Rebooter le Tigres Volants Central

S’il y a bien un projet Tigres Volants sur lequel je n’ai pas beaucoup travaillé jusqu’à récemment, c’est bien les mises à jour du Tigres Volants Central, le site officiel de Tigres Volants. Oui, je viens de placer trois fois “Tigres Volants” en une phrase (et quatre fois dans ce paragraphe), ça va être bien pour mon SEO, sinon pour mon style…

Bon, ce n’est pas tout à fait vrai: il y a plein de projets Tigres Volants qui sont en rade, soit par manque d’inspiration soit par trop-plein de procrastination. TV Central est juste celui sur lequel je peux faire quelque chose assez vite.

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“Old Man’s War”, de John Scalzi

Samedi après-midi, alors que j’attendais le bus, j’ai lancé l’application liseuse de mon téléphone et ouvert Old Man’s War, le premier roman de John Scalzi, que j’avais acheté avec le Humble Bundle – et ce alors que j’avais déjà deux autres bouquins en court de lecture. Ce matin, je l’ai terminé avant les deux autres; c’est dire si ce roman de science-fiction est prenant.

Old Man’s War, c’est de la science-fiction militaire dans un contexte de space-opéra, avec une différence majeure: le héros, John Perry, s’engage dans les Forces de défense coloniales à l’âge de septante-cinq ans. Ce n’est donc pas exactement un perdreau de l’année, et pourtant, il va devoir réapprendre à vivre dans un univers fondamentalement différent de tout ce qu’il a connu jusqu’alors.

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Ronal le Barbare

Ronal est un barbare, membre de la plus féroce tribu des guerriers de Metalonia. Sauf que, c’est un barbare en carton, taillé comme une allumette qui aurait été malade, alors quand il doit partir pour libérer sa tribu, capturée par le sinistre Volcazor, on se dit que ce n’est pas gagné d’avance. Tel est, en très résumé, le scénario de Ronal le Barbare, film d’animation danois totalement déjanté (et totalement pas pour les enfants).

“Lensman”, de E.E. “Doc” Smith

Cet hiver, j’ai enfin pu combler une lacune dans ma culture SF en (re)lisant l’intégrale de la série des Lensman, signée Edward Elmer Smith (plus connu sous le nom de “Doc Smith”). Lacune d’autant plus frustrante que j’en avais lu les trois premiers en français il y a très longtemps, parus dans la collection SF Albin Michel, qui atteint aujourd’hui des sommets de rareté et dont je n’avais jamais pu trouver la suite.

Au reste, même les trouver en anglais a été plus que compliqué: les dernières éditions ont plus de quinze ans et sont à peu près introuvables, ce qui est quand même étonnant pour une série qui est une des sources majeures du sous-genre “space opéra”. J’ai dû me rabattre sur des éditions électroniques publiées dans le cadre du Projet Gutenberg, partiellement incomplètes et truffées d’erreurs de numérisation.

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La Sorcière de l’Ouest

La Sorcière de l’Ouest (sous-titré Astraea’s Testament) est un de ces animés dont on se demande assez régulièrement d’où il veut en venir, de quoi il parle réellement, voire, sérieusement, WTF quoi merde! Quelque part, c’est très japonais dans la tendance au nawak qui ne sait pas trop ce qui se veut.

À la base, c’est quand même du shoujo pur sucre, dans un contexte médiéval-fantastique à l’occidentale (le royaume s’appelle Grale et un peu tous les personnages ont des noms européens), ce qui n’empêche pas des éléments typiquement japonais, comme les clubs scolaires. Il y a pas moins de trois princesses – dont l’héroïne, Firiel Dee –, plein de princes (OK, trois aussi), des dragons, des licornes (bizarres), de la magie.

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Brave

Vous aurez peut-être noté que ce blog accueille pas mal de chroniques sous l’appellation “séance rattrapage DVD”. La raison en est que beaucoup de films – notamment des dessins animés – tendent à rester à l’affiche au ciné pendant trop peu de temps pour que je puisse les voir dans de bonnes conditions (une séance en VF 3D à 11 h du matin ne compte pas). C’est le cas de Brave, la production la plus récente des studios Pixar.

Brave, c’est quand même le plus Disney des Pixar que j’ai vu jusqu’à présent: il implique une princesse adolescente, des animaux (plus ou moins) mignons, un contexte ethniquement typé et des chansons. Merida, fille unique d’un roi écossais qui a unifié les clans locaux, s’enfuit pour éviter un mariage arrangé et cherche l’aide d’une sorcière.

