Il fallait bien quelqu’un comme Cory Doctorow pour détourner une des phrases les plus mythiques d’Internet et, avec son essai Information Doesn’t Want to Be Free, sérieusement débroussailler la question des droits d’auteur, de la copie, des verrous numériques et, plus généralement, de la liberté d’expression et de création au XXIe siècle.
Il y a quelques semaines, un jugement en appel a condamné Olivier Laurelli, alias Bluetouff, à €3000 d’amende. Son crime: avoir trouvé, au hasard d’une recherche à partir d’un site très connu et qui rime (mal) avec “muggle”, une palanquée de documents censément confidentiels.
Rick Falkvinge, ancien de The Pirate Bay et fondateur du premier Parti pirate, n’est pas exactement un tendre et un des derniers billets qu’il a publié sur son site, “How Shall The Artists Get Paid?” Isn’t A Question, It’s An Insult, va sans doute faire grincer plein de dents.
The Pirate’s Dilemma, de Matt Mason, m’a été prêté par Jess et est resté un certain temps sur mes rayonnages. À l’époque, je venais de terminer Here Comes Everybody et j’étais assez peu enthousiaste à l’idée d’attaquer un autre bouquin du même genre, surtout datant de 2008.
Si la question de la création artistique et de sa place dans notre société vous intéresse, je ne peux que vous conseiller de lire Chère Aurélie, la lettre ouverte de la dessinatrice Tanxxx. Cette lettre s’adresse à Aurélie Filipetti, ministre française de la culture, mais à mon avis, elle peut s’appliquer à beaucoup de pays et pas seulement à propos de la bande dessinée.
Comme je l’avais prédit vendredi, il ne m’a pas fallu longtemps pour finir Pirate Cinema, le dernier bouquin de Cory Doctorow. Enfin, dernier, c’est vite dit: il en a publié tellement ces derniers temps que j’ai un peu perdu le compte. Toujours est-il que Pirate Cinema est le plus récent de ces bouquins “jeune adulte” dans la lignée de Little Brother ou For The Win.
Je suis en train de lire un des derniers bouquins de Cory Doctorow, Pirate Cinema. Fiction? Paf! Mes flux RSS me crachent des exemples encore plus absurdes!
Certains d’entre vous se souviennent peut-être d’un de mes billets d’humeur, il y a quelques mois, sur ce que j’appelais la frontière grise entre le partage de culture et le foutage de gueule. Ces derniers jours, j’ai vu passer deux informations qui me laissent penser que le message est en train d’entrer, d’un côté comme de l’autre.
En tant que grand consommateur de culture, principalement sous forme numérique, l’article Obsolescence culturelle et autres considérations paru hier sur Tengu’s Blog m’a fortement parlé – ce d’autant plus que je suis arrivé plus ou moins aux mêmes conclusions que lui il y a quelques temps.
Il y a des jours où je me dis que faire figure de digital native quand on a 45 ans, face à des gens plus jeunes, c’est vraiment bizarre. Parce que qu’un musicien m’invite directement à télécharger illégalement son album, c’est une première!
En ces temps où on parle beaucoup de culture, la lecture d’un ouvrage comme Mainstream, de Frédéric Martel, est un salutaire rappel à la réalité.
J’ai l’impression que les acteurs traditionnels n’ont pas compris le problème majeur de leur approche industrielle de la culture: ça se copie tellement facilement qu’essayer de la contrôler est, au mieux, voué à l’échec.
Donc, les services gouvernementaux américains viennent de lâcher le FBI sur le site de téléchargement MegaUpload. Si je ne regrette aucunement la fermeture de ce site, je me permettrai quelques remarques.
De façon générale et pour des raisons aussi pragmatiques qu’éthiques, je suis plutôt pour le partage des biens culturels. Il y a tout de même des fois où la chose m’énerve: quand elle ne s’assume pas.
Un manifeste anti-anti-piratage qui est surtout un appel à des alternatives légales pour le téléchargement.
C’est la période des achats de Noël. Bon, d’accord: à moins d’être très en retard, c’était la période des achats de Noël. Bref. J’ai donc acheté comme cadeau à ma chère et tendre le DVD d’un film de superhéros dont… Continue Reading →
Cela fait maintenant quelques temps que l’industrie des médias se pose ingénument la question du piratage. En gros, pourquoi les gens n’achètent pas leurs CD et DVD, ne vont pas voir leurs films, etc. Ce qui est faux, soit dit en passant, mais ce n’est qu’une partie du problème.
Tiens, histoire de faire comme tout le monde et son petit chien, voici le pétage de râtelier du jour: leçon de droit de Maître Eolas à Luc Besson.
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