Dans un futur proche, où des groupes de personnes dotées de pouvoirs surnaturels et emmenés par des rois dominent en sous-main la vie du Japon, le jeune et insouciant Yoshiro Isana est soudainement le centre de l’attention de deux de ces groupes, qui pensent qu’il est un des rois – et qui plus est, un meurtrier. C’est sur ces prémisses plutôt classiques que commence l’animé K, ou K Project.
Au reste, n’en attendez pas de retournements surprenants ou de traitement révolutionnaire: c’est une série qui a le principal avantage d’être courte – une seule saison de treize épisodes – et donc d’arriver assez rapidement au but sans trop traîner en route.
Ses points forts sont surtout dans les personnages, un peu atypiques: Yoshiro le héros tête en l’air, Kuroh l’épéiste semi-ronin et maître-queux, et Neko la fille-chat, qui alterne entre sa forme fille et sa forme chat. On y trouve aussi quelques éléments visuels sympas, principalement dans le traitement d’un Japon avancé technologiquement, avec son île-université où se déroule une grande partie de l’action et ses écrans omniprésents.
Dans les côtés agaçants, on a une animation qui paraît souvent limitée, avec le grand classique des scènes de batailles de masse en plans statiques. Ça fait sérieux, tiens! La série donne aussi, par épisodes, dans le fan-service en pagaille, entre Neko qui se balade à poil et les plans culottes, pas si fréquents mais quand on les voit, on ne voit un peu qu’eux. Sans parler des doubleurs japonais qui essayent de parler allemand.
Au final, K est un animé moyen, avec quelques bonnes idées, mais rien de transcendant. Du coup, je ne le conseillerais qu’aux bons gros fans d’animés, ceux qui par principe regardent tout et le reste. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un K raté, parce que dans le genre, il y a eu bien pire et, malgré tous ses défauts, on ne s’y ennuie pas.
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