Polymanga 2016

Polymanga 2016, 25-28 mars 2016, Montreux (Suisse). Concours cosplay individuel du samedi 26 mars.

S’il existe un rendez-vous incontournable de la pop-culture asiatique – animés, manges, cosplay, jeux vidéos, web séries et autres – en Suisse romande, c’est bien Polymanga. Enfin, quand je dis “incontournable”, je n’y vais qu’une année sur deux et encore: pas pendant les quatre jours qu’elle dure. D’ailleurs, cette année, je n’y suis allé que le samedi – pour accompagner ma cosplayeuse d’épouse.

Geekopolis 2015

Geekopolis 2015

Imaginez un salon dans lequel se retrouvent les otakus, les fondus du med-fan, les fans de superhéros, les distingués amateurs de steampunk, les auteurs, les joueurs, les cosplayeurs, les amateurs d’informatique et les créateurs de tous poils: c’est Geekopolis. Et c’est bien, mais c’est quand même un peu fatiguant.

Thermæ Romæ

Un jour, quelqu’un s’est dit “et si je racontais l’histoire d’un architecte de thermes dans la Rome antique qui voyage dans le Japon contemporain chaque fois qu’il tombe dans un bain public?” Ce quelqu’un, c’est la mangaka Mari Yamazaki, auteur de Thermæ Romæ.

Certes, c’est très résumé, mais, dans l’absolu, il n’y a pas grand-chose d’autre dans cette histoire, mais c’est largement suffisant: Lucius Quintus Modestus est un architecte dans la Rome de l’empereur Hadrien, spécialisé dans la construction de thermes. Alors qu’il est en panne d’inspiration, il glisse dans un bassin tombe dans l’eau et émerge dans un onsen, un bain thermal japonais. Les idées qu’il ramènera de ce voyage impromptu vont révolutionner l’art thermal à Rome.

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Dossier A.

Ça faisait un moment que l’envie me démangeait de vous parler de Dossier A., un manga contemporain de Osamu Uoto (dessin) et Toshusai Garaku (scénario) qui parle d’archéologie, d’assassins et d’Atlantide. La série étant désormais terminée, je m’y lance.

Déjà, c’est une des rares séries japonaises que je suis – enfin, suivais, parce qu’elle vient de se conclure avec son quinzième tome – et, en plus, c’est une sorte de monument pour ceux qui s’intéressent à l’histoire, à l’archéologie, à l’occultisme et aux légendes.

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City Hall, tomes 2 et 3

Il m’a fallu un petit moment avant de me relancer sur la suite et fin de City Hall, ce manga français steampunk-délire mettant en scène Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amelia Earhart face à un génie criminel masqué, ce dans un monde où le papier est une arme de destruction massive et bannie en tant que telle depuis deux siècles.

Je ne saurais trop dire ce qui m’a retenu: probablement un problème de format, car je ne suis pas vraiment un fan du manga en tant que média. Et, à vrai dire, la lecture s’est avérée beaucoup moins simple que prévu: à 160 pages le volume, c’est vraiment très dense, avec certaines pages presque aussi chargées que dans une bande dessinée européenne.

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Japan Expo / ComicCon 2012

Désolé pour ce hiatus de quelques  jours, mais j’étais dans mon élément naturel : la convention de geeks. En effet, cette année, grande première : je me retrouve dans un salon comme la Japan Expo / ComicCon de Paris sans la confuse impression de ne pas être exactement à ma place – outre que d’être aux côtés de mon épouse, s’entend.

La raison en est que, dans la Japan Expo / ComicCon, il y a la ComicCon, consacrée plus aux bandes dessinées américaines et européennes, et, au sein de cette même ComicCon, un fort contingent rôliste, au sein duquel j’ai pu taper l’incruste pour présenter quelques petites parties de Tigres Volants.

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City Hall

Londres, juin 1902: un officiel est brutalement assassiné chez lui, semble-t-il par une créature de dix mètres de haut qui a ensuite disparu sans laisser de traces, autre qu’une simple feuille de papier. Simple? Pas vraiment: dans le monde de City Hall, le papier est une arme puissante et interdite, avec laquelle les auteurs talentueux peuvent donner vie à leurs créations.

