too. But sometimes I feel like I could yell, kill her and then hurl my DVD player out of the second-story window.

The reason: soundtrack.

Now I understand that J-Pop (that’s Japanese Pop, I believe) is not something for everyone. People dig it, my girlfriend dig it (heck, she’s one inch away — in the wrong direction — from going all karaoke during credits) and I don’t.

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Bag of Tricks: A Room Full of This

A little bit of music, a little bit of movies, a pich of animes and a few facts of life.

All this in this new selection from the Bag of Tricks.

And more…

So there was this Star Wars: Attack of the Clones review I was talking about last time. I had the whole of today to think about it and realised that everyone and his dog probably saw it already. But then, when did that ever stop me from making a fool of myself?

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Bag of Tricks: Enter the Spriggan

OK, first review then, more or less. I’ll start with an anime: Spriggan (or “The Spriggan”).

I’ve been waiting for this one for a long time, salivating in front of the ADV trailer. Finally it’s here, and I’m stuck with a severe case of trailer withdrawal syndrome.

You know the feeling: you watch a trailer and think: “Wow, all this action! It must be a very cool movie…” And when you eventually watch said movie, you realise all the great action scenes were in the trailer and the rest of the movie is a lot of filler stuff and second-rate action. This is especially aggravating when you wait about one year after first watching the trailer!

Now, Spriggan left me with that kind of feeling. Not the worst offender in that category I ever encountered, but bad enough. But then, trailers have a tendency to reinforce action scene by editing the scenes in very short, MTV-clip-like fashion. This said, it’s not a bad anime; I would rate it around my top 20% (i.e. if I’ve seen 100 animes, this one is among the 20 best).

Animation is very smooth, with a bit of CGI (not always well-integrated, but OK). Quite a few neat “camera” effects (you’ll know it when you see it) and really frantic action scenes; the chase/fight inside Istambul’s market is very impressive.

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