Cet article est le numéro 5 d'une série de 6 intitulée Barcelone 2012

La culture, les musées et les ruines antiques, ça va cinq minutes, mais notre âme de petits bourgeois capitalistes ne pouvaient pas rester trop longtemps sourdes à l’appel du shopping. Et du shopping, à Barcelone, il y a aussi: genre, une “Shopping Line” qui, si l’on en croit les guides, court sur cinq bons kilomètres.

Bon, en vrai, on ne l’a pas faite en entier; on ne l’a pas faite d’un coup, non plus, et on est aussi allé faire les magasins un peu en dehors – genre, le “triangle d’or” local, qui se situe au début du Passeig de Sant Joan, entre l’Arc de Triomf et la Plaça de Tetuan, grâce à nos contacts locaux (merci Xavier!).

On y a trouvé une boutique de goodies japonisants, de la fanfreluche loligoth, une (grosse) boutique de BD (Norma Comics, qui semble être également éditeur) et un magasin de jeux assez impressionnant (Kaburi), qui fait également bar et restaurant. Et encore: il paraît qu’on n’a pas tout vu. Ce qui est intéressant, c’est de voir la masse de production en langues locales (catalan et castillan): pas mal de traductions US ou franco-belges, mais également des artistes régionaux.

Un petit point marrant (que j’avais d’ailleurs oublié de mentionner à la rédaction), c’est que j’ai de nouveau réussi à dénicher une boutique de jeux (Check! Aribau) à deux pas de notre hôtel, complètement par hasard, sur Carrer d’Aribau, un peu au-dessus de Carrer de Mallorca. On n’échappe pas à son destin.

Plus classique, on s’est baladé dans les marchés couverts; enfin, “les” est une exagération étant donné qu’on n’en a vu que deux et que le premier, le Mercat Santa Catarina, était fermé. Le second, par contre, était ouvert quand on y est arrivé: c’est celui de la Boqueria, tellement c0nnu qu’il a même son propre site web en français. Difficile d’ailleurs de dire si c’est un authentique marché populaire ou un piège à touriste – un peu des deux, je suppose, ce qui est assez typique de la ville.

Je dois avouer ne pas avoir été entièrement convaincu par les chorizos que j’y ai acheté – très industriels à mon palais. Pour le coup, pour l’autre spécialité locale dont je voulais à tout prix ramener quelques kilos, je suis allé directement chez celui qui a la réputation de faire le meilleur turron de la ville: Casa Colomina. Bonne pioche!

Ah, au fait, méfiez-vous d’un truc: si les guides prennent bien soin de vous dire que les magasins sont ouverts entre midi et deux heures, ils passent mesquinement sous silence le léger détail que, bien souvent, ils sont fermés entre deux et cinq heures de l’après-midi.

On a également quelque peu erré dans les parcs. Le Tibidabo, déjà mentionné, mais aussi celui de la Ciutadella. J’ai fait l’impasse sur le zoo (les animaux en cage, ça me déprime), mais le parc lui-même a ses charmes, comme une cascade artificielle, un (petit) lac naturel, un “château du dragon” gothique à souhait (en fait, un musée zoologique), des serres (à moitié en ruine) et des perroquets. C’est un des points rigolos de la ville: elle semble avoir été colonisée par des perroquets africains.

On a également fait l’impasse sur le Parc Güell et autres Segrada Familia, parce que c’était noir de monde. C’est peut-être considéré comme incontournable, mais, dans ce dernier cas, deux heures de queue pour voir un chantier, très peu pour moi!

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Barcelone, ville catalaneBarcelone 2300

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