Oui, je vais encore vous bassiner avec Boulet, mais que voulez-vous: je suis particulièrement sensible à son humour – au point de parfois me demander s’il ne vit pas dans ma tête – et ce n’est pas ce deuxième tome de Rogatons qui va me faire dire le contraire.
Rogatons, c’est en quelque sorte le successeur des Notes. Ce sont donc des recueils de strips publiés sur Internet, des petites saynètes de la vie quotidienne, de la geekitude profonde ou des idées à la con que peuvent avoir des gens qui jonglent avec la pop-culture à longueur de journée.
Comme l’ensemble est autobiographique (plus ou moins quelques pour-cent d’erreur expérimentale), on y retrouve l’auteur, désormais quadra, marié et tonton. Mais toujours geek, vu que ses strips sont blindés de référence à Harry Potter, aux séries télé et à plein d’autres trucs du genre.
Et ainsi, les strips que proposent se deuxième tome s’inspirent tout autant des petits tracas de tous les jours – l’administration, les insomnies, les entorses – que des questions existentielles. On y apprend comment atteindre l’Éveil, comment traumatiser une nièce et la vie secrète des vampires.
C’est du Boulet, c’est décalé et souvent très drôle, avec souvent un humour hyperbolique. Mention spéciale pour la série « mon cerveau est un connard », 100% relatable comme on dit.
Le plus gros défaut avec Rogatons, c’est qu’on perd le format des Notes. Je mentionnerai aussi une petite bizarrerie: il n’est nulle part indiqué sur ou dans le bouquin qu’il s’agit du deuxième tome, mais bon, c’est un peu le seul défaut.
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