Imaginez qu’en 1980, Iron Maiden, AC/DC et quelques autres décident de faire un supergroupe; transposez le résultat en 2010 et, le temps que la joyeuse bande s’imprègne des trente dernières années musicales, ils composent un album. Cet album, c’est Youngblood, le petit dernier des Norvégiens de Audrey Horne, et autant dire que, même si ce n’est pas vraiment du prog, il me remue grave la petite cuillère!
Comme j’ai déjà dû vous l’expliquer, Audrey Horne est un projet connexe de plusieurs musiciens qui opèrent plutôt dans les sphères black (Enslaved et Gorgoroth), le style est ici beaucoup plus basique. Mais, comme tout chimiste vous le dira, les bases, ça attaque pas mal quand c’est bien concentré; et ici, on n’est pas loin de l’accident nucléaire. À défaut d’originalité (encore que), Audrey Horne fait montre d’une patate assez exceptionnelle.