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Judge Dredd, The Complete Case Files

Cette fois-ci, si j’ai reçu pour Nawel les quatre premiers volumes de Judge Dredd, The Complete Case Files, un des monuments de la bande dessinées britannique et de la bande dessinée de science-fiction tout court, on va dire que c’est de la faute au site io9. Et aussi à un certain pote anglais de l’époque du CLIC, dont le nom rime avec “Martin Jennings”, mais que je ne citerai pas ici; il se reconnaîtra.

L’article de io9 concernait les onze “runs” majeurs de Judge Dredd – une série qui a plus de trente-cinq ans – et m’a donné envie de lire, sinon tout, du moins certaines des histoires importantes (j’en avais lus quelques-unes, il y a longtemps). Évidemment, l’article coïncidait plus ou moins avec la sortie du film, dont j’ai entendu beaucoup de mal et je n’ai pas vu.

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Le visiteur du futur

Dans le petit monde des webséries SF ou fantastiques françaises, Le visiteur du futur est une des plus connues, mais manquait à mon palmarès. C’est désormais corrigé, grâce à l’indigence crasse des programmes télé en ces périodes de fêtes.

En résumé, Raph, un jeune Français (très) moyen, se fait harceler par un hurluberlu qui déboule – littéralement – de nulle part pour l’empêcher de faire quelque chose de trivial, mais qui aura des conséquences dramatiques dans l’avenir. Ledit hurluberlu vient d’un futur – l’an 2550 – où le quotidien implique des pluies acides, des ruines radioactives, des nécrophiles et des zombies; on peut comprendre qu’il ait envie de changer cela.

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Elyose: Théogyne

Bonne année 2013, la foule! Pour cette première chronique de l’année nouvelle, inutile de prendre des gants: on se connaît, pas la peine d’y aller mollo au début, lançons-nous tout de suite avec un groupe de métal assez inhabituel: les Français de Elyose et leur premier album, Théogyne.

The Hobbit: An Unexpected Journey

Vous vous attendiez à quoi? Bien sûr que je suis allé voir The Hobbit, sous-titré “An Unexpected Journey”, ce premier film de la nouvelle trilogie signée par Peter Jackson d’après l’œuvre de Tolkien! Soyons clair: les mots clés sont “d’après” et ceux qui y vont pour voir une adaptation fidèle vont forcément être déçus.

À mon avis, il faut surtout y voir une prequel de The Lord of the Rings – ce qui est d’ailleurs un peu le cas, mais ici, Jackson et ses scénaristes font des efforts spectaculaires pour raccrocher les wagons et assurer une continuité aux deux œuvres.

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Apocalypse World

Ça faisait longtemps que je n’avais plus acheté un jeu et l’annonce d’une version française de Apocalypse World, de Vincent D. Baker – soutenue par un bombardement publicitaire orbital de la part de son traducteur, Greg Pogorzelski – avait attiré mon attention.

À vrai dire, j’avais déjà acheté la VO du jeu en PDF et j’en avais été passablement déçu. Peut-être le format numérique ou la confusion engendrée par la structure non conventionnelle du bouquin, mais je n’avais rien panné au système et j’avais lâché l’affaire.

Cette version française est plus claire; c’est une bonne nouvelle. En même temps, pour faire plus obscur, il aurait fallu la traduire en klingon et transcrire le tout en tengwar. Elle n’est pas pour autant claire.

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Fractale

Fractale (en non-japonais dans le texte) est un de ces animés intéressants par son principe de départ et frustrant par son développement. Il décrit un monde utopique, une terre régie depuis plusieurs siècles par un système informatique (Fractale, donc) créant un environnement illusoire, entre réalité virtuelle et réalité augmentée, mais où l’homme est devenu une créature sans volonté, dont les moindres désirs sont exaucés.

Dans une partie de ce monde qui ressemble beaucoup à l’Irlande, le jeune Clain, passionné de technologie ancienne et vivant avec les “doppels” (avatars) de ses parents voit Phryne, une prêtresse (guère plus âgée que lui), lui tomber dessus – presque littéralement – poursuivie par une gamine hystérique et des deux gardes du corps attifés façon Blues Brothers. 

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Borderlands 2

Entre l’arrivée de Steam et une sorte de frénésie de portage de jeux plus ou moins récents, je me suis retrouvé ces temps-ci avec une belle quantité de jeux vidéos bien sympa. Le dernier en date, c’est Borderlands 2, un croisement jeu de rôle/jeu de tir à la première personne (un peu comme Deus Ex) dans un univers SF/post-apo/western à mi-chemin entre Fallout et Firefly, mais avec beaucoup plus de flingues.

