L’été finlandais: Sonata Arctica et Nightwish

Et hop! Deux albums live tout chaud des bacs pour l’été: End of an Era de Nightwish et For the Sake of Vengeance de Sonata Arctica. Rien de tel qu’une horde de métalleux finlandais pour contrer les fouteux hystériques…

Le second est à mon avis une sorte d’archétype du live de métal, servi par un hard mélodique, à mi-chemin entre le Helloween des années 80 et le métal symphonique à la Symphony X: ça déboule à cent à l’heure, ça déborde d’énergie et c’est servi par d’excellents musiciens qui s’y connaissent en belles mélodies.

Le public fait “Wooo-hoo!” en choeur, les musiciens s’amusent et moi, je fais des petits bons sur place, ce qui n’est pas facile pour écrire ce billet. En bref, “For the Sake of Revenge” est un peu ce que les live de métal rêvent d’être quand ils seront plus grands.

Pour ce qui est du premier, cette “fin d’époque” signifie que c’est le dernier album avec la chanteuse originelle. On y retrouve tous les ingrédients de Nightwish: son métal épique et baroque (et pas très original) et la voix, souvent superbe, parfois un peu trop lyrique. En fait, c’est probablement le plus gros défaut de Nightwish: ils en font trop…

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Glukoza: Attention! Vidéo qui tue

Visiblement, quelqu’un a décidé de remixer The Wall, The Dictator, The Matrix, The Lord of the Rings avec des films de samouraïs et des clips de Gorillaz. Ça donne ça: http://www.e-23.org/glukoza/video.php Le quelqu’un en question semble un groupe russe particulièrement créatif. Musicalement, c’est du “j’aime pas”; visuellement, c’est très bien. Ça me donnerait presque des …

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On est dans l’avion, on est dans l’avion…

L’équipe de Suisse de football vient de se faire kick-ban du Mondial de foot. Youpi! Maintenant, si les équipes de France, d’Italie, du Portugal, d’Espagne et du Brésil pouvait subir le même sort, ce serait bien. Si les Allemands pouvait faire pareil, ce serait mieux. Une finale Ghana-Suède, ce serait le bonheur! Pff, vivement que …

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Noz revient parmi les siens!

Il y a des nouvelles, comme ça, qui vous font trépigner de joie en poussant des petits cris d’excitation. Le genre de chose qui met tout de suite de l’ambiance dans les bureaux et qui m’a rendu si populaire auprès de mes collègues…

Dans le cas présent, il s’agit d’une grosse image, envoyée par email; d’ordinaire, ce serait “poubelle” d’office, si ça ne provenait pas d’une liste de distribution à laquelle je me suis sciemment abonné et si cette image n’annonçait pas la sortie du prochain album de Noz, Tout Doit Disparaître, le 6 juin.

En un mot: yatta!

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Mon MacBookPro et moi: la vie sur la voie rapide

C’est donc fait: j’ai sauté le pas et acheté un MacBook Pro. Je sais, je suis faible.

Je pourrais bien évidemment avancer l’argument de la performance et de la rentabilité. Seulement, comme toutes les applications professionnelles que j’emploie ne sont pas encore optimisées pour processeur Intel, ça sonne un peu comme un concerto pour pipeau et orchestre.

Cela dit, la machine est belle! J’aimais bien mon vieux “titane”, qu je trouvais quelque part plus élégant que les nouveaux modèles en aluminium, mais souvent geek varie. À preuve, à peine le nouveau monstre déballé, celui-ci avait déjà délogé l’ancienne machine dans mon panthéon personnel des Bécanes Qui En Jettent.

À l’usage, c’est du vrai bonheur: sur les applications optimisées, le “bouncemark” (nombre de rebonds de l’icône dans le dock) est très bas. Sur les autres, c’est un poil plus rapide qu’avec un G4 à 800 MHz (bon, les 2 GB de mémoire aident bien, aussi). L’écran peut aisément éclairer une pièce obscure, les touches du clavier s’illuminent en basse luminosité, l’engin a Wifi et Bluetooth intégrés et un graveur de DVD.

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Allons enfants de l’allergie: retour de GenCon

Tigres Volants

Jeudi

À peu près tout va bien, jusqu’à ce que je monte dans le train. C’est à ce moment que mes allergies saisonnières se rappellent à mon bon souvenir. Il y a des choses plus agréables dans la vie que de passer quatre heures dans un wagon de TGV – qui tient beaucoup de la cabine d’avion, rapport à la vitesse et à la pressurisation – avec des sinus pleins. Mais bon, je me dis que ça ira mieux le lendemain.

