Maiden United: Mind the Acoustic Pieces

Maiden United: Mind the Acoustic Pieces

Pour une fois, ce n’est pas à un des suspects habituels (AMG, Neoprog ou Clair & Obscur) que je dois la découverte de Maiden United (aussi écrit “Maiden uniteD”), un cover-band d’Iron Maiden pas comme les autres, à qui l’on doit en 2010 ce Mind the Acoustic Pieces, c’est le blog Prog Female Voices qui en a parlé il y a quelques mois.

Female Metal Fest III à Meyrin

Female Metal Fest 2017 – Aevum

Deux festivals en trois jours (et deux live-reports à la suite sur ce blog), on dirait bien que, plus je deviens vieux, moins je deviens raisonnable. Bon, en même temps, ce Female Metal Fest (troisième du nom) se déroulait l’espace d’un soir, à l’Undertown de Meyrin.

Höstsonaten: The Rhyme of the Ancient Mariner – Chapter One

Encore un album pioché chez Gibert le mois passé (je vous rassure: j’arrive au bout), The Rhyme of the Ancient Mariner – Chapter One, du groupe de rock progressif italien Höstsonaten, pose pour moi un grave problème: comment en parler sans le comparer à la version d’Iron Maiden?

Bon, la réponse est assez simple: je n’y arriverai pas, alors évacuons tout de suite la chose: la version maidenienne est du heavy-metal presque pur sucre (encore que, vu sa longueur et sa composition, on pourrait presque parler de métal proto-progressif), alors que cet album est une heure de rock progressif symphonique.

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Audrey Horne: Youngblood

Imaginez qu’en 1980, Iron Maiden, AC/DC et quelques autres décident de faire un supergroupe; transposez le résultat en 2010 et, le temps que la joyeuse bande s’imprègne des trente dernières années musicales, ils composent un album. Cet album, c’est Youngblood, le petit dernier des Norvégiens de Audrey Horne, et autant dire que, même si ce n’est pas vraiment du prog, il me remue grave la petite cuillère!

Comme j’ai déjà dû vous l’expliquer, Audrey Horne est un projet connexe de plusieurs musiciens qui opèrent plutôt dans les sphères black (Enslaved et Gorgoroth), le style est ici beaucoup plus basique. Mais, comme tout chimiste vous le dira, les bases, ça attaque pas mal quand c’est bien concentré; et ici, on n’est pas loin de l’accident nucléaire. À défaut d’originalité (encore que), Audrey Horne fait montre d’une patate assez exceptionnelle.

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Stille Folk: Neuit de Sabbat

Typique: je rentre de Trolls & Légendes et, pendant deux mois, j’écoute du folk en boucle! Dans le cas présent, je ne vais pas tant vous parler de Faun et Dunkelschön, dont j’ai acheté quelques albums sur place, mais du groupe pyrénéen Stille Volk, au travers de leur dernier album en date, Neuit de Sabbat (paru en 2009). Je dois à Ghislain de m’avoir fait découvrir ce groupe, alors que je lui parlais de Minimum Vital, dont on pourrait dire que c’est un peu le pendant lumineux de Stille Volk.

La musique de Stille Volk est un folk-rock beaucoup plus traditionnel que celui de Minimum Vital, en ce qu’il emploie moins d’instruments rock et beaucoup plus d’instruments traditionnels (vielle à roue, cornemuse, etc.) et que sa musique évoque moins les littoraux ensoleillés d’Occitanie et plus une forêt obscure tapie dans les contreforts des Pyrénées dans la brume hivernale. Du genre qui renferme des esprits anciens et pas toujours bienveillants.

Dans la musique de Stille Volk, sorcières et démons ne sont jamais très loin. Qu’on écoute des titres comme “Forêt d’outre tombe” ou “Ivresse des Dieux” pour s’en convaincre et, même s’il existe des morceaux plus joyeux (“Mascarià” par exemple), le souffle profond des cornemuses est toujours là, comme une menace sourde. Ce n’est pas du pagan-folk pour elfettes, pas plus que pour gros barbares; ça sent le terroir, le soufre et les champignons.

