Serenity: War of Ages

J’ai l’impression qu’il y a, entre Kamelot et Serenity, une sorte d’accord: une année, ce sont les premiers qui sortent un album et l’autre, les seconds. Cette année, c’est le tour de Serenity, qui nous balance, avec War of Ages, sa nouvelle fournée de power-métal symphonique.

Il faut dire ce qui est: Serenity sait y faire. En quatre albums, son métal symphonique – agrémenté pour l’occasion de la voix féminine de Clémentine Delauney, ex-Whyzdom – s’est affiné pour devenir l’égal des meilleurs la branche. En même temps, c’est un peu là où le bât blesse: à force d’être l’égal, il ressemble comme deux gouttes de mercure à ce que fait la concurrence.

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Hollenthon : Opus Magnum

Il faut que je me rende à l’évidence : j’aime bien le death et le black métal, tant que ça ne ressemble pas à du death/black métal traditionnel. Témoin le groupe autrichien Hollenthon, recommandé il y a peu par Helran en commentaire de ma chronique sur Moonspell, que je viens de découvrir au travers de son album Opus Magnum, paru en 2008.

Hollenthon, c’est du death métal mélodique et de la musique symphonique, avec des inspirations orientales pour faire bonne mesure. Autant dire que, dans le genre mélange, c’en est un qui poutre à haut débit ! Le death métal n’est pas exactement un genre calme, alors avec l’adjonction d’éléments symphoniques, ça dégage sacrément les tympans.

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Mind.In.A.Box: Revelations

Avec ce Revelations, nouvel album du groupe autrichien de musique électronique (l’appellation officielle est “technopop”, pour ceux que ça intéresse) Mind.In.A.Box, je suis déception. Ce n’est pas la première fois depuis le début de l’année, mais c’est comme pour tout, ça commence à lasser.

Que je vous explique: j’avais chroniqué il y a deux ans leur précédent album, R.E.T.R.O, qui avait l’intérêt de viser un style beaucoup plus geek en reprenant de la musique de jeu vidéo, sur un mode 8-bit assez rigolo. En général et à quelques exceptions près, je ne suis pas fan de la musique électronique, mais R.E.T.R.O était une de ces exceptions.

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Serenity: Death & Legacy

Troisième album du groupe autrichien de métal symphonique Serenity, Death & Legacy me paraît nettement plus épique que les précédents. Ce n’est pas nécessairement une bonne chose, car souvent, “épique” rime avec “grotesque” (bon, ça ne rime pas vraiment, mais vous voyez ce que je veux dire) à force de surenchère. Fort heureusement, dans le cas présent, on n’en est pas là et le résultat final est plutôt positif.

Un des côtés que j’aimais bien dans les précédents albums de Serenity, c’était une certaine approche apaisée dans la musique, faisant contrepoint à l’emphase du style métal symphonique, comme pour leur inspiration majeure, Kamelot. Force est de constater qu’avec Death & Legacy, l’épique domine – parfois au détriment du bon goût comme le prouve la pochette kitschissime (que celui qui a pensé “biclassée guerrière-mage” se dénonce!), qui n’a pas vraiment de rapport avec le concept “personnages célèbres” de l’album (en fait, il paraît que c’est l’Ange de la Mort, qui symbolise leur héritage; si vous le dites…).

Je ne sais pas s’il faut déplorer que le groupe rentre dans le rang d’un métal symphonique, de type à chanteuse (avec les interventions des chanteuses de Delain, Epica et Sirenia sur quatre des seize – oui, seize! – morceaux) ou s’il faut se réjouir du fait que Serenity se décide à se détacher quelque peu de son modèle. Au vu de l’ensemble de l’album, les deux points de vues sont valables: il y a dans Death & Legacy autant de morceaux que ne renieraient pas Kamelot et autant de métal symphonique épique à grand spectacle, à commencer par l’intro grandiloquente “Set Sail to…” – “New Horizons”.

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Serenity: Fallen Sanctuary

Je suppose que qualifier Fallen Sanctuary, le nouvel album du groupe autrichien Serenity, de Kamelot-lite serait méchant. Il est cependant clair que l’inspiration est là: même style de voix, claire et posée, même style de musique, un métal puissant et propre sur sur lui, même tendance aux orchestrations symphoniques pour amplifier le côté épique des compositions. À défaut …

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