Enchant: The Great Divide

The Great Divide, titre du nouvel album d’Enchant, pourrait aussi bien illustrer les onze années qui séparent ce nouvel album studio du précédent, mais aussi la différence entre mes attentes, vis-à-vis de ce qui fut un des groupes-phares de la scène néo-prog US, et le résultat final.

Fatal Fusion: The Ancient Tale

Quand j’écoute le groupe norvégien Fatal Fusion, j’ai l’impression qu’il y a un peu tromperie sur la marchandise, car ce n’est pas de la fusion et ce n’est pas très fatal non plus. Le titre de l’album, The Ancient Tale, est déjà plus raccord, vu qu’il s’agit de rock progressif avec de grosses influences néo-prog (et, pour ceux qui se demandent pourquoi, on dira que le “néo-prog” est à peu près aussi récent que la “new-wave”).

FreddeGredde: Brighter Skies

Parfois, quand on déprime un peu, on tombe sur des groupes (via Progarchives, dans le présent) qui vous redonnent confiance dans le rock progressif, le rock, la musique, voire l’humanité en général. Brighter Skies de FreddeGredde, (relativement) jeune compositeur suédois surtout connu pour ses medleys délirants sur YouTube, est de ceux-ci.

RPWL: Wanted

Dans la série “que vais-je bien pouvoir dire de cet album?”, aujourd’hui c’est au tour de Wanted, le dernier album du groupe allemand de néo-prog RPWL. Comme souvent, le problème est que l’album n’est pas assez mauvais pour que je le descende en flammes, pas assez moyen pour que je l’ignore et pas assez bon pour que je l’encense.

Mick Pointer Band: Marillion’s “Script” Revisited

Mick Pointer, premier batteur de Marillion, puis membre fondateur d’Arena, est à l’origine de ce Marillion’s “Script” Revisited, publié sous le nom de Mick Pointer Band. Et j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas quel est l’intérêt de la démarche.

Chaos Venture: Chaos Venture 1.0

Un des clichés du rock progressif, c’est le concept-album de science-fiction. Avec ou sans drogues (mais bien souvent avec). Le groupe italien Chaos Venture, qui s’auto-définit comme “Space Alien Metal” – y’en a aussi – ne déroge pas à la règle avec son premier album, sobrement intitulé 1.0.

Ontofield: Sleeping with Fractals

L’écoute de Sleeping with Fractals, du groupe de rock progressif britannique Ontofield, me pose un cas de conscience. Je vous explique: J’aime bien Pink Floyd et j’aime beaucoup Pendragon; le rock progressif de Ontofield s’inspire beaucoup de ces deux modèles. C’est bien.

Gambit: Abyssal

C’est en lisant une chronique parue sur le site Neoprog.eu que j’ai acquis Abyssal, le tout récent album du groupe de rock progressif français Gambit. J’étais pourtant dubitatif, mais le chroniqueur était suffisamment enthousiaste et la vidéo qui accompagnait l’article était suffisamment intéressante pour que je passe outre.

J’aurais dû me méfier à la lecture des trois mots “rock progressif français”. Vous avez sans doute noté que je peux être à la fois très bon public et très chiant; le rock progressif est un des domaines où je parviens à l’être simultanément et le rock progressif français fait partie des registres pour lesquels je suis abominablement exigeant. 

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Hangover Paradise: Mirrors

J’ai beau dire que je n’aime pas la nostalgie, il arrive le moment où un groupe sort un album qui me file un grand coup de pied dans les années 1980 et ça fait du bien, même si ça fait mal. Cet groupe, c’est Hangover Paradise et l’album s’appelle Mirrors.

Formé en 2010 par six musiciens hollandais, Hangover Paradise propose un rock progressif tendance néo-prog à la mode du début des années 1980; chronologiquement, plus vraiment “néo”, mais historiquement très proche de ce qui se faisait à l’époque. Du néo-rétro-progressif, en quelque sorte.

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Crystal Palace: The System of Events

Lorsque j’avais chroniqué Reset, le précédent album de Crystal Palace, j’avais espéré que ce groupe de néo-prog allemand fasse preuve à l’avenir d’un peu plus d’originalité. Je n’ose espérer avoir été entendu, mais sans aller jusqu’à parler d’originalité, The System of Events, leur nouvelle production, se démarque quelque peu de leurs influences les plus évidentes.

Bon, il faut dire ce qui est: il est difficile de faire du néo-prog sans piétiner les plates-bandes d’un prédécesseur – forcément glorieux: iQ, Pendragon, Marillion et autres. Ou Porcupine Tree, dans les plus récents (encore que l’appellation “néo-prog” n’est sans doute pas des plus appropriée pour ce groupe). Alors soyons clairs: non, Crystal Palace n’a pas encore totalement tué le père et il reste, dans la musique du groupe, quelques maniérismes reconnaissables.

