« J’ai tué mon ange gardien », de Thomas Hercouët

« J’ai tué mon ange gardien », de Thomas Hercouët

C’est tout de la faute de Boulet! Oui, je sais, on ne prête qu’aux riches, mais si je me suis plongé dans la lecture du roman de Thomas Hercouët, publié sur Wattpad, J’ai tué mon ange gardien, c’est en grande partie à cause d’un tweet de Boulet qui le recommandait avec enthousiasme.

Infinity 8, tome 7: Et rien pour finir

Infinity 8, tome 7: Et rien pour finir

Je suppose qu’après avoir chroniqué les trois premiers tomes d’Infinity 8, j’aurais dû faire de même pour la suite. Sauf que, si je les ai lus, ils ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable – sans être mauvais, mais juste sympa, sans plus. Au contraire de ce tome 7, intitulé Et rien pour finir et que l’on doit à la patte de Boulet.

Notes, tome 11

"Notes", tome 11

Onze tomes déjà pour les Notes de Boulet, compilation de ses bandes dessinées publiées sur son blog. Qu’en dire de plus, sinon que c’est toujours aussi bien? Plein de choses, à vrai dire, parce que je ne suis pas comme ça, moi, je ne vais pas vous faire une chronique avec juste “c’est bien, mangez-en!”

Les 24 heures (Boulet: Notes 8)

Ce huitième volume des Notes de Boulet est un peu particulier, en ce qu’il ne reprend pas les bandes dessinées du blog, mais celles produites pendant les “24 heures de la bande dessinée” à Angoulême, un défi impliquant de produire une BD entre 12 et 24 pages, sur un thème ou avec une contrainte données. En vingt-quatre heures, donc. Facile.

En lieu et place des histoires courtes, on va donc y retrouver sept récits complets, souvent d’inspiration fantastique, réalisés entre 2007 et 2013 – avec un absent de marque, j’y reviendrai. Le tout est, comme d’habitude, lié par quelques pages inédites qui introduisent le concept des “24 heures de la bande dessinée” (idée lancée par Scott McCloud) et qui, surtout, parlent du processus créatif et improvisationnel.

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Formicapunk (Boulet: Notes 7)

Cruel dilemme, épisode N+1 : soit je vous parle des choses que je n’aime pas dans Formicapunk, le septième tome des Notes de Boulet, et je fais le billet le plus court de l’histoire de ce blog, soit je vous en dis tout le bien que j’en pense et je répète à l’envi les articles précédents.

Ce nouveau volume couvre une année, entre juillet 2010 et juillet 2011, de son blog-BD avec, comme fil rouge, la question des univers parallèles. À la sauce Boulet, bien entendu: l’homme qui met le doigt sur les absurdités des trucs à la mode, de préférence si c’est geek.

Genre, pourquoi le steampunk est un genre qui n’a pas vraiment été pensé avec un aspect pratique à l’esprit. Sans même parler du “formicapunk” qui donne son nom à ce tome, basé sur la technologie des années 1970-1980.

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Songe est mensonge (Boulet: Notes 4)

Ayant déjà massivement dithyrambé sur les précédents volumes des Notes du sieur Boulet, on va faire court: le quatrième volume, intitulé “Songe est mensonge” est sorti. Je ne vais pas vous répéter à quel point il est plus mieux très bien, vu que, tous blogs confondus, ça fait la quatrième fois que je vous fais …

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La viande, c’est la force (Boulet: Notes 3)

Ça fait depuis ce matin que je me creuse le ciboulot pour arriver à trouver les superlatifs susceptibles de décrire adéquatement le pur génie contenu dans ce troisième volume des Notes de Boulet, sobrement intitulé “La viande, c’est la force“. J’ai beau conjurer mon imagination, d’ordinaire débordante quand il s’agit d’écrire des bêtises, ainsi que mes nombreux catalogues d’hyperboles geekesques, je sens qu’il est temps de déclarer forfait.

Il est des champs de bataille qu’il faut savoir quitter la tête haute. Je crois que l’on doit proclamer que le sieur Boulet (Gilles Roussel pour l’état civil) est une forme d’avatar créatif transcendant les genres bédéistiques, à la fois dieu des arts et humain dans ses passions. Une quintessence, le mot est lâché.

Ahem.

Il faudrait que j’arrête la bière de corps de garde après 22 heures, moi…

Mais bon, j’avais promis une critique dithyrambique, c’est chose faite. Maintenant, pour aller un peu plus profondément dans les détails, ce troisième volume continue la formule des deux précédents et que l’on pourrait résumer par “la version en arbres morts du blog”. Cela ne va peut-être pas aider ceux qui ne lisent pas son blog (et qui devraient être honnis jusqu’à l’antépénultième génération de leur lignée, au moins).

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Monsieur et madame Alias vont à la Japan Expo

Isa et moi-même, profitant d’une de nos trop rares périodes de vacances en commun, avons décidé d’aller à Paris pour participer à la Japan Expo.

Comment ai-je pu croire que c’était une bonne idée ?

Pour être plus précis, il n’y a rien de tel qu’un événement comme celui-ci pour me rappeler – brutalement – que je ne suis pas un aussi grand otaku que je le prétend.

J’aime bien les animes, je lis quelques mangas (une demi-douzaine de titres au maximum) et j’ai un intérêt modéré pour la culture japonaise, mais je me fiche des goodies et je n’aime ni le cosplay, ni la j-pop, ni la mode gothic lolita (conseil : si vous êtes dans mon cas et que l’on vous dit « mais tu aurais l’air si mignon en tenue de soubrette », répondez « il n’y en avait pas à ma taille » ; enfin, pour moi, ça marche…).

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Le petit théâtre de la rue (Boulet: Notes 2)

Le deuxième volume des Notes de Boulet, intitulé “Le petit théâtre de la rue”, est sorti et je vais avoir du mal à en parler sans répéter tout le bien que j’avais déjà dit du premier volume dans une autre incarnation de ce blog.

Pour ceux qui n’étaient pas là à l’époque, Notes est une compilation des planches parues sur le blog de Boulet entre juillet 2005 et juillet 2006, agrémentée d’une histoire fil rouge inédite, qui emmène notre valeureux auteur/héros pour une convention dans les tréfonds de la France profonde.

Ce sont un peu les tranches de vie d’un geek ordinaire, avec sa fainéantise profonde, son addiction à Internet, ses voyages exotiques, son incompétence crasse à faire la cuisine et son kazoo. Ça a l’air obscur, comme ça, mais, à la lecture, on comprend bien tout et on rit beaucoup aussi. Le défaut principal du premier album, à savoir la lisibilité pénible de certaines planches, semble avoir disparu; je soupçonne que c’était bêtement un problème de format.

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“Notes”, de Boulet: un blog en arbres mort

Je vous avais déjà causé, il y a quelques temps, des bédé-bloggeurs français et de leurs abomifreux sites en Flash. Certains d’entre eux ont choisi de résoudre ce problème d’interface en sortant leurs oeuvres au format papier. C’est le cas de Boulet qui, avec Notes 1: Born to be a larve, sort un joli ouvrage compilant une année …

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