La servante transhumaine d’une semi-divinité, son vaisseau cristallin intelligent et un voleur aux multiples copies quantiques rentrent dans un bar… Bon, dans The Quantum Thief, de Hannu Rajaniemi en fait de bar, Mieli, Perhonen et Jean le Flambeur (le trio, donc) commence déjà par s’échapper d’une prison stellaire, puis se dirigent vers Oubliette, la cité mobile de Mars, à la recherche de la mémoire du voleur. C’est déjà pas mal, mais ce n’est que le début.
Dit comme ça, le roman ne sonne pas exactement comme étant facile d’accès. Il ne l’est pas réellement : les premières pages, constellées de jargon, ne sont pas évidentes à appréhender, mais le génie de l’auteur consiste à nous décrire des scènes où les différents concepts et gadgets ne forment qu’un décor exotique à une action trépidante.