City Hall a l’apparence d’un manga, mais il est l’œuvre de Rémi Guerin (scénario) et Guillaume Lapeyre. On a donc droit à un sens de lecture traditionnel, mais pour une aventure qui aurait très bien pu être japonaise.

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Polymanga 2012

Il y a des billets qui, j’en suis certain, renforcent très sérieusement les soupçons de masochisme qui pèsent déjà lourdement sur ma personne. Celui-ci, au sujet de ma visite à Polymanga ce dimanche, en fait certainement partie.

Je vous ai déjà narré par le menu ma méfiance envers les conventions de manga/animé/cosplay/trucs japonais et assimilés, malgré mon intérêt personnel à l’endroit de certains aspects de la sous-culture otaku: dix pour-cents de sujets qui m’intéressent, vingt pour-cents de trucs qui m’horripilent et une grosse partie du reste composé de fanfreluches commerciales. Cette fois-ci, j’avais de très bonnes raisons d’y aller: la présence de Psychée et la participation de mon épouse au concours de cosplay.

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Mooloozone, la bédé au mixer

J’espérais que le coup d’essai de Mooloozone, l’énormissime Asterix no densetsu paru le mois passé, ne soit pas un billet isolé, mais il semble que le bougre derrière Mooloozone ne lâche pas l’affaire! Il remet ça avec L’affaire Magneto, qui est tout aussi réussi que le premier exemple.

Mooloozone est un blog animé par un dessinateur du nom de Yop! (je soupçonne que c’est un pseudonyme, mais il paraît que je vois le mal partout), qui se propose de mélanger allègrement les genres, que ce soit stylistiques ou sexuels. Ainsi, hormis les deux exemples précités – un Astérix revu façon Naruto avec tous les codes du manga et les aventures des X-Men façon Tintin –, on a droit à un peu de gender-bending, que je vous laisse découvrir sur le site.

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Freaks’ Squeele 4: Succube Pizza

L’autre soir, en faisant un peu la poutze dans ma bibliothèque, je suis tombé sur mes trois volumes de la bédé Freaks’ Squeele de Florent Maudoux et je me suis dis que ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu droit à un nouvel album. Bien vu: le quatrième tome, intitulé “Succube Pizza”, était chez mon fourgue habituel le samedi suivant. Yahou!

“Yahou!” parce que Freaks’ Squeele, c’est vraiment de la bonne! Cette histoire d’école de héros, à mi-chemin entre Harry Potter, INS/MV et Soul Eater – mais avec plus de plans cul – est un grand moment de bonheur en bandes dessinées. Le quatrième tome conclut fort heureusement le cliffhanger du volume précédent – la bataille entre Chance la démone et le champion de l’école concurrente Saint-Ange – et démarre sur une nouvelle année d’études pleines de menaces et de coups fourrés, plus une bonne dose de bagarres improbables et de poursuites de folie.

Le contexte devient de plus en plus fouillé; on apprend beaucoup dans cet épisode sur un certain nombre de personnages principaux, notamment le directeur Scipio, ainsi qu’Ombre. De plus, au milieu du volume, on a droit à quelques pages de promotion pour deux séries parallèles – l’une sur Faucheur et l’autre sur la mère de Xiong Mao. L’univers s’étend; il faut juste espérer que ça ne va pas se faire au détriment de la série principale, parce qu’un an entre deux volumes (même si ce sont des gros volumes: 144 pages), ça fait long.

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Scott Pilgrim

Je ne sais pas si le film Scott Pilgrim vs. The World sera bien, mais sa bande-annonce aura en tous cas eu pour effet de me faire acheter l’intégrale de Scott Pilgrim, la bande dessinée du canadien Bryan Lee O’Malley sur laquelle il est basé. Ça et les articles dithyrambiques parus sur divers sites que je fréquente.

Freaks’ Squeele

En général, quand je parle de quelque chose “à la française”, ça veut souvent dire “en moins bien”, voire “en tout pourri”. Exemples: variété française, série télé française, etc. Il y a fort heureusement des exceptions et la bande dessinée de Florent Maudoux Freaks’ Squeele (trois volumes parus à ce jour aux éditions Ankama) est …

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