« J’ai tué mon ange gardien », de Thomas Hercouët

C’est tout de la faute de Boulet! Oui, je sais, on ne prête qu’aux riches, mais si je me suis plongé dans la lecture du roman de Thomas Hercouët, publié sur Wattpad, J’ai tué mon ange gardien, c’est en grande partie à cause d’un tweet de Boulet qui le recommandait avec enthousiasme.

Antoine est un étudiant. Sa copine vient de le plaquer. Et, au milieu de la nuit, son ange gardien se matérialise sur son canapé. C’est le début des problèmes.

Déjà, comme ange gardien, il est… OK, il n’est pas nul, mais c’est un peu le champion du monde du malaise social. Il s’appelle Charles, mais ça a failli être Pikachu ou Table-Basse. Et il est un peu obnubilé par la bouffe. Enfin, par les trucs qui se mangent, qui parfois sont vraiment de la nourriture.

Mais, si Charles s’est incarné, c’est parce qu’Antoine est en danger. Lequel? C’est difficile à dire, mais ça semble avoir un rapport avec des créatures mangeuses d’âme qui traînent sur le campus.

J’avoue, j’ai dévoré J’ai tué mon ange gardien. J’ai beaucoup ri. Mais pas que. Parce que c’est un bouquin très drôle, notamment grâce au personnage lunaire de Charles. Le genre d’individu qui est capable de mettre trois pieds dans le plat à la fois.

Mais il a aussi une intrigue surnaturelle très sympa. Un truc qui va vous faire voir les anges gardiens de façon bien plus intéressante que les gniangnianteries new-age (ou les fanfics façon rêve humide adolescent).

Thomas Hercouët est connu pour avoir crée La Nuit originale, un très bon pod/vidcast. Enfin, il paraît: je n’écoute jamais de podcasts et je suis à peine plus souvent des vidéastes.

Mais pour le coup, je découvre un auteur avec une verve à l’écrit assez impressionnante. D’autant que J’ai tué mon ange gardien a été écrit en « PseuDoWriMo ». C’est-à-dire, comme pour un NaNoWriMo, sur un mois (à une vache près), un chapitre par jour (ou presque), mais en août. Je parle d’expérience quand je dis que c’est impressionnant.

Il parsème son texte d’extraits de messageries avec les interventions des différents protagonistes de l’histoire. C’est très 2.0. C’est aussi un peu difficile à lire, quand on se connecte à Wattpad sur un téléphone portable depuis un tapis de course.

Tant que je suis dans les méchanteries, je pourrais aussi pinailler sur des personnages et des situations estudiantines un peu convenues, voire clichés. Je trouve dommage que le titre soit aussi un peu spoiler, même si Thomas Hercouët a retenu la leçon straczinskyenne: l’important, c’est le comment et le pourquoi.

Bref, J’ai tué mon ange gardien est un très chouette roman. Je vous en recommande la lecture, en espérant que l’auteur le proposera bientôt dans un format qui n’implique plus de passer par Wattpad et ses pubs intercalaires.

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2 réflexions au sujet de “« J’ai tué mon ange gardien », de Thomas Hercouët”

  1. Bonjour, quelle est la différence entre ce livre “j’ai tué mon ange gardien” et le livre “Comment j’ai tué mon ange gardien”? Y a-t-il une différence ? Et combien y a t-il de tomes en tout ? Est ce que “comment j’ai ressuscité mon ange gardien” est le dernier tome après ? J’attends avec impatience votre réponse.☺️

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    • Bonjour et bienvenue!

      Je suppose que “Comment j’ai tué mon ange gardien” est la version finale publiée; ce que j’ai chroniqué ici a été publié sur Wattpad, mais il semble qu’il a ensuite fait l’objet d’une publication “physique”. Et “Comment j’ai ressuscité mon ange gardien” est la suite directe (dont j’ignorais l’existence jusqu’à aujourd’hui, donc merci pour l’info).

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