Jess débarque du TGV de Grenoble, une heure après moi. Il a avec lui vingt kilos de t-shirts Tigres Volants et Nightprowler.

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Je suis un Auteur!

Tigres Volants

C’est donc fait: Tigres Volants 3.0 est officiellement sorti! C’est un beau bébé; un gros bébé, aussi: 320 pages sous couverture cartonnée, ça pose son bouquin! Ça conclut aussi (temporairement) pas loin de vingt années de brouillons, de tentatives plus ou moins honteuses, de rêves avortés de Gloire et de Fortune, de prises de tête …

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Le poisson d’avril auquel vous avez échappé

Suite aux différentes mésaventures de Tigres Volants et de Nightprowler 2 (et non, vous n’en saurez pas plus — pas de moi, en tous cas), j’avais eu l’idée de proposer à 2 dés sans faces, il y a une semaine, l’annonce suivante: “Suite à de nombreux retards et problèmes techniques, nous ne sommes pas en …

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La malédiction de Tigres Volants

(Éclairs et tonnere dans le lointain, musique lancinante et contre-jours gothiques.)

J’ai récemment appris, via le forum Casus NO, la disparition du magazine Magnus. Bon, c’est le genre d’annonce officielle qui passe par un forum de rôliste, qui cite deux lignes (vers la fin de l’article) dans le blog de Ghislain Morel, donc c’est un petit peu capillotracté.

La raison pour laquelle j’en parle n’est pas pour me lamenter sur le triste état de la presse rôliste, état à l’image de l’industrie du jeu de rôle francophone, moribonde comme chacun le sait, yadda yadda. Non, le fait est que Magnus avait gentiment consacré, dans son dernier numéro, une double page à Tigres Volants: une critique du jeu “avant sortie”, plutôt positive, suivi d’une interview de Psychée et de moi-même. Et paf! c’est le drame: le dernier numéro de Magnus fut son dernier numéro.

La malédiction de Tigres Volants a encore frappé!

Mais quelle malédiction, me demanderiez-vous? Faisons un saut d’une quinzaine d’années en arrière: alors, le jeune Alias rencontre le jeune Croc (je vous rassure tout de suite: je ne ferai pas de slashfic…). Il présente à celui qui est encore le r3b3lZ du jeu de rôle francophone son projet de jeu: Tigres Volants. Croc est enthousiasmé — ou, à tout le moins, intéressé: Tigres Volants sera le prochain jeu qui sortira sous son label, après Animonde. Sauf qu’Animonde n’a pas exactement le succès escompté et que Croc est obligé de trouver un travail honnête^Wsalarié. Fin de l’aventure. Tigres Volants ne sortira pas chez Croc.

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Jeu de rôle et cinéma sont dans un bateau

L’idée est née, comme une grosse dose d’idées rôlistiques idiotes, sur RPG.net: associer, par le biais d’une affiche, un jeu de rôle et un film. Et, comme la plupart de ces idées rôlistiques idiotes, elle a été reprise par le forum Casus non-officiel. Les résultats sont… comment dire? Très geek. À preuve:

“Le long dix-neuvième siècle”, d’Eric Hobsbawm

La lecture de cet hiver a été pour moi la “trilogie”, dite du “long dix-neuvième siècle”, par Eric J. Hobsbawm: The Age of Revolution, The Age of Capital et The Age of Empire. Ce n’est pas de la fiction, mais de vrais bouquins d’histoire bien carrés, un panorama synthétique de la période 1789-1914.

J’avais déjà lu, de cet auteur, son histoire du “court vingtième siècle”, intitulé L’Âge des Extrêmes; cette trilogie la précède (comme il se doit) et on y retrouve pas mal des traits communs de Hobsbawm: beaucoup de statistiques, pas mal de citations (souvent assez obscures, mais qui posent bien l’ambiance), un langage pas forcément évident, mais très agréable à lire et pas dénué d’humour (so British…). On notera aussi que l’auteur se définit volontiers comme un historien marxiste, il ne faut donc pas trop s’étonner des quelques élans de sympathie gauchiste qu’on y trouvera.

Mais, à mon avis, tout ça n’enlève rien à la valeur des ouvrages, qui couvrent la période de la façon la plus globale possible, touchant à toutes les facettes de la période: économie, politique, social, idées, arts. C’est là sa grande force.