Je n’ai pas joué au premier, donc du coup je me retrouve à prendre l’histoire en route et je comprends vite que j’interprète l’un des quatre personnages qui cherche à faire une grosse tête à Handsome Jack, le PDG de la méchante corpo Hyperion qui met la planète Pandora (oui, ça fait un peu Avatar, aussi) en coupe réglée. Ah, celui-là, vous allez apprendre à le haïr!

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Tigres Volants: Retour de mémoire

Maintenant que cette (littéralement) maudite campagne lupanar est terminée, bâchée, finie, poutzée, enterrée (oui, je suis un peu fatigué), il est temps de passer à autre chose. Genre, une campagne pour Tigres Volants. Non, pas une nouvelle, n’exagérons rien: je parle ici de reprendre l’écriture et/ou la mise au propre de “Devoir de mémoire“, la campagne sur laquelle j’avais travaillée avant de lancer Le Secret du Domaine des trois sources.

Je sais que cette campagne est truffée de défauts, en l’état. Le moindre n’étant pas qu’elle est prévue pour un certain type de personnages, dans un contexte donnée et, qui plus est, qu’elle manque sérieusement d’incitations fortes pour avancer dans l’histoire. Seulement, il se trouve que je l’aime bien – ce qui, si ça se trouve, est un défaut en soi.

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Le lupanar est (enfin!) sur les routes

C’est un peu le “ça, c’est fait” de l’année: les exemplaires de la “campagne lupanar” destinés aux souscripteurs sont enfin partis – ou vont l’être sous peu. Ce fut loin d’être simple, pour tout un tas de raisons sur lesquelles on (=je) a une part de responsabilités, mais une part seulement.

PayPal vs COBRA (si seulement…)

Il y a des coups de Cosmogun qui se perdent! J’avais déjà parlé il y a quelques temps sur la scandaleuse suspension par PayPal des paiements à des éditeurs de littérature érotique, cette fois-ci c’est l’éditeur de jeu de rôle Pulp Fever qui se voit puni… parce que les ventes de leur prochain jeu, Space Adventure COBRA, provoque un pic d’activité sur leur compte.

Genève savoyarde, une uchronie

Dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602, un groupe de mercenaires milanais, emmené par des nobles du Duché de Savoie, tente de prendre d’assaut la cité de Genève, au cours d’une opération soigneusement préparée – qui part en sucette par pur débol. Et si ce que les Genevois fêtent aujourd’hui sous le nom d’Escalade avait réussi? C’est l’idée sur laquelle je suis parti pour écrire une “u-chronique” de Genève, capitale d’un Duché, puis d’un Royaume de Savoie qui se maintient jusqu’à nos jours. 

Évidemment, l’histoire que je propose n’est qu’un des futurs possibles: avec un point de divergence situé quatre siècles dans le passé, on peut avoir une gamme de possibilités quasi-infinies. J’ai choisi ce que je pense être une “voie médiane”, qui modifie de façon importante certains éléments européens (comme la formation de l’Italie, des Pays-Bas – et bien sûr de la Suisse) et mondiaux (une colonisation hollandaise bien moins conséquente, par exemple), mais sans impliquer de changements majeurs.

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Jour J: La Nuit des Tuileries

Le 10 juin 1791, alors que les révolutionnaires marchent sur les Tuileries, la famille royale s’évade en montgolfière. Mais Louis XVI, blessé par une balle perdue, meurt peu après l’atterrissage et la reine Marie-Antoinette, devenue régente, lance la contre-offensive avec l’aide d’un jeune et ambitieux général corse. Tel est le point de départ du dernier volume de la série Jour JLa Nuit des Tuileries.

L’idée initiale est intéressante, mais je ne peux pas m’empêcher d’être déçu par cette nouvelle livraison de la série uchronique. Si le contexte historique n’est pas complètement invraisemblable, il occulte un certain nombre de détails, comme le cancer probable dont souffrait Marie-Antoinette à sa mort, en 1793; même si on peut admettre que ses conditions de vie aient été meilleure qu’en prison, c’est une omission un peu bizarre.

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Blake et Mortimer: Le Serment des cinq Lords

Je dois avouer une fascination certaine pour la série Blake & Mortimer, créée par Edgar P. Jacobs, et son mélange d’enquêtes très british et d’éléments de science-fiction ou de fantastique. Les dernières livraisons ne m’avaient pas réellement enthousiasmé, mais avec le nouveau volume, Le Serment des cinq Lords, je suis déçu en bien, comme on dit en là par chez nous.