Il fallait bien quelqu’un comme Cory Doctorow pour détourner une des phrases les plus mythiques d’Internet et, avec son essai Information Doesn’t Want to Be Free, sérieusement débroussailler la question des droits d’auteur, de la copie, des verrous numériques et, plus généralement, de la liberté d’expression et de création au XXIe siècle.
La semaine passée, je voulais écrire un article intitulé “Je ne suis pas en guerre” et, juste avant de commencer à balancer mes idées, je suis tombé sur Non, nous ne sommes pas en guerre, un article d’Eros Sana sur le site Basta ! (via Un jour, une idée), qui disait à peu près la même chose.
Un des slogans les plus marquants que j’ai pu lire ces derniers jours, c’est celui de Reporters sans frontières: “Ils veulent nous réduire au silence, ils n’auront obtenu qu’une minute.” J’aurais aimé pouvoir agir en fonction de cette phrase, mais je dois avouer que, dans mon cas, la minute ait duré un peu plus longtemps. Trop, sans doute.
Période d’élections en France, de votations en Suisse, autant d’occasions pour les partis politiques en général, et leurs branches les plus extrémistes en particulier, d’écrire des conneries plus moins massives. L’exemple le plus grave étant sans doute notre inimitable MCG, comme on peut le voir sur cet article chez Gaël von Mêmepasmal (avertissement sans frais: ça pique le cerveau de l’intérieur et ça brûle les rétines en même temps).
Il y a des jours qui apportent leur lot de bonnes nouvelles, même dans le paysage politique français, qui rappelle parfois les bouts de désert dans le jeu post-apo Fallout, pixellisation comprise. Aujourd’hui, le quotidien Libération nous apprend qu’un politicien, accusé de propos homophobes, a été relaxé au motif que ses élucubrations étaient ridicules.
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