Mind.In.A.Box: Revelations

Avec ce Revelations, nouvel album du groupe autrichien de musique électronique (l’appellation officielle est “technopop”, pour ceux que ça intéresse) Mind.In.A.Box, je suis déception. Ce n’est pas la première fois depuis le début de l’année, mais c’est comme pour tout, ça commence à lasser.

Que je vous explique: j’avais chroniqué il y a deux ans leur précédent album, R.E.T.R.O, qui avait l’intérêt de viser un style beaucoup plus geek en reprenant de la musique de jeu vidéo, sur un mode 8-bit assez rigolo. En général et à quelques exceptions près, je ne suis pas fan de la musique électronique, mais R.E.T.R.O était une de ces exceptions.

Lire plus

Projet : Lupanar

Samedi soir, c’était l’assemblée générale de 2 dés sans faces et on en a profité pour parler un peu de la campagne lupanar. « Un peu », comme dans « beaucoup, mais on avait aussi d’autres choses à discuter » (et des bières à boire). Ce qui signifie que, oui, 2 dés sans faces existe toujours, ce qui est peut-être une surprise pour certains d’entre vous.

Bon, en fait d’assemblée générale, on était un peu quatre sur la douzaine de membres invités… C’est un problème, mais un problème auquel on compte tenter de remédier en mettant un peu plus l’accent sur le recrutement de nouveaux membres – ce d’autant plus qu’on a de nouveaux projets pour venir complémenter une gamme qui commence sérieusement à sentir le vieux. Sans trop révéler de choses, jetez un œil sur le programme d’Orc’idée et vous verrez certains noms nouveaux.

Lire plus

Soen: Cognitive

À propos de Cognitive, premier album de Soen, j’ai lu récemment une phrase que j’aurais aimé avoir écrite moi-même et qui disait en substance qu’il faudrait des nouveaux albums de Tool, même si ce n’est pas Tool qui les fait. “Supergroupe” composé d’ex-membres d’Opeth, Amon Amarth, Death et Testament, Soen a pris à cœur cette idée et livre ici un métal progressif complexe et technique dans le plus pur style toolien.

Alors bon, ce n’est pas exactement le premier à avoir eu cette idée ces derniers temps (le groupe français Klone étant un assez bon exemple); je soupçonne que ce ne seront pas les derniers non plus, d’autant plus que Tool eux-mêmes semblent partis pour enfin faire une suite à leur 10,000 Days. Ce ne sont pas non plus les plus convainquants, je dois l’avouer.

Lire plus

Flattr: rapport pour février 2012

Cet article est le numéro 11 d'une série de 153 intitulée Bilans mécénat et création

Et hop! Un nouveau mois pour l’expérience Flattr, un peu moins réussi que le précédent, avec €2.96 de revenus. En même temps, je sentais bien que les presque cinq euros de revenus de janvier, c’était un peu (beaucoup) exceptionnel. Cela dit, on peut toujours rêver.

Côté dons, je suis donc monté à €5, ce qui, divisé en quatorze clics, résulte en des clics unitaires moins anecdotiques (trente-six centimes). Ça reste encore assez faible: soixante euros par an, si je considère l’usage que j’ai d’Internet, c’est vraiment des cacahuètes. Si ça se trouve, je vais encore monter la limite un de ces prochains mois, si je trouve d’autres contenus flattrables.

Lire plus

Le pal pour PayPal!

Ce n’est pas la première fois que je vois des articles similaires, mais je dois avouer que les dernières frasques de PayPal qui, après avoir suspendu son service pour WikiLeaks, a été pris à censurer par voie d’ultimatum des ouvrages érotiques, commencent sérieusement à me bourrer. Et pas dans le sens sexuel, et donc potentiellement plaisant, du terme: plutôt dans le style “co-détenu de 120 kilos qui a décidé que tu serais sa chose”.

Parce que le gros souci avec PayPal, ce n’est pas qu’ils ont une politique détestable, c’est surtout qu’ils sont un peu le gorille de 800 livres dans l’écosystème du paiement en ligne (pour plus d’impact, révisez la métaphore du premier paragraphe en remplaçant “co-détenu de 120 kilos” par “gorille de 800 livres”). Les alternatives sont rares et beaucoup moins pratiques.