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Lifesigns

La mode semble être aux groupes éponymes de leurs albums (comme j’ai appris qu’on dit en vrai, quand on a des lettres), témoin Lifesigns (attention: autoplay), un trio de musiciens anglais expérimentés qui se lancent dans “un nouveau genre de rock progressif”. Mouais, c’est eux qui le disent, parce que leur nouveau prog ressemble fichtrement à l’ancien néo-prog!

Pas que ce soit un mal, notez bien, mais par rapport à l’inventivité et à l’énergie d’un Haken ou d’un Frost*, on est un peu en droit d’être un peu déçu. Enfin, soyons plus honnête: je suis un peu déçu. En même temps, depuis le temps, vous devriez savoir que je suis un chieur, surtout en matière de rock progressif. Et du reste. En matière de tout, en fait. 

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T: Psychoanorexia

Comme quoi tout arrive: Psychoanorexia de T est un album de rock progressif qui m’impressionne et m’enthousiasme. “T” comme Thomas Thielen, multi-instrumentiste allemand (la seule chose qui n’a pas réalisé, c’est la pochette), qui nous livre ici son quatrième album.

Psychoanorexia est une sorte de panorama de quarante ans de rock progressif, du Genesis de Peter Gabriel à Porcupine Tree, en passant par le néo-prog de Marillion (la voix ressemble beaucoup à celle de Steve Hogarth) ou de IQ et d’autres inspirations. La tonalité générale de l’album est plus proche du néo-prog.

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Mytho: In The Abstract

Le rock progressif est un genre qui supporte assez mal la médiocrité; du coup, quand on tombe sur un album assez moyen, comme c’est le cas de ce In The Abstract du groupe italien Mytho (déjà, le nom n’est pas très heureux…), le chroniqueur est un peu embêté.

Le problème du néo-prog de Mytho, c’est qu’il est peu inspiré; en fait, le deuxième problème du néo-prog de Mytho, c’est que c’est du néo-prog. Entendons-nous bien: c’est un sous-genre que j’apprécie beaucoup, mais, s’il tolère un peu mieux l’absence de génie que le rock progressif traditionnel, il a tendance à rendre ses fans très exigeants.

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Flicker: How Much Are You Willing to Forget?

Si vous n’aimez pas le rock progressif et, plus précisément, le néo-prog, passez votre chemin! Parce que ce How Much Are You Willing to Forget?, premier album du groupe britannique Flicker, est tellement représentatif du genre que c’en est presque douloureux.

Presque. Parce malgré le fait que les compositions sont tellement clichés qu’on s’attendrait presque à les entendre sur une compilation d’inédits de Twelfth Night ou IQ, ça reste très bien fait. Du coup, c’est un album qui demande une certaine indulgence, quand on connaît et qu’on aime le néo-prog.

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Vienna Circle: Silhouette Moon

Les recommandations de ProgArchives, c’est toujours un peu la loterie, mais avec quand même un peu plus de chances de gagner un truc sympa – comme dans le cas présent, Silhouette Moon, album de Vienna Circle, qui est un petit bijou de rock progressif.

Originaire d’Angleterre, ce qui était à l’origine deux frères (Jack et Paul Davis) est devenu un projet complet qui, après un premier album en 2008, a sorti Silhouette Moon cette année. Je ne sais pas ce que vaut le premier, mais je peux par contre dire que, dans le genre néo-progressif moderne, celui-ci est de très, très haute volée.

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The Aurora Project: Selling the Aggression

Le groupe néerlandais de rock progressif The Aurora Project revient, avec son néo-prog à la Arena, pour nous narrer, avec Selling the Aggression, un conte des temps modernes: les guerres de l’Occident contre des nations plus ou moins barbares ayant l’avantage d’être truffées de ressources et l’inconvénient d’être dirigées par des dictateurs. Indice: à la fin, c’est la même chose; moralité: aucune.

Mais, pour en revenir à la musique, The Aurora Project nous sert donc un néo-prog le plus souvent péchu, voire frisant le métal, mais assez inégal. Des parties mélodiques de haut vol y côtoient des plages plus convenues. L’album a le défaut de beaucoup de concepts-albums: à force de vouloir nous raconter une histoire, le groupe oublie un peu de faire de la musique.

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Spock’s Beard: Brief Nocturnes and Dreamless Sleep

Lorsque j’ai écrit la critique de X, le précédent album de Spock’s Beard, je disais que c’était un groupe qui semblait avoir du mal à se remettre du départ de Neal Morse, son talentueux et emblématique chanteur-compositeur. Force est de constater, à l’écoute de ce Brief Nocturnes and Dreamless Sleep, que cette remarque est toujours d’actualité.

Jolly: The Audio Guide to Happiness (part two)

Un peu moins de deux ans après le part one, voici Jolly qui nous balance son Audio Guide to Happinness (part two). Et, du coup, j’ai bien envie de vous renvoyer à la chronique du précédent, tant celui-ci est dans la lignée.

Alors bon, je dirais quand même que, par rapport au précédent qui était “néo-prog à grosse patate”, façon Frost*, celui-ci est “néo-prog à encore plus grosse patate”, limite métal progressif, une sorte de croisement sauvage entre Frost* et le Pain of Salvation d’avant Road Salt.

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