La nouvelle livraison de la série uchronique Jour J, intitulée Le Lion d’Égypte, répond enfin à un de mes griefs: c’est une histoire qui n’a pas pour toile de fond principale la France ou les USA (ou les deux). Cette histoire va en effet s’intéresser à un conflit peu connu, celui qui opposa, dès la fin du XVe siècle, l’Empire Ottoman et l’Égypte mamelouke – cette dernière recevant un renfort de poids: un certain Leonardo Da Vinci.
Autre changement notable: l’accent de ce volume se porte principalement sur les intrigues des uns et des autres autour de la personne du génial artiste et inventeur, de ses mœurs mal considérées et de ses machines de guerre. Ça grenouille énormément, avec au premier plan (ou à l’arrière-plan, c’est selon) la joyeuse dynastie des Borgia et leur conseiller politique, un certain Niccolò Machiavelli, sans parler des tensions au sein des Mamelouks.