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Iron Maiden: The Final Frontier

Je suis un peu embêté pour vous parler de The Final Frontier, dernier album en date d’Iron Maiden. Disons qu’après quelques écoutes, le sentiment principal qui prédomine, c’est mon mantra personnel “la nostalgie, c’est pour les cons”. Killers a été le premier album de métal que j’ai possédé, à peu près à l’époque de sa sortie, et Iron Maiden le deuxième concert auquel j’ai assisté (tournée Somewhere in Time); Iron Maiden, c’est un peu tout ma jeunesse, mais on s’était quelque peu perdu de vue après Seventh Son of a Seventh Son.

Mais bon, trêve de madeleine de Proust, qu’en est-il de ce nouvel album? Deuxième source d’embêtement: The Final Frontier est un mélange entre ancien et moderne, mais pas vraiment le genre homogène. Les éléments du Maiden des temps héroïques – la voix de Bruce Dickinson, la basse si distinctive de Steve Harris et les riffs – se mélangent assez mal avec une production moderne, mais beaucoup trop lisse et des compositions entre le métal classique et efficace et l’épique. Les morceaux sont parfois très longs, souvent entre six et dix minutes, mais sans que ça n’apporte grand-chose à la composition.

Alors, certes, tout n’est pas à jeter dans The Final Frontier; il y a des bons moments et, si on fait abstraction du fait qu’on a connu Iron Maiden bien plus inspiré et innovant, c’est même un album de métal plutôt pas mal. Des morceaux comme “El Dorado”, “Isle of Avalon” (avec son intro à la “Number of the Beast”), sont classiques, mais efficaces et l’épique “When the Wild Wind Blows” qui conclut l’album rappelle la raison pour laquelle Iron Maiden a toujours eu une place à part dans mon p’tit cœur de prog-head (le métal en général ayant plus sa place du côté de mon cerveau reptilien; ça ne se commande pas).

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Silverlane: My Inner Demon

Silverlane est un groupe de power-métal mélodique allemand et leur dernier album s’appelle My Inner Demon.

Techniquement, cette seule phrase pourrait suffire en guise de chronique si j’avais envie de faire ma grosse feignasse. Cela dit, c’est vrai que Silverlane n’a pas grand-chose de très original à proposer par rapport aux pointures du genre, comme Kamelot (pour citer un autre groupe de power-métal allemand).

Sinon peut-être que c’est un groupe qui a quinze ans d’existence (ce qui n’est pas très original) et que son batteur – Simon Michael, qui est plus connu pour son rôle dans le groupe de métal médiéval Subway To Sally – avait alors onze ans (ce qui l’est plus). Qui plus est, c’est une affaire de famille, vu que le Simon en question est accompagné par sa soeur Dodo (aux claviers) et son frère Chris (à la guitare).

Tout ceci est bien beau, jolie anecdote et tout ça, mais ça ne veut pas automatiquement dire que l’album est décent. Je veux dire, moi aussi quand j’avais quatorze ans je jouais du synthé. J’espère juste qu’il n’existe plus le moindre enregistrement de cette époque: personne n’a mérité ça.

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Flashback of Anger: Splinters of Life

Les publicitaires, ça ose tout; c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît. Comme, par exemple, de coller une étiquette “prog-métal, pour fans de Dream Theater” sur l’album Splinters of Life de Flashback of Anger. Disons-le clairement: ce n’est pas avec cet espèce de flan à l’avanie que le fan de la bande à James Labrie va changer de crèmerie.

 

Iron Maiden: Killers

Je triche un peu avec cette deuxième édition du Cabinet des Curiosités. D’une part, parce que Killers, d’Iron Maiden, n’est pas exactement un album inconnu; d’autre part parce que je viens d’acheter le CD (mais je l’avais en cassette quasiment depuis sa sortie).

En fait, cet album m’est revenu en tête lors du concert à l’Undertown, l’autre mois, vu que ça faisait partie des albums diffusés dans la salle entre les groupes. Il est intéressant à plus d’un titre.

D’abord parce qu’on y trouve les éléments qui vont faire le succès d’Iron Maiden, à commencer par la sympathique tête d’Eddie, le zombie-mascotte du groupe, qui apparaît ici dans une forme plus proche de sa version définitive que sur le premier et éponyme album du groupe. C’est anecdotique, mais je soupçonne qu’Eddie et tout le folklore scénique en carton-pâte ont beaucoup fait pour la réputation d’Iron Maiden.

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