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Le message obligatoire du Mac-addict sur les nouveaux MacTel

Or donc, Apple a annoncé ses nouvelles machines à base de processeurs Intel, avec six mois d’avance. Je ne vais pas m’étaler sur l’étendue de la révolution, d’une part parce que ça n’en est une que pour ceux qui le pensent (ou pour les développeurs; les utilisateurs, eux, ne verront pas grand-chose de nouveau), d’autre part parce que ça fait plus de six mois que l’annonce a été faite. Donc, Intel; vivons avec.

Étant vaguement sur le marché pour un éventuel remplacement de mon TiBook vieillissant, j’ai sérieusement dressé l’oreille à l’annonce des MacBookPro. Outre le fait que le nom est une offense au bon goût, l’idée de mettre mes grosses papattes graisseuses sur un portable bipro avec une carte vidéo de grand malade a aiguisé mon appétit.

Bon, ce ne sera pas pour tout de suite: d’abord parce que les premières machines ne sont pas disponibles avant février, ensuite parce qu’elles ne semblent d’ailleurs pas exactement finalisées non plus, enfin parce que les premiers rapports semblent montrer que, si la technologie est prometteuse, elle n’est pas encore exactement au point — et de toute façon, les applications qui tournent nativement avec les processeurs Intel arrivent au compte-goutte (les autres tournentvia une sorte decouche d’émulation).

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Hearts of Iron 2: La Deuxième Guerre mondiale pour microgestionnaires

Ça faisait longtemps que je n’avais pas posté de sujet et j’aimerais pouvoir dire que j’ai une bonne raison. Dans les faits, il se trouve que je bosse pas mal ces temps-ci, mais la raison principale est que je passe presque tout mon temps libre sur Hearts of Iron 2.

L’engin est un wargame Deuxième Guerre mondiale sur ordinateur, visiblement conçu par des gens qui trouvait que Civilization est trop simple. On y gère bien évidemment ses armées, à l’échelle de la division, mais aussi toutes les composantes économiques et des éléments de diplomatie. Le niveau de détail est franchement hallucinant: le jeu prend en compte les questions de logistique (une unité est-elle approvisionnée ou non; a-t-elle suffisamment de carburant?), de capacités de commandement, de terrain, de météo (ah, l’hiver russe…), la présence d’un poste de commandement aux alentours, etc.

Pour tout arranger, on doit gérer son propre gouvernement: le meilleur ministre à un poste donné n’aura peut-être pas le meilleur profil politique et ça créera de la dissenssion, donc des problèmes sociaux, donc une baisse de la productivité. On peut aussi influencer ses petits camarades, lancer des coups d’état (enfin, il paraît; je n’y suis jamais arrivé…), faire du commerce.

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PixVue m’a sauvé la vie!

Ceux qui me connaissent savent que je suis assez loin d’être un fan de Windows. J’aurais même tendance à dire que c’est un système qui a l’élégance d’une baleine échouée depuis deux semaines au milieu d’une marée noire dans une friche industrielle, avec à peu près la même odeur. Je trouve aussi que certaines fonctions …

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Zombie, politique et autres jeux idiots

À part éparpiller mes contemporains sur les murs à coups de fusil à pompe et de grenade (virtuels) — et, le plus souvent, moi-même avec, j’ai découvert deux petits jeux récents qui me tiennnt occupé entre deux mises en page de Tigres Volants, traductions ou autres activités plus sociales: Urban Dead et Simbabwe.

Urban Dead est un jeu massivement multi-joueurs “low-tech”, en ce sens qu’il ne nécessite qu’un navigateur web pas trop mérovingien. On joue à survivre dans une ville infestée de zombie, étant donné que 1) tout humain qui meurt devient un zombie et 2) on peut “revivifier” les zombies, qui redeviennent alors humains. Autant dire que c’est assez basique: on bute le camp d’en face pour gagner des points d’expérience, ces points d’expérience permettent d’acquérir des compétences spéciales, etc.

Mais c’est un jeu qui a pas mal d’avantages: chaque joueur dispose d’un capital de 50 points d’action, qui remonte à hauteur d’un point par demi-heure, ce qui veut dire que même les asociaux qui passent leur vie devant leur écran (genre moi) ne peuvent pas monter de niveau à Mach douze et casser du newbie à longueur de journée. Il est gratuit, aussi, et simple à comprendre. Il sait aussi être parfois très frustrant et n’a que des possibilités très limitées d’interaction sociale; au moins, c’est clair: on est là pour la charcle!

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