Alors, en achetant ce Storm Corrosion, album éponyme fruit de la collaboration entre Steven Wilson (Porcupine Tree et un million d’autres projets) et Mikael Åkerfeldt (Opeth), vous vous attendiez à du gros métal qui râpe et qui pète, hein? Naïfs que vous êtes! Pour reprendre une tournure de phrase que j’avais déjà utilisé précédemment, il y a dans cet album considérablement plus de corrosion que de storm.
Bon, moi je me méfiais. Parce que le père Wilson, il a beau faire des choses sympas quand il veut, c’est aussi un spécialiste des albums nombrilo-contemplatifs – parfaits pour la méditation transcendantale, mais un peu léger pour le remuage de cheveux. Pour vous dire, cet album est tellement calme que le dernier album solo dudit Wilson ressemble à du Sonata Arctica sous amphétamines, à côté.