Lire plus

Sic transit gloria fororum

Il semble que, ces jours, le forum Casus NO se soit pris d’une frénésie de poutze – le nettoyage de printemps, en quelque sorte. Beaucoup de sujets ont dû passer à la trappe, parce que rien que sur ce blog, j’ai recensé quatre ou cinq liens morts. Et quand je dis “morts”, c’est “morts et enterrés”, parce que même la Wayback Machine n’a pas pu m’en fournir des miroirs.

Sylvan: Sceneries

Vous n’allez pas y couper: la comparaison entre Sceneries, le nouvel album de Sylvan, et leur fabuleux Posthumous Silence est beaucoup trop tentante. Même rock progressif tendance néo-prog, même style de concept-album, à peu près le même ton musical. Après deux albums studios plus plan-plan dans leur structure, mais musicalement plus variés, le groupe allemand reviendrait-il à ses fondamentaux?

Delusion Squared: II

Y’a pas: autant j’aime bien le métal à chanteuse – jusqu’à un certain point – autant le rock progressif à chanteuse, c’est beaucoup moins mon truc. Dernière victime: le groupe français Delusion Squared et, plus précisément, leur deuxième, sobrement intitulé II.

Je dis “victime”, parce qu’il n’y a objectivement pas grand-chose à redire sur le néo-prog aussi mélancolique que péchu du trio. Musicalement, ça fait plus que tenir la route et les neufs morceaux que compte l’album (pour soixante minutes) sont très réussis. Sauf que je n’aime pas la voix de Lorraine Young; ce n’est même pas une question de qualité, c’est juste du bête “j’aime pas”.

Lire plus

La culture numérique est encore en friche

Il y a des jours où je me dis que faire figure de digital native quand on a 45 ans, face à des gens plus jeunes, c’est vraiment bizarre. Vendredi, j’ai eu la surprise de voir Didier Pègues, un des musiciens du groupe Eye 2 Eye, commenter le billet que j’avais écrit quelques jours auparavant sur leur album After All…

Ce n’est pas tous les jours que j’ai ce genre de retour, dans le cas présent justifié par le fait que j’avais un peu cassé l’album en question. Nous avons eu un échange que j’espère franc sur le contenu et les raisons de ma critique, ce qui est plutôt une bonne chose. Mais ce n’est pas le propos de ce billet.

Lire plus

Architecture post-Années d’Ombre

Architecture post-Années d’Ombre

Pirate: Left of Mind

Pour faire dans l’humour facile, je pourrais dire que c’est parce que Pirate est un groupe australien que leur nouvel album Left of Mind nous met la tête à l’envers. Hormis les blagues dont même l’Almanach Vermot 1938 n’aurait pas voulu, il faut dire ce qui est: le rock progressif de Pirate est certes original, il n’est pas exactement facile d’accès.

Encore que “original” ne soit pas exactement le bon terme; disons plutôt qu’il fourmille de références plus ou moins assumées et, surtout, mélangées et télescopées à un point tel qu’on frise parfois l’indigestion: King Crimson, Van der Graaf Generator, math-rock, post-rock, tout change et tout s’enchaîne à grande vitesse sur les huit morceaux courts (l’album fait à peine trente-deux minutes) de Left of Mind.

Lire plus

Johannes Schmoelling: A Thousand Times

Ceux qui lisent ces pages (ou, à tout le moins, les chroniques musicales) savent que j’aime bien la musique de Tangerine Dream, surtout celle des années 1980. Du coup, vous ne serez sans doute pas trop étonné d’apprendre que j’ai acheté A Thousand Times, un des albums les plus récents de Johannes Schmoelling.

Schmoelling a été un temps membre du groupe entre 1980 et 1986 et, par la suite, s’est lancé dans une carrière solo que je n’imaginais pas aussi prolifique avant de voir sa discographie et qui continue encore à ce jour. Sans surprise, son style reste dans la gamme de musique électronique initiée par le trio allemand.

Lire plus

Les parcs souterrains de Fantir

Les parcs souterrains de Fantir

The Venture Bros., saison 1

Si je vous parle d’un dessin animé américain pas tout jeune, mettant en scène un savant génial, deux adolescents et leur garde du corps – et en ignorant consciencieusement le titre de ce billet – les plus ravagés d’entre vous vont sans doute penser à Jonny Quest. The Venture Bros. en est la version trash et décalée.

Je vous en avais brièvement parlé pour mentionner un extrait qui faisait le parallèle entre superscience et rock progressif. Du coup, j’ai sauté le pas et commandé l’intégrale de la série (quatre saisons à ce jour); j’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre (et Isa, dont la culture animation est largement plus étendue que la mienne, était encore plus perplexe).

Lire plus