Arrietty, le petit monde des chapardeurs

On est fanboy ou on ne l’est pas et la sortie d’un nouveau film des Studios Ghibli comme Arrietty, le petit monde des chapardeurs a pour conséquence un passage immédiat au cinéma le plus proche. Inspiré d’un livre pour enfants signé Mary Norton, le film narre la rencontre entre Shô, jeune garçon japonais atteint d’une maladie du cœur, et Arrietty, jeune fille du peuple des Chapardeurs, minuscules humains vivant cachés et qui se procurent ce dont ils ont besoin en les “empruntant” dans les demeures humaines.

Si je ne vais pas plus loin dans la narration de la trame, ce n’est pas pour éviter d’en dire trop, mais bien parce qu’il n’ a pas grand-chose de plus à raconter. C’est très contemplatif, genre “tranche de vie” autrement banale s’il n’y avait pas cette présence des Chapardeurs, un peu comme des fées sans tout le côté mystico-magique qui va avec. Du surnaturel qui, au final, est très naturel; je me demande si ce n’est pas un peu la “touche japonaise” dans ce genre d’histoire: même le surnaturel le plus absurde paraît complètement banal.

Visuellement, rien à redire. Déjà, ce n’est pas de la 3D, ouf! Ensuite, c’est de l’animation de qualité dans le style Ghibli, avec des couleurs somptueuses, toujours le petit détail qui tue et, par-dessus le marché, une technique et une fluidité sans pareille. Les décors de la campagne japonaise sont magnifiques et les détails du monde des chapardeurs, entres les murs et sous les planchers des maisons humaines, sont très bien pensés. Ajoutez à cela une très belle musique signée Cécile Corbel, dont les tons celtisants s’accommodent curieusement bien avec cette histoire.

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